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A. Cutting-Decelle, A.M. Dubois, B. Ferries, L. Mudri, (1993), Etude comparative de modèles conceptuels de données pour le bâtiment - Eléments en vue de la définition d'un modèle de référence, Normalisation Française Z 68-370, Fascicule de documentation AFNOR.
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L. Mudri, P. Perny, P. Chauvel, (1994), An approach to design support using fuzzy models of architectural objects, dans J.S. GERO & F. SUDWEEKS, Artificial Intelligence and Design, Ed. Kluwer Academic Publishers.
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L. Mudri, (1995), Interaction between Qualitative and Quantitative Approaches in the Teaching of Architectural Design, In Florence International Conference for Teachers of Architecture, Florence.
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L. Mudri, (1996) "Aide à la conception de l'éclairage naturel du bâtiment dans la phase d'esquisse architecturale et son impact sur l'énergétique", thèse de doctorat, centre d'énergétique de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris, Paris.
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L. Mudri, J.D. Lénard (1999), Measurements and qualification of ambiences in daylighting, In PLEA'99, Brisbane, Australia.
Article sur l'analyse des ambiances lumineuses en lumière du jour dans les espaces construits pour permettre de construire des liaisons entre approche quantitative et approche qualitative.
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L. Mudri, J.D. Lénard, (2000), Comfortable and/or pleasant ambience: conflicting issues?, PLEA2000 (Passive and Low-Energy Architecture), Cambridge. Cet article a obtenu le prix du meilleur article de son domaine.
Si le confort suppose dans sa définition l'absence de tensions psycho-physiologiques, la présence de telles tensions peut être source d'agrément.
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L. Mudri, A. Legendre, A. Pierson, (2001), Dimensions of personality in the responses to luminous ambiences, PLEA 2001, Florianópolis, Brazil.
Article issu d'un projet de recherche sur l'étude des réponses à l'ambiance lumineuse en lumière du jour en fonction de la personnalité des usagers.
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L. Mudri, J-D. Lénard, M. Cvetkovic (2004) Objective data from Radiance and subjective intentions from architects, Workshop Radiance, Fribourg, Suisse
Article sur l'interprétation des ambiances lumineuses sur la base des rendus Radiance
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L. Mudri, (2005), Measurement and Interpretation of luminous ambience, proceedings of World Renewable Energy Congress Aberdeen, Ecosse
Comment interpréter les ambiances lumineuses réelles dans les espaces construits ? Comment relier les mesures quantitatives avec les expressions qualitatives sur les ambiances lumineuses ?
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M. Cvetkovic, J.D. Lénard, L. Mudri, (2005) Simulation of Luminaires in Radiance: Verification Method, 2nd Balkan Conference in Informatics (BCI’2005), Macedoine.
Article sur la technique de prise en compte de luminaires de lumière artificielle dans le logiciel Radiance.
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L. Mudri, E. Chacon Linares, E. Gandon, A.L. Mottot, C. Poitier (2005), Interpretation models and their applications for luminous ambience, Passive and Low Energy Architecture PLEA'05, Beyrouth.
Article sur l'étude des ambiances lumineuses sur l'exemple de l'analyse d'espaces construits.
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D. Bernstein, J. Dumonteil, J.D. Lénard, L. Mudri, (2005), Will it really be soft and calm, my luminous ambience?, Passive and Low Energy Architecture PLEA'05, Beyrouth.
Article de présentation d'une technique de micro-caméras et d'un logiciel d'analyse pour étudier les ambiances lumineuses à l'intérieur de maquettes physiques.
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D. Bernstein, L. Hamayon, L. Mudri, JP. Traisnel, (2007), Traité de construction durable, éditions du Moniteur.
Le chapitre 7 du livre traite de l'ambiance lumineuse en lumière du jour tant sur le plan quantitatif que sur le plan qualitatif.
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L. Mudri, (2008) Seeing and apparaising the luminous ambience in my project, congrés BASC2008 Biskra, Algérie.
Article de panorama général sur l'évaluation de l'ambiance lumineuse dans ses trois composantes de Quantité/Confort et Agrément
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A. Guiavarch, L. Mudri, et al, (2010) Développement d’un progiciel d’aide à la conception intégrée des bâtiments, IBPSA 2010
Article reprenant les travaux réalisés dans le cadre du projet de recherche ANR Paciba dans lequel De Luminae a développé des techniques de calcul rapides d'éclairement sur la base de Radiance pour les intégrer par la suite dans Pleiades-Comfie.
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L. Mudri, M. Velickovic, J.D. Lenard, (2011) Daylighting in passive solar design for sustainable buildings, Keynote speaker, PES 2011, Nis, Serbie.
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L. Mudri, J.D. Lenard, (2012), Light and heat – conflicting issues, poster, congrès Tech-fest, Kerala, Inde
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Yann Kersalé, 2008, Paris, Gallimard
Utilisant la lumière comme terrain d'expérimentation, Y. Kersalé a élaboré plus d'une centaine de projets in situ et d'expéditions-lumière, détournements d'objets de haute technologie, interventions sur des ouvrages d'art ou des architectures : pulsations rouges de la verrière de l'opéra de Lyon, musée en lumière du Musée du quai Branly, etc. Présentation de ses travaux.
Français BPI Pompidou
Contient des textes de 10 auteurs, principalement des créateurs avec qui Y.Kersalé a collaboré sur des projets, et des entretiens avec différentes personnalités.
Jean Nouvel, Daniel Buren en son deux parmi d'autres.
Même si les créations de Y. Kersalé travaillent que avec la lumière artificielle, il peut y avoir es indications dans le texte.
p.12: "La lumière peut parler, narrer, évoquer, elle peut avoir un role de translateur ou de transmetteur d'énergie interne. C'est là où on peut vraiment parler d'oeuvre d'art, lorsqu'on arrive à ce stade, lorsqu'on cherche à donner à cette lumière un autre sens que celui d'une simple fonction d'éclairement
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Zuppiroli L. (2009), Traité de la lumière, Lausanne, Presses polytechniques et universitaire romandes
L'ouvrage se présente comme un livre de science et un livre d'art. La première partie est destinée à un public non spécialisé et curieux de comprendre la diversité du phénomène lumineux. Elle privilégie les côtés les plus créatifs. La deuxième partie, destinée à des lecteurs plus scientifiques, complète l'exploration de la lumière par quelques développements mathématiques importants. BPI Pompidou Le Traité de la lumière se présente à la fois comme un livre de science et un livre d'art. En cultivant cette double allégeance, les auteurs ont cherché à exorciser les aspects les plus durs de la technoscience d'aujourd'hui. Or la lumière se prête bien à cet exercice car elle est source de toute vie et de toute énergie/à la manière des divinités hindouistes, elle se présente à l'homme sous de nombreux avatars dont chacun s'enrichit de multiples sens scientifiques et métaphoriques. La première partie de l'ouvrage est ainsi destiné à un public non spécialisé curieux de comprendre la diversité du phénomène lumineux et privilégiant les côtés les plus créatifs de cette investigation, à la fois dans les sciences et dans les arts. La seconde partie, destinée à des lecteurs plus scientifiques, complète l'exploration de la lumière par quelques développements mathématiques importants qui associent cette étude d'une manière plus rigoureuse. Richement illustré, tout comme le Traité des couleurs des mêmes auteurs, ce livre bénéficie de la contribution photographique originale de Christiane Grimm.
Les apports de la philosophie naturelle - L'impact des équations - Remerciements - Avant-propos - Introduction - Origines et fondements - La naissance de la lumière - Le regard géométrique - Images et ombres - L'Ether, un mythe fondateur pour la science - Lumière et matière - Un monde de cohérence partielle - Lumière géométrique - Catoptrique et dioptrique: une vieille histoire - La lumière se propage-t-elle toujours par les voies les plus brèves? - Le verre, matériau de la lumière et ses aberrations - Les rayons dans l'optique contemporaine - Remarques historiques sur la science de la lumière - Lumière ondulatoire - Ondes - Le principe de Huygens-Fresnel - Diffusion - Interférences et diffraction/piégeage optique - Lumière hertzienne - Polarisation de la lumière - Le lien entre les propriétés optiques et électriques des milieux matériels - La lumière, vecteur d'informations - Microscopies contemporaines - échanges entre lumière et matière - ébauches du corps noir et du laser - éclairage artificiel Plein feu sur les nanosciences - Source de vie et d'énergie - Convertir la lumière - Des oeuvres de lumière - Conclusion: la lumière insaisissable - Index
Le Traité de la lumière est un ouvrage de philosophie naturelle qui tente, sans mélanger les genres, une large synthèse des savoirs autour de la lumière, n'ignorant pas à quel point les songes furent créateurs dans le domaine des sciences: car toute création, y compris scientifique, est à l'origine poétique et puise sa source dans l'imaginare.
La compréhension rationnelle des phénomènes lumineux occupe le centre de l'ouvrage. Il traite les questions relatives aux différentes manifestations de la lumière, comme onde électromagnétique d'une part et comme assemblée de photons en interaction avec la matière de l'autre. Laser, hologramme, optique géométrique du microscope et du télescope, cristal photonique.
Origines et fondements traite de la naissance et des différents avatars de la lumière et tente d'établir un lien fort entre les lumières de la philosophie, de la vie courante et celles de la science.
Lumière géométrique fonde la physique des rayons qui s'applique aux instruments d'optique et à la construction des images. L'exposé s'appuie scientifiquement sur le principe de moindre temps de Fermat dont la richesse philosophique est discutée.
Lumière ondulatoire nous parle de propagation lumineuse et d'interférences et s'applique aux hologrammes et plus généralement aux structures diffractives, comme les ailes de papillon et les opales, et au pouvoir de résolution des images. L'exposé se fonde scientifiquement sur le principe de superposition des ondelettes de Huygens-Fresnel.
Lumière diffuse traite du brouillard, des nuages, de la peinture blanche, c'est-à-dire de cette lumière même qui a perdu ses rayons.
Lumière hertzienne prolonge les aspects ondulatoires en accordant à la lumière le même statut que les ondes du radar de la radio et de la télévision. Les équiations de Maxwell, qui régissent cet aspect électromagnétique, confèrent à l'onde une polarisation dont l'optique appliquée tirera souvent parti.
Lumière en interaction avec la matière nous parle de l'absorption d'énergie lumineuse, de photons, de lasers mais aussi de sources lumineuses en général.
Lumière comme source de vie et d'énergie traite de la photosynthèse des végétaux, de l'énergie solaire et de sa conversion photovoltaïque.
Lumière dans l'art et dans l'image s'interroge enfin sur les installations de lumière contemporaines et parle des lumières en architecture.
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Tronche A. (1987), Adalberto Mecarelli: entre ombre et lumière, Paris, Cité des Sciènces et de l'Industrie
Catalogue d'une exposition de 1987 de l'artiste à la Cité des Sciences et de l'industrie.
Italien/Français BPI Pompidou
"Un papier photo-sensible, de format rectangulaire, est impressionné par une bande centrale de lumière/le reste de la surface, gardé au contraire à l'abri, reste vierge. Naturellement, la partie exposée, brûlée par la lumière, montre ce qui est l'extrême conséquence de l'illumination reçue: l'opacité, l'obscurité, le noir. La partie qui avait été au contraire soustraite à la lumière, protegée, c'est-à-dire cachée et gardée au noir, maintient sur le papier sa blancheur intacte, brillante.
Ce même papier, avec ce qu'on pourrait appeler son ombre blanche et sa lumière noire, fixé à un support d'une certaine épaisseur et accroché au mur, est ici frappé par une projection qui, en une parfaite symétrie, pose son ombre au lieu précis où apparaît le signe brûle qui plus encore s'embrume à l'intérieur de son obscur tracé/la même projection étende sur les deux zones blanches, jusqu'alors non touchées par l'illumination, un éblouissement qui, débordant les marges, troue la surface du mur et double en "chiaro" et "chiarissimo" l'espace illuminé/illuminant.
Texte intéressant, il contient potentiellement des indicateurs.
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Wilhilde E. (1999), Lumière: toutes les solutions pratiques pour éclairer votre intérieur, Paris, Gründ
Pour savoir utiliser l'éclairage comme support de design et organiser une pièce en fonction de la lumière naturelle. Une mine d'informations sur les ampoules, les luminaires et les sources d'éclairage. Contient plus de 300 photos sur les dernières innovations en matière d'éclairage.
Français BPI Pompidou
Si le rôle central de l'éclairage est aujourd'hui admis par tous, encore trop peu de gens évaluent son potentiel de créativité. Une bonne luminosité procure calme et détente, réchauffe l'atmosphère, focalise l'intérêt et souligne la décoration. Par la simple action d'un interrupteur, l'éclairage peut transformer l'intérieur.
Illustré de plus de 300 photos en couleurs, ce livre est une mine d'informations pratiques et de suggestions qui permettent de concevoir des schémas d'éclairage originaux. En présentant ce sujet relativement complexe de façon claire et accessible, Lumière apporte tous le renseignements et l'inspiration nécessaires à la création d'un intérieur élégant et raffiné.
Dans la première partie, "Un décor de lumière", l'auteur propose divers moyens pour exploiter au mieux la lumière naturelle et expose les principe d'un bon éclairage artificiel. La deuxième partie, "choisir ses éclairages", contient des informations essentielles sur l'éventail des sources lumineuses et des ampoules disponibles. Tous les type de lampes y sont décrits, avec leurs fonctions précises et leur adaptabilité aux différentes tâches et aux divers endroits.
"Vivre la lumière", la troisième partie de l'ouvrage, vous apporte de multiples solutions pour répondre aux besoins d'éclairage, en proposant quelques schémas qui combinent l'élégance et l'efficacité pour toutes les pièces de la maison. A la fin du livre, un dernier chapitre évoque les problèmes pratiques en soulignant leurs aspects fondamentaux, sans oublier les questions qui concernent la sécurité et l'entretien.
p.13-14: "Il serait aussi aisé de citer des exemples où la lumière artificielle peut être employée de façon négative. L'atmosphère angoissante d'une salle d'interrogatoire est parfaitement symbolisée par une simple ampoule nue accrochée au plafond. L'ennui d'une salle d'attente se traduit aisément par un éclairage plat, diffus, venu d'en haut. L'ambiance dramatique d'un couloir d'hôpital est renforcée par la lumière froide de tubes fluorescents.
Définir les associations positives et négatives des lumières naturelle et artificielle est une étape importante dans la création d'un bon schéma d'éclairage pour la maison. Quand un intérieur paraît inconfortable, inhospitalier ou dénué d'atmosphères, et cela sans raison apparente, c'est souvent le fait d'un éclairage défectueux qui évoque alors les conditions les moins séduisantes du monde naturel. Une ampoule claire pendant au bout d'un fil au-dessus d'une table produit un éclairage de prison ou bien rappelle le dur soleil de midi/le pâle lustre central du salon évoque l'ennui d'une salle d'attente ou l'angoisse infinie d'un jour sombre/le tube fluorescent vibrant dans la cuisine imite la lumière neutre d'un laboratoire ou l'éclairage angoissant d'un ciel d'orage.
p.19: La lumière naturelle: "L'orientation est un facteur déterminant pour la qualité de la lumière naturelle. Deux pièces pareillement décorées et situées au même étage présenteront un aspect totalement différent selon le type de lumière du jour qu'elles reçoivent. Une pièce éclairée au nord ou au nord-est apparaîtra toujours plus froide et plus sombre qu'une pièce orientée au sud ou au sud-ouest.
La lumière provenant du nord est nettement plus froide et plus blanche que la lumière du sud, mais elle est aussi plus diffuse. C'est pour ces deux raisons que l'orientation au nord a longtemps été choisie pour les studios d'artistes. La froideur de la lumière du nord respecte mieux les couleurs, contrairement aux tons plus riches et plus chauds de la lumière méridionale, et son uniformité apporte un niveau d'éclairement plus stable et mieux réparti au lieu de créer des ombres nettes ou étendues.
Mais ce qui convient aux artistes n'est pas forcément idéal pour la vie quotidienne. Les hommes sont naturellement séduits par les lieux ensoleillés, en quête de chaleur visuelle et physique. Les pièces ensoleillées et bien éclairées attirent et retiennent par leur ambiance plus vivante que celle des pièces éclairées indirectement, qui apparaissent plus banales, froides et peu accueillantes."
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Valeur B. (2008), Sons et lumière, Paris, Belin
L'auteur propose de faire le point sur les analogies et les différences entre lumière et son, décrits par la même physique des ondes mais pourtant rarement étudiés ensemble. Largement illustré, l'ouvrage contient des expériences à faire soi-même, d'autres plus techniques sur les phénomènes et méthodes mêlant son et lumière, et fait un tour d'horizon des applications et recherches récentes.
Français BPI Pompidou
Est-il possible d'associer une couleur à un son, comme Newton et bien d'autres après lui s'y sont essayés? Dans quelles circonstances le son peut-il être transformé en un rayonnement lumineux et inversement? Quelles sont donc les analogies et les différences entre lumière et son, décrits par la même physique ondulatoire mais pourtant rarement étudiés ensemble?
Outre un exposé clair et passionnant et des expériences ludiques à faire soi-même, l'auteur propose au lecteur un tour d'horizon des applications et des recherches les plus récentes sur le sujet. Percez les secrets du stockage holographique, partez à la rencontre des étranges bulles sonomulinescentes ou des flammes chantantes de l'orgue à feu, et découvrez le syndrome d'audition colorée qui affectait Scriabine ou le "peintre des sons" Charles Blanc-Gatti!
Aujourd'hui, dans les cursus universitaires et dans les ouvrages de vulgarisation, on présente habituellement l'acoustique et l'optique comme deux sciences bien distinctes, enseignées dans deux cours séparés. L'acoustique est même souvent rattachée au cursus de la mécanique alors que l'optique est enseignée dans le cadre de la physique. Cette approche, très hexagonale, est malheureusement réductrice alors que les grands scientifiques qui ont marqué ces domaines, comme Lord Rayleigh, ont presque toujours apporté des contributions à la fois en optique et en acoustique.
C'est cette approche que Bernard Valeur a repris dans la rédaction de ce remarquable ouvrage qui présente, d'une façon très claire et très pédagogique, les analogies entre sons et lumière. Il nous brosse les très nombreuses applications de ces deux types d'ondes: laser et saser, sonar et lidar, miroir acoustique à retournement temporel et miroir à conjugaison de phase optique, holographie optique et acoustique, échographie médicale ultrasonore ou optique, thérapie par ultrasons ou par la lumière, photochimie et sonochimie, etc.
Dans une seconde partie, l'auteur nous montre comment ces deux types d'ondes peuvent être couplés pour créer de nombreux phénomènes et dispositifs connus ou moins connus.
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Vasiliu A. (1997), Du diaphane: image, milieu, lumière dans la pensée antique et médiévale, Paris, J.Vrin
Etudes de philosophie médiévale. BPI Pompidou
Emprunté au vocabulaire de la lumière et assimilé au domaine de la pensée, le diaphane désigne pour Aristote, son inventeur, une nature commune à tout milieu dans lequel la vue et la visibilité des choses s'achèvent en regard récepteur et en image reçue du monde diurne. Car, il ne suffit pas qu'il y ait de la lumière et du "solide" pour que le monde puisse être vu dans ses couleurs et connu sous ses formes et ses espèces/il faut aussi qu'il y ait du diaphane, c'est-à-dire un tertium quid qui relie les choses entre elles et ouvre à travers lui la porte de la réception sensible et de l'entendement. Dès lors, la notion de diaphane en vient à imprégner tacitement toute la représentation du monde sous son double aspect sensible et intelligible/il s'opère là une véritable "mutation" du physique au métaphysique.
Le livre retrace les contours fuyants de cette notion qui, oubliée en tant que "fiction" philosophique depuis près de cinq siècles, fut néanmoins l'un des concepts opératoires de l'esthétique et de la noétique d'inspiration aristotélicienne/il cherche également ses sources dans la théorie cosmologique platonicienne et dans la mise en oeuvre d'un genre intermédiaire qui, paril au diaphane, assure une médiation entre des "réalités" considérées comme ontologiquement distinctes. Relayant, à l'exemple du rayon, la participation lumineuse et la similitude, le diaphane sert non seulement à définir la naissance des couleurs, mais détermine plus largement la compréhension du rôle et du statut accordés par la pensée médiévale à l'image - seuil de la lumière et passeur de l'être invisible à sa révélation sensible.
p.41-41, extrait: "Appartenant à la très riche famille de mots que possède le grec pour exprimer, avec toutes les nuances et les distinctions possible, la phénoménalité de la lumière dans le monde physique - termes rendus en français par brillance, luminosité, éclat, rayonnement, clarté, lueur, transparence, limpidité, mais aussi étincelle, scintillement, luisance, éblouissement, lumineux, flambayance, chatoiement etc. - le diaphane désigne une rencontre particulière de la lumière et des corps et un certain mouvement qui accompagne l'action de la lumière, c'est-à-dire son énergie illuminative, pénétrant au sein d'une matière "perfectionnée" par la réception du lumineux."
Ce texte peut contenir de nombreuses indications. Il faudra prévoir du temps pour l'analyser.
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Wright D. (2005), Manuel d'architecture naturelle, Marseille, Parenthèses
Des raisons d'employer l'énergie solaire passive, des explications simples sur les propriétés physiques de l'énergie et, la façon de l'utiliser et de la conserver. Comment faire un bilan climatique avant d'implanter une maison/comment la dessiner et choisir ses matériaux.
Français Bibliothèque du centre Pompidou
Etude des aspects de conception des bâtiments par rapport à la géographie du site, le choix des matériaux, de l'orientation, des types d'ouverture et de ventilation. Avec des croquis.
" Les choses changent. Les rêves et les visions d'aujourd'hui seront peut-être la réalité de demain. Nous pourrions faire un usage plus simple des technologies modernes. L'architecture et les installations climatiques devront changer, tout autant qu'évoluent nos idées sur l'utilisation de l'énergie. Les possibilités de capter les énergies passives naturelles pour alimenter notre cadre de vie sont immenses. " David Wright
Table
1. Ethique et energie
10une histoire véridique
14 citoyens solaires
20une attitude passive
2. Architecture et microclimat
32 caractéristiques du paysage
48caractéristiques du climat
56grands catclysmes
57présence de l'homme
58régionalisme
3. Les outils naturels du projet
62facteurs thermiques
76facteurs solaires
90déperditions
122 apports
144stockage thermique
166protections solaires
190ventilation
202Climatisation
4. Utilisation des outils218
5. Regards sur l'avenir228
Bibliographie240
Index243
Ce livre commence par un plaidoyer typiquement américain en faveur d'un changement de nos mentalités dans nos rapports avec la nature. Certes, ce plaidoyer introductif est bien d'actualité: une meilleure connaissance des phénomènes naturels aideraient nos contemporains à vivre mieux et plus simplement...en harmonie avec le monde extérieur, en prise directe avec l'environnement. L'auteur développe tout au long du livre la connaissance de ces phénomènes naturels qui vont devenir pour l'architecte et pour l'habitant les matériaux du confort intérieur de l'architecture de soleil.
p.86 : "La définition légale des droits au soleil et des masques créés par les propriétés voisines, que ce soit à cause de la végétation naturelle ou du fait de l'homme, devient une question importante. L'utilisation de la lumière solaire devrait être un droit constitutionnel/mais il s'agit là d'un sujet juridique qui, en dernier ressort, dépend du législateur."
"Manuel" traitant principalement l'architecture solaire, donc le coté thermique. Traite peu la lumière. 1 petite page parle de la lumière de façon générale, des masques (extrait ci-dessus), cône d'ensoleillement?
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Van Uffelen Ch. (2012), Lumière et architecture, Paris, Citadelles & Mazenod
123 projets d'architectes et de designers sont présentés, accompagné d'un plan, pour leur créativité en matière d'éclairage naturel ou artificiel.
Français Bibliothèque de l'ENSAPVS, Centre Pompidou
En architecture, la lumière est une composante fonctionnelle et esthétique majeure. Elle est indispensable à la mise en valeur d'un édifice ou d'un intérieur. Ces dernières années, son utilisation est devenue plus créative, plus vivante que jamais, grâce, entre autres, à des innovations technologiques révolutionnaires. Non seulement ces progrès ont permis une approche plus artistique du domaine, mais le design de l'éclairage est devenu partie prenante des concepts d'économie d'énergie. Abondamment illustré, Lumière & architecture présente 123 projets d'architectes et de designers dans lesquels l'emploi de la lumière, naturelle ou artificielle, joue le premier rôle. Du showroom C42 de Citroën à Paris à la tour de contrôle aérien à Vienne, en passant par le Supperclub à Singapour, le GreenPix, mur communicant à bilan énergétique neutre, à Pékin, la chapelle de l'université Ave Maria de Naples (Floride), la joailleire Koukjian à Beyrouth et le siège local de Deloitte à Copenhague..., toutes les réalisations possibles et imaginables en matière de création d'éclairage sont ici abordées.
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Vergés M. (2007), Light in architecture, Anvers, Tectum
Illustration du rôle de la lumière en architecture,au travers d'exemples de projets rassemblés en trois parties : la lumière naturelle, la lumière artificielle et l'éclairage extérieur : maison individuelle par Eldridge Smerin, centre chorégraphique par Ricciotti, musée par Nouvel, hôtel par Un Studio, Square Dali par F. José Mangado Beloqui, pont du millénium de Gateshead par Wilkinson Eyre, éclairage du canal Saint-Martin pour la nuit blanche en 2003 par Yann Kersalé, etc.
Anglais Bibliothèque de l'ENSAPVS -
Yancey K J., (2010)The daylighting disign process, best2 the best conference.
Les technologies d'aujourd'hui offrent aux architectes et aux ingénieurs un large éventail d'outils pour favoriser l'utilisation de l'éclairage naturel au cours de la phase de conception d'un projet. Cependant, le succès d'une construction éclairée par le soleil revient toujours à un équilibre délicat entre art et science. Des quantités massives de données peuvent être générées par les modèles informatiques sophistiqués d'aujourd'hui, mais comment les utiliser? Comment transformer ce flot de donné en décision de conception pour notre projet ? Se fier aveuglément à des indicateurs simplistes comme le facteur de lumière du jour ou l'indice d'éblouissement ne produira pas forcement un environnement lumineux convenable et sûrement pas une belle architecture. Par conséquent, il est essentiel d'utiliser toute la technologie disponible avec sagesse.
Cet article reprend les étapes clés des phases de conception d'un bâtiment en présentant quelques outils pour faciliter l'utilisation de la lumière naturelle. Une série d'indicateur est fournie mais très peu définie. Internet
INDICATEURS
Facteur de lumière du jour (daylight factor)
Indice d'éblouissement (glare probability indices)
Autonomie lumineuse (daylight autonomy)
Définition : représente le pourcentage d'heures de travail durant lequel la lumière du jour est suffisante pour effectuer une tâche donnée.
Eclairement utile (Useful Daylight Illuminance (UDI)
Saturation de lumière du jour (Daylight Saturation)
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Wall M., Bülow-Hübe H., (2001) Solar protections in building.,ISSN 1103-4467, Lund, Sweden
L'objectif de l'étude est de déterminer, par le calcul et par mesures expérimentales, les caractéristiques physiques de plusieurs types de protections solaires (extérieurs uniquement), afin de pouvoir prédire leur impact sur la consommation énergétique des systèmes de refroidissement. Le livre détaille les protocoles expérimentaux mis en oeuvre pour la mesure de ces propriétés, ainsi que le développement d'un code permettant de calculer les gains énergétiques liés à l'utilisation de tel ou tel protection. Ce code est confronté à des mesures expérimentales réalisées en chambre climatique. La problématique liée à l'utilisation de protection solaire n'est étudiée que d'un point de vue énergétique, cependant cette étude a été menée il y'a plus de 10 ans et s'ouvre sur la nécessité de prendre en compte les problèmes liés à l'éclairage. http://www.thedaylightsite.com
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Versage R., Melo A-P. & Lamberts R., Impact of different daylighting simulation results on the prediction of total energy consumption. Fourth National Conference of IBPSA-USA New York City, August 11 - 13, 2010, New York
Cet article met en évidence les différences obtenues lors de la simulation d'un même projet sous deux programmes : EnergyPlus et Daysim. Plusieurs contrôles de l'éclairage sont testés et l'énergie totale consommée par le bâtiment sert de comparaison. Internet
INDICATEURS :
Autonomie lumineuse (daylight autonomy)
Définition : pourcentage d'heures occupées par ans durant lesquelles un niveau d'éclairement minimum est maintenu seulement par la lumière naturelle. (Reinhart and Morrison, 2003)
Eclairement utile (Useful Daylight Illuminance)
Définition : en corrélation avec l'autonomie lumineuse, l'éclairement utile tend à déterminer quand le niveau d'éclairement naturel peut être considéré comme utile c'est-à-dire ni trop sombre (<100lux), ni trop lumineux (>2000 lux). L'éclairement utile défini donc, à la différence de l'autonomie lumineuse, une valeur seuil haute qui conduit à un désagrément visuel ou thermique. (Nabil and Mardajevic, 2006).
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Webinar Advanced Buildings (Breaking Barriers to Integrated Daylighting and Controls: New Design Solutions for Maximum Energy Performance)
1ere conférence: Limitation des consommations de lumières électriques dans les bâtiments new-yorkais et impact sur les consommations et les appels de puissance des bâtiments.
2ème conférence: Mise en ligne d'un guide de conception d'espaces types ( http://www.advancedbuildings.net/daylighting-pattern-guide) à partir de nombreuses études réalisées sur radiance. Analyse de la luminosité dans des bâtiments existants et comparaison avec résultats simulés. Résultat de radiance couplé à un rendu réaliste (Photosphère http://www.anyhere.com/) -
Velds M. (1999), Assessment of lighting quality in office rooms with daylighting systems, Delft, B'ulah Print
Ce rapport de thèse de doctorat détaille des méthodes d'évaluation de la qualité de l'éclairage naturel dans des bureaux pour divers types de compléments vitrage
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VAN UFFELEN Chris (2010). Stations. Berlin, Allemagne : BRAUN Publishing AG, 254p. ISBN 978-3-03768-044-5
Ce receuil de projet de gare ne décrypte pas nécessairement les projets mais permet de donner une vision d'ensemble des traitements de la lumière naturelle dans les gares et les stations. L'interet de ce livre est qu'il présente avec les photos les plans et les coupes des projets. Ceci permet d'interroger la relation entre la phase de conception et la réalité de la mise en oeuvre de la lumière naturelle dans ce type d'édifice où les économies d'énergies prennent une toute autre ampleur de par l'échelle des bâtiments. De plus certains projets encore non réalisés ou en cours de travaux sont présentés par les images de synthèse de concours qui au regard des photos des projets existant font apparaître le fossé qui sépare les outils de simulation des grandes agences internationales d'architecture et la réalité de la mise en oeuvre. Concrètement ont perçois un réel manque d'atmosphère. Bibliothèque TH1 - Villien
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Zumthor P. (2006), La lumière dans le paysage, Penser l'Architecture, Basel, Birkhauser, pp. 98-93
Vue poétique sur la lumière naturelle sur la terre, l'ombres et les lumières artificielles qui partent vers le cosmos.
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Roditi D. (2011), Ventilation et lumière naturelles, Paris, Eyrolles
Une fenêtre n'est pas qu'une source de déperditions thermiques et la ventilation naturelle n'est pas simplement un courant d'air. Aussi, faut-il réévaluer l'importance des liens, entre l'intérieur et l'extérieur d'un logement, car la lumière du jour et la qualité de l'air influent sur nos rythmes biologiques et notre bien-être." Outre les aspects techniques traités dans ce livre une grande place est donnée à l'imaginaire qui l'habitat à notre environnement immédiat. La lumière et la ventilation naturelles, comme le soleil et le vent sont des éléments essentiels au confort.
Français BNF Tolbiac
Dans la première partie du livre est montrée quelle a été l'importance de la gestion correcte des phénomènes naturels dans l'amélioration du confort de nos logements. Cependant, les avancées techniques liées au bon sens sont souvent remplacées par la facilité de solutions mécaniques. La seconde partie de cet ouvrage permet de constater que:
- La lumière et la ventilation naturelles font partie de l'architecture contemporaine,
- Il y a des solutions naturelles adaptées aux économies d'énergie exigées par les nouvelles réglementations;
- certains équipements, comme les ventilateurs mécaniques qui sont actuellement destinés à économiser de l'énergie, deviennent contre-productifs dans le cas des bâtiments à basse consommation.
Le livre est surtout concentré sur les ambiances thermiques plutôt que lumineuses. Il traite l'architecture solaire passive (ou est expliqué le principe du mur trombe).
p.52: "Le confort est défini comme le niveau de satisfaction ressenti dans un lieu. La notion est complexe car elle fait intervenir des sensations personnelles qui peuvent varier d'une personne à l'autre. Une part importante de cette notion dépend de la température ou, plus précisément, du bien-être thermique. Les autres aspects concernent l'humidité et la qualité de l'air, la lumière naturelle en fonciton des besoins, le bruit et les odeurs...
Les études de confort sont souvent limitées aux questions thermiques, car celles-ci peuvent être modélisées suivant l'activité physique, l'habillement et les modifications de la température ambiante. Les sensations "trop froid" ou "trop chaud" sont radicales, mesurables et relativement faciles à corriger. En revanche, la qualité de l'air ou le niveau d'éclairage naturel suivant les heures de la journée sont des aspects du confort plus difficiles à cerner.
Le chapitre 10 est intéressant: Comportement de la lumière naturelle.
p.59: Toutes les pièces d'un logement doivent recevoir la lumière du jour et il est souhaitable de voir le ciel à travers les fenêtres en appliquant quelques principes:
- Ouvrir largement les cuisines, coins repas et pièves de séjour. Ce sont les lieux où nous passons la plupart de la journée. Concevoir un espace bien éclairé dans chaque chambre, surtout pour l'épanuissement des enfants. Les chambres sont pour eux des lieux où jouer, lire et faire leurs devoirs.
- Prévoir une fenêtre dans la salle d'éau, essentielle pour assurer la ventilation naturelle.
La RT 2012 modifie le rapport traditionnel entre les dimensions des fenêtres et la surface au sol. Désormais, la surface minimale de baie doit être d'un sicième de la surface habitable du logement. On favorise l'éclairage naturel sachant que les fenêtres actuelles ne sont plus des sources majeures de déperditions thermiques. Par ex. dans une pièce de 18m on devrait prévoir une ou plusieurs fenêtres avec une superficie totale qui dépasse 3m. Ce genre de règle simple n'a de sens que si l'on tient compte de la configuration de la pièce, de l'emplacement de la fenêtre et bien sûr de son orientation. De plus, la réglementation thermique tient compte des protections solaires qui deviennet partie intégrante du composant fenêtre. Normalement, on n'étudie pas l'éclairage naturel dans un logement. L'architecte ou le constructeur applique une règle de dimensionnement pour les fenêtres sans perdre trop de temps. C'est pour cette raison qu'il est utiles de savoir comment la lumière du jour va intervenir chez soi. D'abord, il faut comprendre la différence entre l'éclairage par ciel couvert ou par ciel clair. Ensuite, il faut tenir compte de l'effet du rayonnement solaire suivant l'orientation des fenêtres.
p.61. Lumière naturelle diffuse: Définition et schéma FLJ.
Tableau indicatif liant le FLJ avec les activités possibles (voir fichier pdf).
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Revue d'esthétique (2000), De la lumière, no.37, 2000, Ed. Jean Michel Place
à l''heure où la lumière constitue la matière première de l'art contemporain, la Revue d''esthétique s''interroge sur ses significations historiques et symboliques. Par ses études synthétiques et ses analyses monographiques, " De la lumière " propose une réflexion théorique ouverte sur les enjeux de l'art d''aujourd''hui.
Français BPI Pompidou p.5: "Que la lumière constitue le foyer où se rejoignent les deux versants d'une pensée de l'art n'a rien de surprenant: sa formidable charge symbolique aux infinies ramifications historiques et culturelles se confond naturellement avec sa réalité physique dont on rappellera qu'elle est la simple condition du visible. Interroger les oeuvres à partir des qualités de lumière qu'elles expriment c'est, à coup sûr, susciter des analyses fécondes, explorer des sentiers multiples.".
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"Mais la thématique de la lumière ne bénéficiait pas encore d'un intérêt dépassant les cercles universitaires comme en témoigne aujourd'hui tout un pan de l'art contemporain auquel se rajoutent ici plusieurs articles.
Deux facteurs parmi bien d'autres peuvent justifier cette sensibilité nouvelle: l'envahissement des technologies dans la vie quotidienne et l'essor de l'art vidéo. C'est-à-dire deux faces d'une pratique qui fait de l'écran lumineux un lieu d'action. Action concrète pour le premier, action symbolique pour le second, qui, sommé de se démarquer du cinéma et de la télévision, doit impérativement s'approprier le temps et l'image du spectateur. Ce numéro aurait pu ainsi interroger l'état de surexposition qui caractérise notre société. ...
L'approche choisie ici pour étudier les effets et les significations de la lumière n'a pas voulu sacrifier à l'actualité immédiate. Les artistes dont il est question - de Léonard à Rothko, du Bernin à Oldenburg, de Turner aux calligraphes chinois - appartiennent à des lieux et des contextes différents. Pourtant l'ensemble des textes réunis - et c'est par là qu'ils appartiennent à leur époque - envisagent, pour la plupart, la lumière comme le lieu de l'événement, comme la trace d'une figure éphémère/bref, comme l'inscription visible de la temporalité. On verra ainsi chaque oeuvre abordée se rapporter à un état différent de la lumière. Eclair, éblouissement, nuée, halo, contraste, apparition, mouvement et aura sont à entendre comme autant de modalités différentes du déploiement de l'oeuvre.
On aura compris que la conception de la lumière comme puissance en acte est indissociable d'une conception dialectique qui la considère dans sa polarité avec l'obscurité. Exception faite des visions religieuses qui posent la lumière comme un absolu désincarné et immatériel, le champ mental et sémantique que suggère son usage métaphorique et symbolique implique un dispositif visuel proche des modèles imaginés à Corinthe et à Athènes. A la croisée des chemins entre l'art et la philosophie, entre le sensible et le spéculatif, des textes théoriques révèlent, d'un antre mythique à l'autre, des passages/ainsi la contribution "Les ténèbres comme oubli esthétique" est à retenir comme une réflexion inséparable de la cécité de son auteur. C'est dire que ce numéro appelle autant à la présence lumineuse des oeuvres qu'à la force des idées.
p.7 Les obscures évidences de la lumière: "Qu'est-ce que la lumière? Il y a plus de cinquante ans, j'ai lu l'Essai sur les éléments principaux de la représentation, du philosophe idéaliste français Octave Hamelin. L'auteur prétendait donne une idée de la lumière à une personne qui ne l'aurait jamais perçue, à un aveugle de naissance/il s'agissait pour nécessaire à la formation de certaines idées, dont il se faisait fort d'opérer la "synthèse". Hamelin proposait de dire à cet aveugle que la lumière est "de l'etendue compénétrable en tous sens". L'exemplaire de bibliothèque que je lisais avait été déjà lu par un précédent étudiant, qui avait écrit au crayon dans la marge: "L'ennui, c'est que cette prétendue définition est valable aussi pour l'obscurité". Fon de l'idéalisme absolu. On ne peut remplacer l'expérience.
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Science & Vie: Hors Série (1994), Voyage au coeur de la Lumière, Mars 1994, no. 186
Numéro hors série de la revue Science & Vie consacré à la lumière. Les articles qui composent ce numéro donnent le point de vue des hysiciens, ingénieurs, médecins et biologistes.
Français
Ce numéro ce trouve sur support Microfilm, côte: Science et vie S1/94 à demander à l'accueil Science, Médecine (05) au Niv 2 BIP Pompidou BPI Pompidou Une Fondamentale Etrangeté:
"La lumière, contrairement à ce que l'on entend répéter, n'est pas à la fois onde et corpuscule. Elle prend selon l'expérience tantôt l'aspect d'une onde (phénomène continu), tantôt celui d'un corpuscule) phénomène disontinu). Elle n'est donc en nature ni l'une, ni l'autre, ce qui ne gêne pourtant pas le physicien". Ph. Grangier
Article sur la nature de la lumière et les découvertes scientifiques qui y sont liées.
Lumière d'ingénieuurs.
Informatique, fibres optiques, autoroutes optiques, solutions de compromis au coeur des ordinateurs.
Numéro intéressant car il étudie les relations de plusieurs domaines avec la lumière et donne une vision assez globale, mais il n'y pas de présence d'indicateurs et d'indications qui nous intéressent, le rapport avec l'architecture n'y est pas traité. Point de vue scientifique/physique dominant.
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Roulet C.-A. (1987), Energétique du bâtiment, Lausanne, Presses polytechniques romandes
Cet ouvrage de synthèse offre une approche interdisciplinaire de l'énergétique du bâtiment et des contraintes posées par la gestion de l'énergie dans la conception du bâtiment. Conçu en deux volumes, il permet d'appliquer les connaissances acquises, grâce aux nombreux exercices accompagnés de leur solution. BPI Pompidou
Lien
vol 1:
Etudiants des 2e et 3e cycles universitaires, ingénieurs praticiens.
Contenu: Eléments de météorologie et de climatologie - Phénomènes de transport - Thermique du bâtiment - Installations techniques.
vol 2:
La gestion de l'énergie, qui a été oubliée entre 1950 et 1973, a amené une contrainte de plus dans la conception du bâtiment. Cette forte contrainte a rendu les problèmes traités par la physique du bâtiment plus aigus, moins faciles à résoudre mais plus intéressants. Ainsi, les connaissances nécessaires pour résoudre ces problèmes de façon efficace forment un ensemble que l'on peut appeler "Energétique du bâtiment".
Pour étudier le fonctionnement énergétique de l'ensemble du bâtiment, il est important, non seulement de posséder des connaissances de base sur la physique et la météorologie, sur les techniques et les matériaux de construction et sur le fonctionnement du bâtiment, mais encore de maîtriser les paramètres relatifs au concept de confort, à l'acoustique ou à l'éclairage...
Conçu en deux volumes, cet ouvrage de synthèse présente ces divers éléments à l'intention des étudiants et des ingénieurs concernés par l'Energétique du bâtiment. Il leur permettra aussi d'appliquer les connaissances acquises puisque l'auteur propose, à titre d'exemple, de nombreux exercices accompagnés de leur solution.
Contenu:
Acoustique - Eclairage - Notion de confort - Energétique globale - Mesures in situ - Bibliographie - Annexes - Solutions des exercices.
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Schittich Ch. et al. (2001), Construire en verre, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes
Le verre offre la possibilité d'ériger des bâtiments légers, transparents et ouverts, Il a modifié les rapports entre l'intérieur et l'extérieur ainsi que la relation de l'homme avec son habitat, la lumière et la nature. C'est ce qui explique que, parmi l'ensemble des matériaux, le verre occupe une place privilégiée dans l'architecture.
Français BPI Pompidou Le verre occupe depuis toujours une place à part dans l'architecture grâce aux possibilités uniques qu'il offre pour la construction de bâtiments légers, ouverts et lumineux. Mais les formidable développements dont il a récemment fait l'objet ont suscité un tel engouement de la part des ingénieurs et architectes qu'il est devenu le matériau de prédilection des constructeurs d'aujourd'hui. En satisfaisant aux exigences de sécurité et de protection contre l'incendie, ou en donnant la possibilité de construire des façades aux transparences modulables ou utilisables comme vecteurs d'informations grâce à l'emploi d'hologrammes, le verre a démontré qu'il pouvait s'adapter aux besoins modernes et faire preuve de remarquables capacités d'innovation. La nouvelle palette de possibilités présentée par ce matériau a fait naître une très forte demande d'informations de la part des architectes et des planificateurs, et c'est afin de répondre à leurs besoins que cet ouvrage a été conçu. Ses 330 pages traitent de manière exhaustive des diverses possibilités créatives et constructives offertes par le verre, des propriétés et des aspects physiques de ce matériau comme de son comportement sous différentes sollicitations. Il consacre par ailleurs une large place aux possibilités d'économie d'énergie réalisables par une utilisation appropriée du verre ainsi qu'un vaste éventail de détails sur les techniques de fixation et de construction, et des solutions applicables au quotidien comme l'intégration de fenêtres courantes dans un mur de bois ou de briques apparentes.
Ouvrage dédié aux Architectes et ingénieurs civils (professionnels comme étudiants), bureaux d'études, enseignants et entrepreneurs.
p.41: Clarté et obscurité - Verre et lumière "Un éclairage uniforme des pièces intérieures dû à un vitrage généreux ne se traduit pas forcément par une perception plus intense de la lumière. On obtient des effets nettement plus saisissants en jouant sur le contraste entre la clarté et l'obscurité par les biais de petites fenêtres ou d'étroites fentes dans les murs dont la disposition et la répartition ont une influence primordiale sur la qualité du volume, l'effet de relief et la plasticité. Des verres de couleur, comme autrefois dans les églises médiévales ou sur les fenêtres de style ARt Nouveau, y sont du plus bel effet." (illustré avec la chapelle de Ronchamp) INDICATION
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Taieb G., Vetter R. (2007), La lumière à ma portée: Du soleil au laser: la lumière dans tous ses états, Toulouse, Cepaduès
Présentation des aspects ondulatoire et corpusculaire de la lumière, ainsi que les phénomènes physiques et chimiques liés à sa propagation et à ses interactions avec la lumière. Description des sources de lumière naturelle courantes et les sources nouvelles, avec leurs applications.
Français BPI Pompidou
Dans cet ouvrage, les deux aspects ondulatoire et corpusculaire de la lumière sont exposés de façon simple et illustrée, de même que les phénomènes physiques et chimiques liés à sa propagation et à ses interactions avec la matière. Les sources de lumière naturelle courantes et les sources nouvelles (LEDs, LASERs) sont décrites, avec leurs applications à l'environnement, à l'industrie, à la médecine, aux télécommunications et de façon plus générale à la vie quotidienne. Sont également décrites quelques expériences de physique en laboratoire. En annexe sont présentés des modèles et des calculs élémentaires relatifs à des phénomènes optiques fondamentaux, ainsi que quelques données photométriques courantes.
Cet ouvrage retrace avec simplicité les débats qui ont agité et parfois opposé les plus grands physiciens des siècles passés au sujet de la nature des rayons lumineux: partent-ils de l'oeil ou bien de l'objet observé? Sont-ils constitués d'ondes comme celles qu'on observe à la surface d'un lac troublée par le jet d'une pierre, ou bien proviennent-ils de particules émises par la source de lumière? Et peut on influer sur la vitesse de propagation des signaux lumineux? Pour répondre à ces questions et à bien d'autres, les auteurs nous entraînent d'abord dans une description simple mais rigoureuse de la propagation des champs électromagnétiques qui constituent l'onde lumineuse. Ils exposent ensuite les principes de leur émission à partir des atomes et des molécules de la matière. Les bases de la physique atomique sont exposées en quelques schémas. Nous sommes alors prêts à naviguer dans toutes les gammes de longueurs d'ondes, allant des rayons gamma ou ultraviolet utilisés en imagerie médicale, aux ondes radar qui servent à localiser les objets métalliques, spectre électromagnétique. Les auteurs, qui utilisent très peu de formalisme, nous font comprendre, en s'aidant de multiples dessins et photographies, des phénomènes aussi divers et complexes que la diffraction, l'émission laser ou l'holographie. Et ce n'est pas l'un des moindres avantages de ce livre que de nous donner presque à chaque page des ordres de grandeurs, comme autant de clefs pour appréhender les phénomènes d'émission et de propagation de la lumière à toutes les échelles, de l'atome au cosmos.
Dans une seconde partie les auteurs s'attachent à nous présenter la grande variété des sources de lumière, des plus lointaines comme notre Soleil aux plus familières comme les lasers de nos lecteurs de CD et DCD ou les diodes électroluminescentes que l'on trouve dans les lampes de poche, les témoins lumineux ou les feux de signalisation routière. Ici encore les échelles indiquées pour les phénomènes étudiés nous sont d'une grande aide. La prodigieuse technologie qui sous-tend toutes ces applications est présentée avec élégance par les auteurs, qui font également un détour fascinant par quelques exemples des recherche fondamentales actuelles où la lumière joue un rôle primordial, tel le refroidissement des atomes par laser ou encore le contrôle en temps réel des réactions chimiques avec des impulsions lumineuses ultra brèves.
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Trinh X. T. (2007), Les voies de la lumière: physique et métaphysique du clair-obscur, Paris, Fayard
Qu'est-ce que la lumière ? Comment l'oeil fonctionne-t-il et reçoit-il la lumière ? Comment le cerveau traite-t-il les informations de la lumière et se représente-t-il le monde ? Quels sont les objets de lumière et ceux qui en sont dépourvus ? L'ouvrage explore la dimension scientifique de la lumière, mais aussi ses dimensions artistiques, esthétiques et spirituelles.
Français BPI Pompidou
Tring Xuan Thuan: "La lumière nous lie au cosmos. Mais elle n'est pas seulement essentielle à l'astronome. Nous somme tous ces enfants. Celle qui vient du Soleil est source de vie. Qu'elle soit naturelle ou artificielle, la lumière nous permet non seulement de contempler le monde, mais aussi d'interagir avec lui et d'y évoluer. Elle ne donne pas seulement à voir, elle donne aussi à penser. Des temps les plus reculés jusqu'à nos jours, la lumière a toujours fasciné l'esprit des hommes, qu'ils soient scientifiques, philosophes, artistes ou religieux. J'ai voulu retracer ici l'histoire épique des efforts que l'homme a fournis pour pénétrer au coeur du royame de la lumière et percer ses secrets. J'ai désiré explorer non seulement les dimensions scientifiques et technologiques de la lumière, mais aussi ses dimensions esthétiques, artistiques et spirituelles. J'ai souhaité étudier non seulement la physique de la lumière, mais aussi sa métaphysique. Mon dessein a été de savoir comment la lumière nous permet d'être humain."
L'ouvrage est entièrement dédié à la lumière, a son univers et aux émotions qu'elle génère.
Beaucoup d'indicateurs peuvent être présents, il faut prévoir du temps pour analyser ce texte volumineux. 787 pages
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Schleifer S. (2010), Lumière et architecture, Paris, Place des Victoires
Une sélection de projets montrant la place de la lumière dans l'architecture contemporaine accompagnée d'explications techniques et de croquis d'architecte. Sous des angles divers, sont montrées les qualités offertes autant par la lumière naturelle que par la lumière artificielle, à l'extérieur comme à l'intérieur.
Livre porté essentiellement par des photos (90%)
Anglais/Français/Italien/Allemand/Neerlandais/Espagnol Bibliothèque du centre Pompidou
Les projets sélectionnés pour ce livre ont été conçus à partir d'idées sur la forme que doit prendre la lumière dans un certain espace. Chacun d'eux présente un concept d'éclairage spécial et unique, développé dans l'intention de transmettre des émotions, une expression artistique ou des informations, ou pour configurer un espace grâce à la lumière, aux volumes, aux couleurs et aux ombres. Dans leur pluralité, ils affirment tous la valeur essentielle de la lumière dans la création de l'espace architectural.
Le livre est un grand catalogue de projets travaillant principalement avec la lumière artificielle, peu de présence de lumière naturelle car les sujets principaux du livre sont des espaces urbain ou des façades.
Peu de texte qui accompagne les images, qui restent pourtant belles, mais pas d'intérêt dans le cadre de notre recherche.
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Schittich Ch. (2003), Architecture Solaire: Stratégies, Visions, Concepts, Basel, Birkhäuser
Les aspects de l'architecture solaire : le point sur les concepts et la technologie actuelle puis l'étude d'une quinzaine de bâtiments de différentes fonctions (habitat, bâtiments publics, bureaux) mettant en oeuvre l'utilisation de l'énergie solaire. en partant de l'urbanisme de stratégies passives ou actives, jusqu'aux mises au point de nouveaux systèmes et de nouveaux matériaux, tous les aspects de l'architecture solaire sont passés en revue.
Français Bibliothèque du centre Pompidou, ENSAPVS
Concevoir avec le climat au 21e siècle. Présentation des outils et des techniques qui permettent de comparer les différentes possibilités et de choisir les solutions adaptées à chaque projet. Des articles spécialisés et une série d'exemples parfaitement documentés illustrent clairement les différents partis: qu'il soit question de l'intégration réussie de modules photovoltaïques dans l'enveloppe du bâtiment, de déviation intelligente de la lumière naturelle, de gains thermiques ou de stockage de la chaleur en façade ou dans des réserves souterraines, ce volume passe en revue différentes solutions innovantes de haut niveau jusqu'à leurs détails à grande échelle.
- L'ouvrage de Reference pour une architecture adaptée à son environnement: tous les aspects de l'architecture solaire sont traités dans un seul ouvrage.
- L'architecture solaire comme travail d'équipe: des articles de fond soulignent l'importance de processus de conception globaux.
- L'architecture solaire comme travail d'équipe: des articles de fond soulignent l'importance de processus de conception globaux.
- Les exemples internationaux: les choix techniques et formels sont présentés avec soin dans les documentations consacrées aux différents exemples.
p.56: Chapitre consacrée à la lumière naturelle
INDICATEURS
Quotient d'éclairage naturel
Définition : cet indicateur n'est qu'une autre façon de nommer le facteur de lumière du jour. Il est défini de la même façon que le FLJ : c'est le rapport de l'intensité lumineuse horizontale à l'intérieur à l'intensité lumineuse horizontale en extérieur par ciel couvert selon la norme DIN 5034.
Selon la norme DIN 5034, le minimum absolu du quotient d'éclairage naturel est de 0,9% dans un séjour éclairé par un seul coté.
D'après les études de Kramer, Heinrich et Cakir, Ahmet, la synchronisation de l'horloge interne chez l'homme nécessite un éclairement vertical sur l'oeil de 2500 lux au minimum pendant plusieurs heures dans la journée. Cependant les valeurs seuils d'éclairement fixées par les normes et les labels se basent uniquement sur le rendement visuel et non sur le rythme circadien c'est-à-dire le rythme biologique influençant l'organisme. Ces valeurs stagnent donc à 500 lux pour des immeubles de bureau. Produire une quantité de lumière de 2500 lux uniquement à l'aide de l'éclairage artificiel serait irréaliste en termes de consommation énergétique. De plus l'éclairage artificiel dont le spectre de longueur d'onde est bien plus faible que celui de la lumière naturelle, n'est pas de suffisamment bonne qualité pour avoir une influence positive sur la production hormonal de l'homme.
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Tanizaki J. (1993), Eloge de l'ombre, Paris, Publications Orientalistes de France
Réédition d'un opuscule publié en 1933 dans lequel Tanizaki, écrivain japonais renommé, livre ses réflexions sur la conception japonaise du beau, liée à l'obscurité... Bibliothèque de l'ENSAPVS
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Slessor C. (1997), Eco-Tech: Sustainable Architecture and High Technology, Londres, Thames & Hudson
Héritière de l'architecture high-tech des années 80, l'architecture "eco-tech" prend davantage en compte l'environnement, les économies d'énergie. Cet ouvrage organise en six chapitres (expression structurelle, sculpture par la lumière, soucis d'énergie, réponses urbaines, connections, symbolisme civic) présente une quarantaine de bâtiments construits entre 1991 et 1996 en Europe et au Japon. Bibliothèque de l'ENSAPVS
Depuis le milieu du 19e siècle moderne, la technologie industrialisée a été un facteur dans la conception architecturale. Dans les premières années d'expérimentation, la technologie a été utilisée pour exprimer les possibilités de production de masse, mais, ces dernières années les architectes se sont orientés vers l'utilisation de la technologie pour répondre à l'environnement dans lequel le bâtiment s'inscrit.
Le livre présente 40 projets couvrant les années 1991 - 1996. L'introduction est utilisée pour définir un cadre dans lequel les bâtiments seront analysés. Les projets représentent quelques-uns des architectes les plus connus et les cabinets d'architectes de la fin du 20e siècle, y compris S. Calatrava, R. Piano Building Workshop, Itsuko Hasegawa et Nicholas Grimshaw & Partners, pour n'en nommer que quelques-uns. Chacun des bâtiments comprend une description d'une page du projet et comment il a résolu, ou a répondu à son environnement, comment exploiter le mouvement thermique à l'intérieur du bâtiment et comment répondre aux préoccupations des l'éclairage naturel et du climat. En plus de ces brefs essais, les projets présentés sont illustré par des photographies, des coupes, des plans de sites, les plans d'étage, des détails et des élévations/bien que chaque projet n'est pas illustrée par tous ces différents moyens.
Deux chapitres fournissent les noms des différentes personnes impliquées dans chaque projet,. "Renseignements sur le projet" donne les noms des architectes, les membres de l'équipe de projet, ingénieurs structurels, et dans certains cas géomètre, paysagiste, et ingénieur civil.
Le chapitre suivant donne très de brèves biographies de chaque architecte vedette dans le livre. En outre, il y a aussi une brève bibliographie allant de monographies sur les architectes spécifiques à celles qui traitent de préoccupations mentionnées dans ce livre.
Ce n'est en aucun cas un ouvrage exhaustif sur le high-tech et la conception durable/cependant, il s'agit d'une bonne introduction à certaines des questions et des projets liés à la discipline.
Pas de présence d'indicateur, la question de la lumière est traitée de façon générale.
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Shen H., Tzempelikos A. Daylighting performance of offices with controlled shades, ISBN: 978-1-61804-022-0, pp 54-59
L'étude cherche un optimum pour garantir une qualité lumineuse au maximum naturelle en faisant varier le pourcentage de surface vitrée, le taux de transmission lumineuse des vitres, l'orientation des bâtiments et les conditions climatiques. L'impact de protection solaire mobile est également étudié. L'ambiance lumineuse est caractérisée par des indicateurs classiques. Internet
INDICATEURS :
Useful illuminance (définition classique)
Daylight autonomy (définition classique)
Pourcentage de surface au sol directement éclairée par le soleil. (Pas d'échelle de valeur. Indicateur pour évaluer le risque d'éblouissement.)
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Saxena M., Heschong L. & Wymelenberg K V D. (2010),61 Flavors of Daylight, ACEEE Summer Study on Energy Efficiency in Buildings, pp 3-348 3-361
Cet article résume l'étude de 61 bâtiments dont la qualité de l'éclairage naturel a été évaluée, d'une part grâce à une série d'interview des occupants, et de l'autre d'une simulation sous Radiance. Les bâtiments ont été choisis dans six villes des Etats-Unis et sous trois différents climats. Les occupants ont été sondés sur leur perception du confort lumineux et plusieurs experts se sont déplacés pour évaluer la qualité des différents environnements lumineux. Les données calculées par Radiance ont été analysées aux jours des évaluations qualitatives des experts et des occupants, afin de déterminer quels critères semblent les plus pertinents pour expliquer la variété de réponse subjective décrivant la qualité d'une ambiance lumineuse. Internet INDICATEURS
Autonomie lumineuse inverse (inverse daylight autonomy)
Définition : Cette autonomie lumineuse est définie en fonction d'un seuil. Ils ont récupéré toutes les valeurs d'éclairements intérieurs calculés entre 8h30 et 17h30. Ces données ont été triées par ordre d'éclairement croissant puis ils ont déterminé le pourcentage de valeur sous le seuil de 300 lux. La même opération est réalisée pour huit seuils allant de 200 lux à 5000 lux.
De la même façon ont été défini :
Continuous Daylight Autonomy (Trois seuils de 200 lux à 500 lux) (non défini)
Useful Daylight Illuminance (entre 100 et 2500 lux) (non défini)
Daylight Saturation Percentage (entre 400 et 4000 lux) (non défini).
Cette étude met en évidence la difficulté de simuler le comportement des utilisateurs vis-à-vis de l'obstruction des fenêtres pour lutter contre le réchauffement ou l'éblouissement. Plusieurs scénarios de fermeture des stores sont étudiés et comparés. Il apparait que l'obstruction des parois vitrées par des stores a des impacts variés suivant les bâtiments. Par exemple, entre une salle de classe éclairée par trois fenêtres sur une des faces et une autre identique où des conduits de lumière sont ajoutés, l'influence de la fermeture des stores sur l'autonomie lumineuse est bien différente. Il a été de plus démontré que la plus part des occupants n'ajustent pas l'obstruction en suivant rigoureusement la luminosité mais se contente de fermer les stores en cas d'éblouissement en début de journée sans les rouvrir ensuite. Les stores peuvent parfois rester fermés une semaine entière même si le climat ne l'impose pas.
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Ruck N. (2000) Daylight in buildings, IEA SHC Task21, International Energy Agency.
Ce livre donne un aperçu des systèmes innovants qui permettent d'utiliser la lumière naturelle, les paramètres permettant de juger leurs performances et une évaluation de leur potentiel pour diminuer la consommation énergétique. Les informations présentées ici ont pour objectif d'être utilisées très tôt dans le processus de conception. Sont traités principalement les systèmes de redirection passive de la lumière naturelle. Internet
INDICATEURS
FLJ (daylight factor)
Contraste (distribution) : Définition : pour qualifier l'uniformité de la distribution des luminances on calcule le rapport luminance max par luminance moyenne ou luminance moyenne par luminance min.
Le rapport des luminances entre la tache et le fond ne doit pas excéder 1/3
Celui entre la tache et l'environnement plus large 1/10.
Seuil de luminance : Pour un travail sur écran dont la luminance est d'environ 85 cd/m2 la luminance maximum pour le fond proche est de 300 cd/m2 et pour l'environnement large dans le champ de vision de 850 cd/m2
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Robinson L.E, Athienitis A.K & Tzempelikos A. Development of a design methodology for integrating semi-transparent photovoltaics in building facades.
Cet article présente une simulation numérique des performances de panneaux photovoltaïques semi-transparents intégrés sur une surface vitrée. L'étude tient compte de la production électrique des panneaux, la lumière naturelle transmise et la consommation électrique de l'éclairage artificiel liée au maintient d'un éclairement de 500 lux sur le plan de travail. Les variables sont le taux de transmission lumineuse des panneaux et leurs surfaces sur le vitrage. Les calculs sont réalisés pour un petit bureau type de quelques mètres carrés. Les conditions climatiques les plus favorables et défavorables sont testées sachant que, en plus de l'éclairement extérieur, la température de l'air a une importance clés puisque les rendements électriques des panneaux photovoltaïques en sont dépendants. http://sbrn.solarbuildings.ca/c/sbn/file_db/Doc_File_f/Development%20of%20a%20design%20methodology%20for%20integration.pdf
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The Benefits of Daylight through Windows.
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Sutter Y. (2006), The use of shading systems in VDU task offices: a pilot study, Energy & Buildings, 38 (2006), pp.780-789
Cet article synthétise une campagne de mesure sur site visant a étudier le comportement d'usagers de bureaux travaillant sur écran de visualisation vis-à-vis de leurs protections solaires.
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Reinhart C.F. (2006), Dynamic Daylight Performance Metrics for Sustainable Building Design, Leukos Vol3 n1, July 2006, pp.7-31
Autre article qui présente les indicateurs dynamiques basés sur les conditions météorologiques
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TAYLOR L. H., SOCOV E. W. (1974). The movement of people toward lights in journal of IES. USA, IES. p237-241
Cet article scientifique décrit un protocole expérimental mettant en évidence l'influence de la lumière sur les choix de déplacement d'un individu dans un espace intérieur. Internet
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ROBINSON Darren (2011). Computer modelling for sustainable urban design. Physical principles, Methods & Applications. Londres, Angleterre : Earthscan, 277p. ISBN978-1-84407-679-6
Bibliothèque TH1 - Villien
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Picon A. (2007), Marc Mimram: architecte-ingénieur hybride, Paris, Ante prima
Présentation de dix-huit projets (architecture, ponts et passerelles) et réalisations clés de Marc Mimram autour de sept thématiques : paysages-site, façonnage, fabrique, matière et transformation, lumière, géométrie et structure, statique. L'auteur dialogue avec l'architecte sur les questions de matière à penser et d'architecture comme art de la transformation.
Français/Anglais BPI Pompidou
Ce livre passe en revue l'ensemble des projets et des réalisations de Marc Mimram, mettant en lumière la double préoccupation de prise en compte de la singularité des situations concrètes et de mobilisation de la puissance scientifique et industrielle contemporaine. Hybride, le travail de Mimram l'est au meilleur sens du terme, celui d'un dialogue incessant entre les diverses raisons dont se nourrit la démarche de projet.
Même si les travaux de Mimram portent beaucoup d'attention à la lumière, l'analyse la concernant dans le texte est legère, pas de présence d'indicateurs.
p.24: "Piscine-patinoire Pailleron. Le projet est fondé sur l'attention aux lumières, variant selon les saisons, les orientatios, les transparences. L'eau dans tous ses états (entre la glace de la patinoire et la sueur du fitness) et les activités qui y sont liées se mettent en covisibilité. Ici, c'est la poutre Vierendeel de la structure principale qui sert de cheminement de la lumière. Par-delà le cheminement des forces, l'inertie du pli donne la raideur générale à l'ensemble. Le bassin de Lucien Pollet a retrouvé sa fonction, la verrière neuve, parabolique, offre le ciel en toiture et miroite de nuit le mouvement des nageurs. La surprise est là aussi dans les plaisirs de la matière, entre eaux et lumières."
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Pour la science (2006), La lumière dans tous ses états, Dossier no.53, Octobre/Décembre 2006
Composé d'une série d'articles sur le phénomène lumineux, ce dossier traite la nature de la lumière d'un point de vue physique/scientifique.
Français BPI Pompidou Le dossier est divisé en quatre parties: La lumière en grains, La lumière dans la matière, La lumière en rayons, La lumière pour observer.
La deuxième partie aurait pu susciter de l'intérêt pour nous, mais elle traite le phénomène lumineux d'un point strictement physique, les articles qui la composent sont: La lumière ralentie par des atomes froids/Réflexion parfaite, la lumière ne cage/La fibre optique embobine la Terre/Les films organiques font écran/Vers un éclairage d'un type nouveau (qui traite les matériaux organiques). Regarder le sommaire pour le reste.
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Ravereau A. (2007), Du local à l'universel, Fermanville (Manche), Linteau
La révélation de la lumière méditerranéenne comme celle du M'zab a influencé la pratique architecturale d'A. Ravéreau, tant sur le plan de la conception que sur celui de la réalisation : hammam Salahine, mosquée de Sidi Okba, logements de Sidi Abbas, poste de Ghardaïa, etc
Français BPI Pompidou L'auteur a eu la révélation de l'architecture dans les maisons du M'zab/construites sur un même schéma et selon des techniques traditionnelles, il a découvert leur adaptation au terrain, au climat, au mode de vie. C'est cette découverte - effectuée lors des dernières années de la " présence française " et des débuts de l'indépendance recouvrée - qu'il nous fait partager, ainsi que les réflexions qu'elle lui a suggérées. Comme Wright, mais sur des programmes plus modestes, sa démarche est " organique " allant chaque fois du particulier à l'universel.
Le texte est écrit avec une grande sensibilité. Dans les premières 40 pages il n'y pas d'indications concernant la lumière, mais la suite peut en contenir.
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Overy P. (2007), Light, air & openness/modern architecture between the wars, London: Thames et Hudson
Ce livre révolutionnaire jette un regard neuf sur la nouvelle architecture qui apparaît à travers l'Europe et l'Amérique du Nord dans la première moitié du 20e siècle. L'auteur y analyse l'architecture moderne d'entre-deux guerres.
Anglais BPI Pompidou Bâtiments emblématiques tels que le Bauhaus à Dessau, la villa Savoye à la périphérie de Paris, la piscine Penguin au zoo de Londres, et le Sanatorium Zonnestraal aux Pays-Bas restent modernes, non seulement comme des monuments des utopies archaiques, mais aussi comme une priorité pour les débats d'aujourd'hui sur le rôle de l'architecture contemporaine dans la poursuite de "mode de vie sain".
Bâtiments individuels, y compris les deux exemples peu connus et plus familier en Europe et aux états-Unis par des architectes tels que Adolf Loos, Walter Gropius, Le Corbusier, Lubetkin et Neutra, sont examinés ici dans le contexte de la classe et du contrôle social, le luxe et l'austérité , la race et le colonialisme.
Beaucoup de ces bâtiments sont aujourd'hui considérés comme des classiques, protégés de la démolition ou la modification. Cela a remis le projecteur sur leurs origines et comment leurs architectes et les commentateurs contemporains les ont perçus.
Illustré avec de nombreuses photos insolites, dont certaines représentent les bâtiments dans les débuts de leur vie, Light, Air and Openness est une réinterprétation originale et rafraîchissante du mouvement moderne en architecture et design.
Difficile de définir s'il y a présence d'indications, le texte parle de lumière tout le temps, au début d'une façon générale et surtout lié aux bienfaits de la lumière naturelle sur la santé.
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Portoghesi P. (2004), L'architettura del sole, Roma, Gangemi Editore
L'attention croissante vers les problèmes de dégradation de l'environnement a conduit à la nécessité de mettre en place des programmes qui fournissent des lignes directrices pour une alternative écologique et un avenir durable. Le problème de l'énergie est devenue particulièrement le problème de ressources alternatives, et l'utilisation de la technologie solaire est novatrice et traditionnelle, permettant la conservation de l'énergie d'une part et un meilleur niveau de vie de l'autre, est devenue la stratégie de la politique culturelle et celle du nouveau millénaire. Parlant de l'architecture plus connecté à des nombreux problèmes environnementaux signifie donner un sens au concept d'éco-architecture, qui n'est pas possible sans une meilleure compréhension des problèmes énergétiques.
Italien Bibliothèque du centre Pompidou
Recueil d'articles traitant la question de gestion de l'energie et la thermique. La lumière naturelle n'y est pas traitée.
Sommaire/Indice
9 Rolando Scarano, Introduzione
21 Paolo Portoghesi, A proposito di energia solare
33 Alberto Cuomo, Considerazioni minime sul sole
35 Françoise Helene Jourda, Ecologia: nuova cultura architettonica
47 David Lloyd Jones, L'architettura del Sole è sostenibile?
67 Philippe Samyn, Costruire in maniera durevole
87 Michael Pawlyn (Nicholas Grimshaw & Partners), Pensare verde
101 Ken Yeang, La progettazione ecologica di grandi edifici ed ampie aree
131 Rodo Tisnado (Architecture Studio), Architecture Studio e il sole
137 Tjerk Reijenga, Integrazione edilizia del fotovoltaico in architettura
145 Hadi Teherani, Edifici a basso consumo di energia
163 Antonietta Piemontese, Esperienze di progettazione con l'integrazione del fotovoltaico
183 Luciano Semerani, Comunité alimentata da fonti energetiche rinnovabili nel commune di Villanova di Camposanpiero
193 Guido Canella, Progetto di un edificio-tipo destinabile a museo, mercato e impianti a Villanova di Camposanpiero
201 Aimaro Isola, Il fotovoltaico nelle infrastrutture territoriali
219 Enrico Bordogna, Progetto di edifici-tipo per servizi pubblici e produzione a Villanova di Camposampiero
229 Antonio Monestiroli, L'integrazione fotovoltaico nell'edilizia
235 Cesare Blasi, Progettazione sostenibile di un frammento metropolitani
253 Gabriella Padovano, Recupero, riuso e riqualificazione urbana
267 Piero Paoli, Insieme di nuovi insediamenti di servizi, attivité produttive, terziarie e residenziali
277 Maurizio Vogliazzo, Recupero, riuso e riqualificazione tecnologica di un insieme di grandi servizi urbani dismessi
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Paule B., Fontoynont M. (1988), Maitrise de l'éclairage naturel dans le projet architectural, Vaulx en Velin, ENTPE
Rapport de recherche. Cette étude peut servir de méthode de prévision des ambiances lumineuses par une meilleure connaissance des lois physiques de pénétration de la lumière et par l'utilisation d'outils tels que maquettes ou C.A.O. Bibliothèque de l'ENSAPVS
"Après une revue d'éléments qui justifient l'intérêt de l'éclairage naturel à la fois sur le plan qualitatif et quantitatif, divers moyens permettant de caractériser les modes de pénétration de la lumière dans un bâtiment sont présentés. Suit alors une critique d'outils destinés à permettre aux architectes de prédire les performances lumineuses de leurs projets: méthodes graphiques, maquettes ou simulations par ordinateur.
Une fois ces bases établies, nous présentons une évolution dans les solutions architecturales, susceptibles de répondre le mieux possible aux exigences lumineuses. La partie la plus innovante concerne la gestion de la lumière solaire, ainsi que la recherche d'une pénétration de la lumière naturelle le plus en profondeur à l'intérieur d'un bâtiment.
Une revue générale de matériaux est ensuite exposée, étant donné que les performances des systèmes d'éclairage naturel apparaissent comme étroitement liées aux surfaces des matériaux utilisés. La clarté, la couleur, la brillance, voire la spécularité de ces surfaces sont autant de caractéristiques qu'il importe de sélectionner avec soin. Cette revue se termine par une critique de nouveaux composants arrivant sur le marché: ceux-ci devraient permettre d'apporter des solutions simples à des problèmes lumineux complexes.
En conclusion, ce rapport fait état de la nécessité d'aborder les problèmes de qualité d'ambiances lumineuses avec davantage de rigueur, rigueur qui s'appuie sur une observation pertinente des phénomènes lumineux, et le cas échéant, sur leur évaluation par des outils appropriés.
INDICATEURS
Ce document très technique est essentiellement basé sur l'étude des systèmes et des matériaux utilisés pour la redirection de la lumière naturelle. On y trouve des informations théoriques sur la réflexion ou la transmission lumineuse et des détails de fonctionnement de système, type : cheminé de lumière, store, matériaux prismatiques... Le seul indicateur défini pour caractériser la performance des solutions présentées est le FLJ. (Définition classique) Ce rapport datant de 1988 est très similaire au document : construire avec la lumière naturelle du CSTB. On y trouve plusieurs abaques de facteur de réflexion de matériaux de construction, revêtements de toiture, essences de bois, peintures en fonction de la teinte, moquettes... Un graphique en page 12 donne des valeurs d'éclairement horizontal minimum en fonction de la latitude.
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Plummer H. (2003), Masters of light: First volume: 20th century pioneers, Tokyo, A+U
Une analyse de la lumière dans l'architecture des grands maîtres du début du siècle : Wright, Schindler, Johnson, Saarinen, Skidmore, Belluschi, Kahn, Erikson, Mackintosh, Gaudi, le Corbusier, Utzon, Asplund, Lewerentz, Aalto etc... et leurs maisons, musées, églises (nombreux exemples), chapelles...
Anglais/Japonais Bibliothèque de l'ENSAPVS
Ce livre n'est pas sur l'histoire de la lumière dans l'architecture moderne, ni un catalogue d'exemples frappants de lumière moderne. Son but est d'examiner ce qu'est vraiment la lumière moderne, questionnant le contexte artistique et intellectuel dans lequel elle a évolué, ensuite nous étudierons de prés une sélection d'oeuvres construites dans lesquelles cette lumière se manifeste de façon convaincante.
Le livre représente une première approche vers une phénoménologie de la lumière dans l'architecture moderne, et la compréhension des réalisations métaphysiques des bâtisseurs du XXe siècle.
Après une brève introduction aux concepts modernes de la lumière etant critique pour l'architecture, le livre continue d'examiner certains chefs-d'oeuvre par des architectes pionniers qui ont compris la lumière du jour comme quelque chose de plus qu'une simple source d'éclairage, et l'ont manipulé avec une puissance expressive rare dans le but de définir le monde moderne. Ces architectes ont modifié la lumière pour transmettre la beauté et le sens, et de réinvestir une dimension spirituelle dans le royaume physique. Ce livre, le premier de deux volumes liés à la lumière moderne et contemporaine, se concentre sur le travail architectural construit entre 1900 et 1980, période après laquelle une nouvelle vague apparaît dans les idées sur la lumière dans l'art de bâtir. Le prochain volume sera concentré sur l'architecture des dernières décennies.
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Plummer H. (1995), Light in Japanese Architecture, A+U (Architecture and Urbanism), Juin 1995, hors série, Tokyo, a+u Publishing co.
Texte publié après de nombreuses années d'études sur la lumière et l'architecture et deux voyages au Japon de l'auteur, en 1991 et 1993. Dans ce texte Plummer décrit les différentes ambiances lumineuses présentes dans l'architecture japonaise, les nommant et les illustrant avec de nombreuses images.
Anglais/Japonais Bibliothèque de l'ENSAPVS
Cette étude de la lumière dans l'architecture japonaise est construite sur plusieurs décennies de travaux antérieurs, concentrés sur ??la lumière architecturale dans l'Occident, notamment en Europe et aux états-Unis. Plummer mentionne ses influences formatrices de ces années, "enseignants et amis dont l'inspiration et les pensées continuent d'imprégner ce que j'essaie de faire " -dit-il.
Gyorgy Kepes m'a montré que la lumière était un matériau créatif aussi réel que n'importe quel autre matériau, et comment elle pouvait être sculptée et conçue pour rendre le monde un endroit plus agréable et humain. Minor White m'a appris à sentir, voir et tenter de photographier quelque chose en dehors du domaine de l'esprit conscient, quelque chose qui murmure que dans les régions les plus reculées de la psyché, quelque chose qui bouge tellement silencieusement qu'on ne souhaiterait pas en parler.
De nombreuses publications ont influencé mon regard sur le Japon et la subtile atmosphère de ses édifices. En plus des citations dans le texte, je voudrais reconnaître de divers écrits qui m'ont fourni du courage et de l'inspiration - l'Eloge de l'ombre de Jun'ichiro Tanizaki, Le livre du Thé de Okakura Kakuzo etc. (Plummer en cite beaucoup) et les essais et expositions de gyorgy Kepes sur l'art de concevoir avec la lumière.
Le travail qui suit, ou les images interagissent avec les idées, se base sur deux voyages au Japon, en 1991 et 199, le deuxième rendu possible grâce au prix Lawrence B. Anderson à MIT.
Dans ce texte Plummer décrit les différentes ambiances lumineuses présentes dans l'architecture japonaise, les nommant et les illustrant avec des images.
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Petschek P., Gass S. (2011), Constructing Shadows, Basel, Birkhäuser
Présentation en détail de 32 petites constructions provenant des cinq continents, destinées à procurer de l'ombre en été tout en laissant pénétrer la lumière en hiver : plantations, pergolas, pavillons, belvédères, tentes, marquises, verrières, tonnelles... leurs méthodes constructives, leur histoire ainsi que les bases théoriques de l'ombre et de l'ombrage.Anglais Bibliothèque de l'ENSAPVS, Cité de l'Architecture Cette publication est un manuel d'instruction pour les étudiants et les praticiens débutants qui abordent les méthodes de construction, de l'ingénierie structurelle, les plantes appropriées, le contexte historique, et bien sûr, le phénomène de l'ombre. Il est aussi le livre de Reference pour les médecins généralistes et avec des References vers les projets réalisés par architectes paysagistes et architectes de partout dans le monde, ainsi que des exemples par les étudiants et les entreprises établies. En utilisant relativement peu de texte, la publication offre une généreuse quantité de matière d'image et le plan, ainsi que dessins détaillées.
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Phillips D. (2004), Daylighting: Natural Light in Architecture, Oxford, Architectural Press
Livre traitant tous les aspects de la lumière naturelle. Partant de l'histoire, il arrive jusqu'aux dispositifs de prise et répartition ainsi que de protection, suivies de calculs et d'études de cas. Cité de l'Architecture
Ce livre offre une théorie générale et introduction à l'utilisation de la lumière naturelle en architecture. Il s'appuie sur l'expérience de Derek Phillips pour illustrer la meilleure façon d'apporter la lumière naturelle dans la conception du bâtiment. Comme la durabilité devient un principe de base pour les concepteurs, l'éclairage naturel vient à l'esprit comme une alternative à l'insémination artificielle, lumière consommatrice d'énergie. Ici, Phillips fait un argument rationnel d'envisager la lumière du jour d'abord, décrivant les arguments en faveur d'une approche du jour, et va le montrer, à travers une série d'études de cas bien illustrés, comment les architectes ont créé des bâtiments dans lesquels la lumière naturelle a été démontré jouer un rôle stratégique majeur dans le développement de la conception d'un bâtiment. Contient des plans et dessins d'architecte.
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Rasmussen S.E. (2002), Découvrir l'architecture, Paris, Linteau
Loin des démonstrations savantes et de nos References culturelles, le danois Rasmussen (1898-1990), après 40 ans d'enseignement et d'expérience, nous fait découvrir ce que sont les espaces que nous traversons tous les jours, ce qui fait la qualité d'un lieu : lumière, échelle, rythme, texture, rapports pleins-vides. Bibliothèque de l'ENSAPVS
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Plummer H. (2009), Architectes de la lumière, Paris, Hazan
Sept chapitres sont consacrés aux qualités spécifiques de la lumière naturelle, et chacun comporte une analyse des utilisations particulières de la lumière, à travers de nombreuses disciplines, de l'histoire de l'art au cinéma et à la littérature, suivie par des études de bâtiments du monde entier - une cinquantaine de réalisations récentes au total.
étude de la maîtrise et de l'usage de la lumière naturelle dans des bâtiments contemporains signés de quelques-uns des architectes internationaux les plus importants, parmi lesquels T. Ando, S. Holl, Herzog & de Meuron, P. Zumthor, F. Gehry, Á. Siza, A. C. Baeza, R. Moneo, R. Koolhaas, J. Nouvel, F. Maki et T. Ito.
Plus de la moitié du livre est porté par les photos (+400). Bibliothèque de l'ENSAPVS, Cité de l'Architecture, Centre Pompidou
Une collection riche de projets de très haute qualité faisant preuve d'une grande maîtrise de l'utilisation de la lumière naturelle.
Le livre commence par un parcours sur les découvertes scientifiques sur la lumière (Einstein, Maxwell) et ensuite une brève introduction à l'histoire de l'architecture, à travers les avancées et les expériences proposées par les architectes au cours des siècles. Mise en relation de la lumière aux art platiques: "Déjà, dans l'impressionisme de Monet ou le pontillisme de Seurat, nous trouvons une lumière moléculaire qui, flottant dans l'espace, voile les objets et devient le coeur même de l'image. Dans les peintures de Van Gogh, la lumière éclaire rarement, pour ne pas dire jamais, les objets mais apparaît plutôt comme une énergie palpable qui vibre dans l'air et pénètre les choses...". Ouvrage cité, associant la perception visuelle et la physique de la lumière Minnaert M. (1954) The Nature of Light and Colour in the Open Air.
S.Holl: "l'esprit perceptif et la force métaphysique de l'architecture sont commandés par la qualité de la lumière et de l'ombre modelées par les masses et les vides, par les opacités, le transparences et les translucidités. La lumière naturelle, avec ses changements multiples et subtils, orchestre fondamentalement les intensités de l'architecture".
"De même que, pour un musicien, la valeur d'un violon ou d'un piano réside dans les sons qu'il produit, de même, pour les architectes virtuoses de la lumière, le bâtiment sert d'instrument grâce auquel peuvent surgir des phénomènes merveilleux à partir du rayonnement solaire".
Chaque chapitre contient des analyses de plusieurs projets, classés et organisés dans les chapitres différents (voir sommaire en suivant le lien ci-dessus) en fonction de la façon dont ils utilisent la lumière. Les analyses sont accompagnées de très belles images, souvent plusieurs images sous forme de séquences lumineuses.
Dans remerciements (p. 256): "Grâce au soutien de la Gladys Krieble Delmas Foundation en 1984, j'ai pu découvrir la lumière venitienne? de Carlo Scarpa".
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Park C-S., Augenbroe G. & Messadi T, (2003) Daylight optimization in smart façade systems. Eighth International IBPSA Conference, Eindhoven, Netherlands, August 11-14, 2003
Un système de store vénitien enfermé entre deux couches de verre a été mis au point au Georgia Institute of Technology à Atlanta. Le store est motorisé et l'objectif est de le commander automatiquement et en instantané en fonction des variations des conditions d'éclairement intérieur. Cet article traite des différents indicateurs à utiliser pour assujettir le réglage du store en fonction de l'éclairement intérieur en garantissant une qualité et un confort lumineux. Le processus d'optimisation y est expliqué en détail. Internet
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Reinhart C. F. (2010), Tutorial on the use of DAYSIM Simulations for Sustainable Design, Harvard Design School.
Guide d'utilisation du logiciel DAYSIM
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Reinhart C. F. (2001), Daylight availability and manual lighting control in office buildings - Simulation studies and analysis of measurements,Freibourg, Fraunhofer IRB Verlag
Ce rapport de thèse de doctorat détaille une méthode de simulation (basée sur Radiance) dynamique permettant de prédire les conditions d'éclairage naturel dans un espace ainsi qu'un suivi comportemental d'utilisation de protections solaires dans les bureaux.
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Région Ile-de-France (2011). Agenda 21, référentiel aménagement construction durable 2011. Paris : Conseil régional d'Ile-de-France. p.48, p.61
Ensemble des indicateurs pour l'évaluation et la conception de projets de développement durable en Ile de France. Les préconisations sur la lumière naturelle concernent le confort et l'énergie. Est abordé la notion d'autonomie en éclairage naturel. Bibliothèque TH1 - Villien
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PAULY Danièle (2002). BARRAGAN. L'espace et l'ombre, le mur et la couleur. Bâle, Suisse : Birkhauser, 231p. ISBN 3-7643-6680-X
Cette monographie de l'architecte mexicain Luis Barragàn met en évidence le rôle primordial de la lumière dans la qualité de ses espaces. On est peu informé sur sa méthodologie de conception mais on peut penser qu'elle découle d'un processus empirique croisé entre l'expérience, l'expérimentation et l'observation. Dans la chronologie de ses oeuvres on peut noter à la fois des dynamiques de complexification puis de simplification.
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RAHM Philippe (2009). Architecture météorologique. Paris, France : Archibooks + Sautereau éditeur, 123p. ISBN 978-2-35733-049-8
Les travaux de Philippe Rahm se basent sur une conception du bâtiment considéré comme une atmosphère dont les conditions climatiques régissent l'organisation des différentes parties des programmes architecturaux. Les phénomènes climatiques exprimés par des indicateurs façonnent les espaces. Il s'oppose par ce biais à la conception moderne qui recherche l'uniformisation des conditions atmosphériques assurée traditionnellement par la division des espaces qui permet de les contrôler spécifiquement sans aucun échange entre eux. La mise en place de nouveaux indicateurs peut donc nourrir la pensée architecturale avec néanmoins la nécessité de les concevoir comme des climats dans toutes leurs interrelations. Bibliothèque TH1 - Villien
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Plummer H. (2009), Architectes de la lumière, Editions Hazan
Architectes de la lumière est un ouvrage qui étudie les multiples effets de la lumière naturelle dans les bâtiments contemporains. Le livre présente les qualités spécifiques de la lumière naturelle, dans des espaces intérieurs particuliers avec l'aide d'une cinquantaine des exemples. L'auteur utilise comme études de cas les oeuvres des architectes internationaux les plus importants, parmi lesquels tadao ando, steven holl, herzog & de meuron, peter zumthor, frank gehry, Álvaro siza, alberto campo baeza, rafael moneo, rem koolhaas, jean nouvel, fumihiko maki et toyo ito... Bibliothèque - Cité de l'Architecture et du Patrimoine
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Rasmussen S. E. (1959), La lumière naturelle en architecture, Découvrir L'Architecture, Paris, Editions du Linteau, pp. 219-248
L'auteur se concentre sur l'importance de la qualité de l'éclairage à l'intérieur du bâtiment. La qualité du lumière dépend du moment du jour/année, direction, intensité (contraste), position de l'éclairage (pour l'intérieur).
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Mugler Ch. (1964), Dictionnaire historique de la terminologie optique des grecs: douze siècles de dialogues avec la lumière, Paris, C.Klincksieck
Dictionnaire historique de la terminologie optique des grecs. Montre l'évolution de la terminologie. Les termes y sont en grecs, et chaque terme est illustré par des exemples extraits de la littérature des philosophes et savants grecs.
Grec/Français BPI Pompidou Quelques extraits:
Imperceptible: Qualitatif désignant les objets qui ne font pas d'impression sur les sens, en particulier les sens visuel. Platon: les particules matérielles (sc.projetées par les objets vers les organes de la vue) qui ont la même grandeur que celles de l'oeil n'affectent pas la vue/aussi nomons-nous transparents (les corps dont) celle-ci (proviennent), Timée 67 D/ce texte fait partie de la page du Timée où Platon développe sa théorie des couleurs, d'après laquelle parmi les particules matérielles transportées par les effluves projetés par les objets celles qui sont conformes aux particules qui composent l'intérieur de l'oeil restent sans effet physiologique et font apparaître les corps dont elles émanent comem transparents, alors que celles qui sont plus grandes ou plus petites, produisent les différenetes sensations de couleur.
Insensible: Qualificatif désignant des ^étres sur lesuels les qualités sensibles, en particulier la lumière, ne font pas d'impression.
p.124: Jet de lumière: Exprime l'apparition brusque d'une lumière éclatante de courte durée.
p.168: Clair: Adjectif servant à qualifier des êtres et des corps rayonnant ou réfléchissant une vive lumière ou devenant subitement visibles/s'emploie aussi au sens figuré.
p.208: Semblable à un arc-en-ciel: Adjectif servant à comparer certains phénomènes de couleur à celui de l'arc-en-ciel. Aristote: La lumière de la lampe n'apparaît pas blanche, mais accuse autour de la flamme une teinte pourpre et des couleurs semblables à celles de l'arc-en-ciel, sauf le violet/le flux visuel réfléchi est en effet faible, et la surface de réflexion est noire.
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Neumann D. (2010), The structure of light: Richard Kelly and the illumination of modern architecture, New Haven, Yale University Press
Le potentiel de la lumière electrique comme une nouveau "materiau de construction" a été reconnue dans les années '20 et devient un puissant outils de design vers la moitié du siècle.
6 historiens, architectes et praticiens explorent l'influence incomparable de R.Kelly sur l'architecture moderne et sa conception de lumières pour certains entre les bâtiments les plus iconiques du XXe siècle.
Anglais BPI Pompidou
Les projets étudies dans cet ouvrage sont parmi les plus représentatifs de l'architecture moderne du XXe siècle travaillant avec la lumière: Glass House de Ph. Johnson/Yale University Art Gallery, Yale Center for British Art et le musée Kimbell de L.Kahn/GM Technical Center de E.Saarinen/Seagram Building de Mies van der Rohe parmi d'autres. Y sont montrés et illustrés les applications et les solutions artistiques que Kelly a adopté pour obtenir une "modernité nocturne" qui rendrait les bâtiments différents la nuit.
Les projets analysés sont très intéressants et les analyses complètes, traitant parfois la lumière naturelle également.
Le texte a du potentiel pour contenir des indications/indicateurs.
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Monin E., Simonnot N. (2012), L'architecture lumineuse au XXè siècle, Gand, Snoeck
18 projets qui témoignent de la diversité des liens qui s'établissent entre l'éclairage éléctrique et les milieux qu'il façonne. Les pratiques ainsi que des expérience sont explorées pour analyser le développement de ce phénomène ainsi que ses effets bénéfiques sur la société.
Français BPI Pompidou
L'éclairage électrique a une histoire. Fondées sur une série d'expériences réalisées dans les dernières décennies du XIXe siècle, les applications de l'électricité à l'éclairage ont accompagné l'évolution des environnements construits tout au long du XXe siècle. La lumière démultiplie le champ des possibles, elle ouvre le chapitre de nouvelles conceptions spatiales et temporelles sources de mises en valeur stimulantes.
De nouvelles formes, de nouveaux divertissements, de nouvelles ambiances, de nouveaux modes d'expression publicitaire, de nouveaux programmes architecturaux surgissent de la nuit pour transformer le quotidien. Les repères et les pratiques habituels sont bouleversés, marqués par l'avènement d'un art de la lumière. Les dix-huit contributions rassemblées dans cet ouvrage explorent différents aspects de cet art de la lumière au XXe siècle, appliqué à l'architecture et aux espaces urbains.
Spontanés ou indirects, toute une gamme de liens plus ou moins intenses s'établit entre l'éclairage électrique et les milieux qu'il façonne. L'étude des pratiques et des expériences variées qui contribuent au développement de ce phénomène laisse entrevoir une économie du projet partiellement renouvelée, convaincue des effets bénéfiques de la lumière artificielle sur nos sociétés.
"La canalisation du souffle énergique de l'électricité fait partie de ces grandes étapes qui ont marqué l'évolution de l'architecture pour donner finalement naissance à une "Lightarchitektur", une architecture de lumière opérant la fusion d'un art ancien et d'une technique nouvelle. Lorsqu'il introduit le terme en 1927, Joachim Teichmüller n'a pas encore mesuré toutes les possibilités qui s'offraient alors au monde des architectes, des techniciens et d'une maîtrise d'ouvrage fascinée par cette nouvelle victoire sur la nuit. Toujours plus présente, la lumière électrique bouscule les rythmes naturels et ravive des espaces éteint désormais prêts à accueillir de nouvelles histoires dans cette architecture reconfigurée.
Relayés par quantités de publications, de nombreux projets d'éclairage et d'illuminations se développent à cette époque, et témoignent des liens étroits qui se tissent entre la lumière électrique et l'architecture. Constituant à la fois un outil pour l'architecte, et un matériau pour l'architecture, la lumière s'accommode aux exigences de multiples programmes grâce à l'imagination débordante de tous ceux qui réinventent l'éclairage en mettant au point des appareils et des dispositifs adaptés à chaque situation. Car la rencontre de la lumière électrique et de l'architecture n'est pas fortuite. Elle se construit au gré des commandes, des formes et des envies. "
"L'ensemble des contributions réunies dans cet ouvrage est le fruit d'une sélection basée sur plusieurs critères, notamment celui de l'inscription dans une période fermée en aval par la fin de l'insouciance économique. En s'abstrayant volontairement des développements postérieurs aux année '70, le discours à été recentré aussi bien sur l'emergence de la lumière artificielle dans les réalisations du mouvement moderne que dans les multiples expressions d'un enchantement, parfois discret ou ponctuel, autour d'une source perçue tantôt comme matériau, outil, artifice ou remède. Deux périodes particulièrement significatives d'un rapprochement étroit entre une pratique de la conception architecturale et un émerveillement devant les possibilités esthétiques offertes par cette nouvelle technique, sont perceptibles dans les années '30 et les années '50 et '60. Une fois identifiés ces moments de générosité créative, la diversité des approches historiques a mis en évidence l'étendue des entrées thématiques possibles."
Très bon livre pour la conception avec la lumière artificielle.
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Moley Ch. (2006), Les abords du chez-soi: en quête d'espaces intermédiaires, Paris, Ed. de la Villette
Le chez-soi est marqué par une dualité constante : l'ouvrir à la lumière et aux vues agréables/le refermer et préserver son intimité des regards. L'ouvrage éclaire les enjeux et les References de cette quête réitérée d'un entre-deux, en s'attachant aux apports des sciences-humaines et des doctrines des architectes et urbanistes, différenciées selon leurs positions culturalistes ou modernes.
Français BPI Pompidou
Le chez-soi, dans les pratiques de l'habiter ou dans les idéologies et conceptions du logement, est intrinsèquement marqué par la dualité ouverture/fermeture: l'ouvrir à l'air, à la lumière et aux vues agréables ainsi qu'à la proximité avec des familiers/le refermer et préserver son intimité des regards et de l'intrusion.
Une telle dialectique ne concerne pas que les limites et dispositifs physiques qui relient ou séparent les sphères privatives, collectives et publiques de l'habitat, mais touche aux questions des rapport entre individus. Ainsi peut se comprendre la longue lignée de discours et projets sur ces liens supposés à la fois sociaux et spatiaux, aux visées tantôt défensives, tantôt cnviviales.
Transition, prolongement, espace intermédiaire, voisinage: l'auteur éclaire les enjeux et References de cette quête d'un entre-deux, en s'attachant aux apports des sciences humaines au même titre que des doctrines des architectes et urbanistes. Utopies sociétaire ou communautaires, apologie de la maison, hygiène et pittoresque de la rue, essor de la copropriété, clarification gestionnaire des espaces libres, exigence sécuritaires: ces conjonctures de l'entre ville et logement ont pour dernier avatar l'engouement actuel pour la résidentialisation.
Texte mal structure, difficile à repérer la partie qui peut contenir des indications.
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Millet M.S. (1996), Light revealing architecture, New York, Van Nostrand Reinhold
Millet va au-delà des appareils et du matériel, des lumières et ampoules à explorer les principes intemporels de l'éclairage, comme en témoigne l'architecture, en utilisant des exemples allant de l'antiquité à des bâtiments contemporains. A l'aide de 400 illustrations (plans, coupes, diagrammes et photos), l'auteur montre comment des effets spécifiques de lumière sont obtenus à travers une approche architecturale. Elle fait ceci en étudiant au même temps ce que représente la lumière pour ceux qui habitent les espaces.
Anglais Bibliothèque de l'ENSAPVS, Cité de l'Architecture
Dans ce livre, Millet remplit les vides qui existent entre la façon dont l'architecture est enseigné dans les écoles et les méthodes utilisées pendant l'exercice de la profession. Elle examine la relation entre:
- les aspects qualitatifs et quantitatifs de l'éclairage
- l'utilisation complémentaire de la lumière naturelle et électrique
- les approches poétique et pratique à l'éclairage
Dans chacun des quatre chapitres, l'auteur explore un aspect de la lumière
- Light revealing experience. Comment la lumière nous connecte au climat, temps, positionnement et activités.
- Light revealing form. Millet discute l'aspect formel, materiel et structurel des bâtiment tels qu'ils sont révèles à la lumière.
- Light revealing space. L'auteur explore les manières dont la lumière définit la limite entre l'intérieur et l'extérieur, affecte la définition spatiale, et fournit une orientation.
- Light revealing meaning. Millet considère le côté conceptuel de la lumière: la lumière contemplative, la lumière théâtrale, la lumière métaphorique, la lumière symbolique et la lumière divine.
p.142 lumière théatreale
p.144 lumière métaphorique
p.146 lumière symbolique
p.148 lumière divine
p.160 lumière sacré (Kimbell art museum, L.Kahn)
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Michel L. (1995), Light: the shape of space, New York, Van Nostrand Reinhold
éclairage architectural et décoratif. Perception visuelle
Anglais Bibliothèque de l'ENSAPVS, Cité de l'architecture
Sommaire clair.
Ce livre, écrit pour des professionnels qui se soucient de comment les gens se sentent dans les espaces qu'ils ont conçus, a pour but de montrer comment concevoir avec les effets de lumière plutôt qu'avec la lumière elle-même. Michel analyse l'architecture du point de vue des usagers et de comment ils perçoivent l'espace pendant qu'ils le traversent. Basé sur la façon dont le système visuel humain réagit à la couleur, à la texture et à la luminosité, il explique ce qui fait sentir à l'aise et ce qui gène.
L'auteur propose également une méthode pour évaluer l'efficacité visuelle des matériaux de construction et les systèmes d'éclairage, y compris ceux qui apparaîtront sur le marché dans le futur. Michel crée un Système de classement de luminosité (LBR, p.70) et une échelle de luminosité de neuf zones pour aider les concepteurs à pré-visualiser le rendu des matériaux de surface à chaque étape du processus de conception, à partir des schémas de développement pour le raffinement.
Certains des sujets traités sont les suivants:
- l'interaction de l'éclairage avec la conception spatiale
- théorie des couleurs de l'espace et de la lumière
- les relations de la luminance entre objets et les limites de l'espace autour contre lequel ils sont vus
- l'aspect des matériaux de construction, la couleur et la luminosité modifiées par la lumière et l'emplacement dans l'espace.
- les connexions spatiales de l'éclairage, y compris la perception des chambres à côté de l'observateur
- l'éclairage et la perception des espaces projetés par des grilles d'architecture
- création d'un espace éclairé
"La conception avec les effets de la lumière est à la fois un art et une science. Aucun autre livre sur le marché ne fait la liaison entre les deux avec autant de succès que ce livre"
INDICATEURS :
Contraste des luminances (luminance ratio)
1/2 : contraste juste perceptible
1/3 crée une zone ou se focalise facilement l'attention dans la mesure ou tout le fond a la même luminance. C'est le rapport qui doit être respecté pour une feuille de papier blanc posée sur un bureau.
1/10 crée une zone qui attire fortement l'attention.
1/25 rapport observé entre un ciel clair et le cadre d'une fenêtre en chêne. Ce niveau de contraste ne devrait pas être dépassé dans l'environnement visuel de l'observateur.
L'auteur explique que concevoir un environnement lumineux simplement en utilisant les valeurs d'éclairement dans le bâtiment est absurde et ne peut aboutir à une conception correcte. Le processus de conception doit essentiellement s'appuyer sur l'étude des luminances et des contrastes. Les caractéristiques optiques de réflexion et de transmission des matériaux de surfaces intérieures redirigent la lumière naturelle, la change en intensité et en teinte et créent réellement l'environnement lumineux. L'analyse des contrastes de luminance est de plus indépendante du ciel, le rapport de luminance mesuré entre deux surfaces adjacentes est le même que le ciel soit couvert ou totalement clair or , la gène occasionnée par un éblouissement n'est pas forcement dû a des valeurs de luminance trop intenses mais essentiellement à de trop grande différence de luminance entre un objet et son environnement.
Eblouissement
Eblouissement aveuglant (blinding glare): lorsque la quantité de lumière frappant la rétine est tellement importante que l'objet ne peut être vue.
Eblouissement handicapant (disability glare) : l'objet n'est presque pas visible, les contours ne sont pas bien définis
Eblouissement inconfortable (discomfort glare) : lorsque qu'un contraste de luminance crée une gène mais n'entrave pas la bonne vision de l'observateur.
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Osterhaus W., Design Guidelines for Glare-free Daylit Work Environments. disponible sur internet: https://www.ucviden.dk/portal-iha/files/9693599/W_Osterhaus_LUX_Europa_2009_Design_Guide_Glarefree_Work_Environments_Final.pdf consultation octobre 2012
L'accent mis sur la qualité de l'éclairage, la productivité ainsi que l'intérêt pour l'efficacité énergétique apparu ces dernières années met en évidence le manque de directives appropriées pour aider les architectes à concevoir des ambiances lumineuses confortables et adaptées aux environnements de travail, en particulier pour les bureaux. Un travail sur l'élaboration d'un guide de conception est actuellement en cours dans le cadre des activités de la CIE concernant l'éblouissement lié à l'utilisation de la lumière naturelle. Il commence par les aspects sensoriels de la vision humaine et les paramètres clés pour décrire et évaluer un environnement lumineux.
Le présent document décrit l'approche adoptée et met en évidence les aspects essentiels pris en considération. http://www.thedaylightsite.com INDICATEURS:
Adaptation luminance:
"It is essentially the average luminance across the whole visual field which an observer views and to which he/she is adapted. Without adaptation luminance there is no reference for the observer's response to a specific lighting condition and the comfort or discomfort he/she experiences."
Développé dans:Cuttle, C. (2003). Lighting by Design. Oxford: Architectural Press. pp. 34-39
luminance limits for glare sources at various angles of vertical displacement from a horizontal
line of sight. Tableau disponible p 5.
Dévellopé dans: Robbins, C. L. (1986). Daylighting: Design and Analysis. New York: Van Nostrand Reinhold. p. 236
Une série d'indications ou de repères généraux sont indiqués.
"The more specific the description is about what the space might look and feel like to the occupant in
relation to those tasks, the better. What are the spatial and material qualities of its architecture? What
does the occupant see in his/her field of view? What is its visual impact and aesthetic? What are
desirable distributions of light and shadow to support such impact and aesthetic? How do daylight and
sunlight contribute to the experience? How likely will it be that shading is needed to prevent high
luminance contrasts or thermal discomfort? Does the view include the outdoors? What can be seen? "
"Design thinking is likely to be qualitative, design action quantitative."
"Appropriately balanced lighting is the most essential factor in designing for glare-free environments".
"The designer needs to be aware of all the potential tasks to be performed in the space, where they are likely to be performed and who is performing them."
"For daylighting design, the most critical luminance relationships are those between the daylight opening, its immediately adjacent surfaces and the surfaces surrounding the work tasks."
"Desirable adaptation luminance levels with reference to the tasks to be performed might thus become the base luminance levels for the space."
"Daylighting design has two main focal points: providing a high quality lighting environment which
supports our visual performance, comfort, health and well-being but which also provides sustainable
energy use through the reduction of electric lighting and heating or cooling loads."
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Ng P-K., Wittkopf S-K. & Sun W, Modelling the impact of glazing selection on daylighting performance of an office building in Singapore using EnergyPlus. Proceedings of Building Simulation 2011: 12th Conference of International Building Performance Simulation Association, 14-16 November, Sydney
L'objectif de l'étude est de prédire les performances en éclairage naturel de neuf configurations de fenêtre incluant des vitres classiques, des vitres avec cellules photovoltaïques intégrées, des verres électrochromatiques, ou d'autre intégrant des protections solaires. Les simulations sont réalisées à l'aide du logiciel EnergyPlus pour une façade vitrée orientée ouest à Singapour. Les performances de l'éclairage sont jugées classiquement à l'aide de l'analyse des éclairements sur le plan de travail et de l'autonomie lumineuse.
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Nazzal A A. & Chutarat A, (2001) A New Daylight Glare Evaluation Method: A Comparison of the Existing Glare Index and the Proposed Method, and an Exploration of Daylighting Control Strategies, Architectural Science Review, Vol 44, Issue 1, pp. 71-82
La prédiction de l'éblouissement est un aspect majeur de la conception architecturale pour garantir un confort visuel dans les lieux de travail. Quelques formules ont été proposées mais il n'existe aucune procédure standard pour l'évaluation du risque d'éblouissement. Cet article propose une amélioration et une standardisation d'une méthode d'évaluation du risque d'éblouissement et est menée grâce au logiciel Radiance. Internet
INDICATEUR
Le nouvel indice d'éblouissement (New daylight glare index DGIN )
Equations p 4 (la nouvelle méthode s'appuit sur des équations plus anciennes du calcul du DGI qui sont détaillées p 4 et en conclusion)
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Molteni S., Courret G. & Paule B., Design of anidolic zenithal lightguides for daylighting of underground spaces, Solar Energy ,Vol 69, Supplement 6, July-December 2001, pp.117-129
La densification dans les grandes villes nous pousse de plus en plus à utiliser l'espace sous-terrain. Après les parkings et le métro de nombreux lieux publics tels que des salles de concert sont construits sous terre. Ce type de construction peu être éclairé en utilisant des ouvertures zénithales et des cheminés de lumière grâce à des systèmes anidoliques. Ces dispositifs se composent de trois parties : un distributeur de lumière, un tunnel qui transporte le flux lumineux et un collecteur extérieur dont la conception et l'optimisation sont détaillées dans cet article. Les performances des différentes configurations de collecteur sont, dans un premier temps, évaluées par des mesures d'éclairement à la sortie du dispositif, puis un exemple concret d'une pièce est étudié grâce au calcul de l'autonomie lumineuse et des facteurs de lumière du jour. Internet
INDICATEURS
Autonomie lumineuse
Définition : pourcentage de temps durant lequel un seuil d'éclairage naturel est atteint. Les calculs sont réalisés pour les seuils d'éclairement minimums suivant : 50, 100, 150, 200, 300 et 400 lux. Sur l'année 1994 d'après le fichier météo de Genève. L'autonomie est calculée à différentes distances du dispositif lumineux. Le pourcentage est calculé pour des journées de travail type de 9h à 17h.
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Mistrick R G. & Casey C A. (2011) Performance modeling of daylight integrated photosensor-controlled lighting systems. Proceedings of the 2011 Winter Simulation Conference, S. Jain, R.R. Creasey, J. Himmelspach, K.P. White, and M. Fu, eds.
Certains référentiels sur la gestion de l'énergie dans le bâtiment imposent aujourd'hui un éclairage naturel et l'utilisation de capteurs photoélectriques ajustant le niveau de lumière artificielle aux conditions changeantes de l'éclairement naturel. Ce document décrit les améliorations apportées au logiciel open-source Daysim, qui autorisent l'utilisateur à modéliser un système photoélectrique ajustant les performances de l'éclairage artificiel en fonction de celles de l'éclairage naturel. Internet
INDICATEURS
Cités mais non définis : autonomie lumineuse, (Daylight autonomy(DA)), spatial daylight autonomy (sDA,),continuous daylight autonomy (cDA), éclairement naturel utile (Useful Daylight Illuminance (UDI))
Les différents algorithmes de contrôle du système d'éclairage sont détaillés p 6.
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Martin M., Garde F. & David M. (2008) Prise en compte simultanée des exigences en éclairage naturel et des protections solaire dans les bâtiments en climat tropical. IBPSA, France
Dans le domaine de la construction en climat tropical, la qualité de la protection solaire des vitrages est souvent privilégiée au détriment de l'éclairage naturel. Très peu de règles de conception existent par ailleurs dans ce domaine.
Ce papier se propose d'apporter des premiers éléments de réflexion sur la prise en compte des protections solaires efficaces couplées à un éclairage naturel de qualité. La protection solaire étudiée est de type débord. Dans un premier temps, le coefficient d'ensoleillement et le facteur solaire ont été calculés pour diverses orientations et différentes valeurs de débord, puis comparés aux exigences du référentiel PERENE. Dans un second temps, les niveaux d'éclairement moyens et l'autonomie en éclairage naturel de la salle sont déterminés pour différentes valeurs de débord. Il s'avère non seulement que les exigences de PERENE sont trop contraignantes en termes de facteur solaire à atteindre pour une solution de type débord mais également qu'il y a incompatibilité entre niveaux d'éclairement et protection solaire efficace. Il est proposé de rabaisser le niveau d'éclairement à 250 lux et de fixer un seuil minimum d'autonomie énergétique des locaux.
Cet article traite des problèmes particuliers liés au climat des zones tropicales et est intéressant dans la mesure ou l'essentiel des études utilisant l'autonomie lumineuse ou le FLJ sont menées dans des climats tempérés. Ici, à la Réunion les problèmes de surchauffe sont particulièrement importants. Internet
INDICATEURS
Autonomie en éclairage naturel
FLJ
Définition: En Europe, l'éclairement sur le plan de travail est défini selon le Facteur de Lumière du Jour, FLJ, qui peut être apprécié selon deux méthodes, l'une établie de façon expérimentale par des données de site sous ciel couvert et l'autre défini de façon théorique sous ciel clair. Mais dans tous les cas, les exigences fixées à partir de ce facteur établi pour la Métropole, semblent ne pas pouvoir s'appliquer au climat de l'île de La Réunion. En effet, le FLJ déterminé par le Comité International d'Eclairage, prend sous les conditions d'un ciel couvert, l'éclairement disponible à l'intérieur de la pièce et celui à l'extérieur. Le facteur de comparaison obtenu respectivement entre ces deux grandeurs est appelé Facteur de Lumière du Jour et s'exprime en pourcentage.
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Mardaljevic J., Taking daylight modelling out of the dark ages, disponible sur internet
L'article présente trois nouvelles techniques de modélisation de la lumière naturelle. http://www.thedaylightsite.com/filebank/Taking%20daylight%20modelling%20out%20of%20the%20dark%20ages.pdf
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Mardaljevic J. (2009), Daylight Metrics and energy savings, Lighting Research & Technology 2009/0:1-23
Cet article synthétise certains des indicateurs en éclairage naturel ainsi que le concept des indicateurs basés sur le climat et la modélisation des comportements et compléments vitrages.
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Osterhaus W. (2009), Design guidelines for glare-free daylit work environments, LUX Europa 2009
Dans le cadre du groupe de travail CIE TC 3-39: Discomfort Glare from Daylight
Traite du dilemme entre une évaluation qualitative et quantitative et du fait que les appréciations qualitatives doivent être traduites en paramètres quantitatifs...
L'article liste les questions à considérer concernant l'éclairage en phase conception. -
Mardaljevic J. (2009), Daylight Metrics and energy savings, Lighting Research & Technology 2009; 0:1-23
Cet article synthétise certains des indicateurs en éclairage naturel ainsi que le concept des indicateurs basés sur le climat et la modélisation des comportements et compléments vitrages.
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Madsen M (2005). Exploring simple assessment methods for lighting quality with architecture students, 'Fabricating Sustainability', proceedings of the 39th annual conference of the Australia and New Zealand Architectural Science Association (ANZAScA) (Wellington, Victoria University of Wellington, 2005).
Analyse in situ par des étudiants architectes de deux méthodes d'évaluation de qualité d'éclairage: rapports de luminance dans le cas du travail sur écran et répartition des luminances dans le champ de vision. Cet article explore des méthodes d'évaluation qui soient accessibles et compréhensibles par les étudiants (et par extension, les non-spécialistes) et faire le lien entre les méthodes d'évaluation quantitatives et qualitatives.
Question soulevée dans l'intro : l'importance de la vue dans le niveau de la tolérance à l'éblouissement : comment quantifier la qualité de la vue pour, par exemple, baisser d'une unité un indice d'éblouissement (i.e. DGI) ? -
NAZZAL A. A., CHUTARAT A. (2002). Daylight Glare : a review of discomfort indexes. A comparison of the existing glare index and the proposed method and an exploration of daylighting control strategies in Ljos magazine, Ljostaeknifélag islands, 23p.
Cet article scientifique d'intéresse à la mise en place d'indicateurs pour la lumière naturelle dans les lieux de travail en partant des indicateurs d'inconfort lumineux. Internet
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MEADOWS D., MEADOWS D., RANDERS J. (2004). Les limites à la croissance (dans un monde fini). Paris, France : éditions rue de l'échiquier (2012), 425p. ISBN 978-2-917770-35-1
Ce livre est la mise à jour de son premier livre intitulé " Les limites à la croissance " qui prévoyait le peak oil autour des années 2000. Cette nouvelle version s'appuie sur la réalisation de ce qui avait été énoncé trente ans auparavant et permet d'affiner la prospective sur l'évolution des ressources naturelles disponible et leur consommation par les sociétés humaines. Bibliothèque TH1 - Villien
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Merleau-Ponty M. (1964), L'oeil et l'esprit, éditions Gallimard, pp. 9-33
Approche très philosophique sur l'importance du lumière en termes de vision humaine.
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Liébard A. (2007), Le grand livre de l'habitat solaire: 110 réalisations en France, Paris, Moniteur
En trois grands chapitres, la conception, la construction et l'anticipation, les grands principes de l'habitat solaire sont rappelés. Ils sont illustrés (sur les pages paires) par 110 exemples de réalisations : logement individuel ou collectif mais également quelques bâtiments scolaires, crèches et bibliothèques
Français Bibliothèque de l'ENSAPVS, BPI Pompidou
Dans le fantasme, on construit pour l'éternité. Dans la bonne gestion patrimoniale, on construit pour transmettre à ses enfants ou à ses petits-enfants. Dans la pratique, il faut faire du solide, du réparable, du transformable. Ces valeurs, toujours en cours dans le monde de la construction qui n'imagine pas faire des maisons jetables, sont aujourd'hui renforcées par cette autre envie de durabilité qui est dictée par la nécessité de préserver notre environnement. On sait qu'il est aujourd'hui urgent de retenir les bonnes pratiques, de choisir les bons matériaux et de réduire drastiquement les impacts négatifs qui se présenteront au cours du cycle de vie d'un bâtiment. N'oublions pas que si celui-ci souffre de malfaçons ou d'erreurs de conception, les conséquences, notamment en termes de consommations énergétiques, seront elles aussi...durables.
En présentant 110 réalisations en France métropolitaine et dans les Dom, le Grand livre de l'habitat solaire montre, preuve à l'appui, que les principes de l'architecture bioclimatique sont devenus des choix incontournables pour tous ceux qui veulent participer efficacement à la protection de l'environnement. Cette architecture contemporaine se concrétise dans l'ardente obligation de construire avec le climat, de magnifier les apports de l'énergie solaire, de choisir des matériaux peu gourmands en énergie et de se laisser inonder par la lumière naturelle... Une voie idéale pour concilier plaisir, confort et économie.
Le concours "Habitat Solaire - Habitat d'Aujourd'hui", organisé par l'Observatoire des énergies renouvelables a constitué le principal terreau sur lequel a mûri ce livre. Des maîtres d'oeuvre et des maîtres d'ouvrage passionnés et visionnaires ont voulu des maisons individuelles, des logements collectifs et des bâtiments tertiaires en accord avec le climat et en résonance avec leurs convictions. Ils les ont construits et ils les habitent. Dans leurs esquisses, dans leurs démarches et dans leurs choix, ces architectures formulent des propositions qui inspireront toute personne voulant construire en cohérence avec les grands règles du développement durable.
Aux côtés de ces brillants exemples, les auteurs ont eu la bonne idée de rédiger une série de textes qui se présentent comme autant de clefs pour tous ceux qui veulent construire en harmonie avec la nature. Notre souhait est que ce livre inspire beaucoup de nouveaux projets solaires. Gageons qu'ils seront tous d'une très grande qualité architecturale et produiront tous de l'énergie d'origine renouvelable. Nous aurons alors fait un petit pas pour chacune de nos maisons et un grand pas pour la planète!
p.19: "Les témoignages d'occupants de logements solaires bien éclairés mettent tous en exergue l'importance de la lumière naturelle dans le confort et les qualités d'ambiance de leur habitat. L'architecte ne manquera donc pas de toujours penser lumière autant que chaleur quand il imaginera les effets d'une baie dans l'espace qu'il dessine.
La thermique solaire est largement traité, avec les propriétés du verre à laisser passer le rayonnement solaire visible (0,004 à 0,75 micron de longueur d'onde), l'opacité aux infrarouges (effet de serre) etc.
p.21: "Au-delà des questions de surface et d'orientation, la recherche de la lumière et de la chaleur solaires, comme celle des meilleures vues, amène à s'interroger sur la forme et le positionnement de la fenêtre. Les principes du Mouvement moderne préconisaient la fenêtre en bandeau. Plus récemment, les standards de la construction économique ont conduit à réduire la taille des ouvertures , en se référant notamment à un ratio officieux de 1/6e de la surface au sol de la pièce, avec une allège réglementaire à 1m de hauteur. A l'expérience, cette disposition s'avère guère satisfaisant pour le confort visuel ou thermique. En effen, même dans l'hypothèse d'une baie bien orientée, le rayonnement solaire traversant un vitrage dont la base Setrouve à environ 1,10m du sol, n'éclaire et ne chauffe éventuellement l'espace qu'à une distance assez profonde par rapport à la façade. De ce point de vue, une allège basse (30 à 60cm) ou une porte-fenêtre vitrée sont autrement agréables. Vers le haut également, il est intéressant de prévoir une imposte vitrée au sommet d'une porte ou d'une fenêtre, si la hauteur sous plafond le permet. Une omposte ouvrante apporte non seulement un surcrôit de lumière qui peut être réfléchie par une plafond blanc, elle peut également favoriser en été la ventilation, avec un risque réduit de courants d'air. Pour intéressant qu'il soit pour le confort et les économies d'énergie, le rayonnement solaire est sans doute d'abord apprécié pour la lumière qu'il dispense. D'une manière quasi unanime, un espace lumineux est considéré comme plus agréable à vivre qu'un même espace sombre. Autant, sinon plus, qu'à la quantité de lumière admise, l'architecte s'attachera au traitement qualificatif de la lumière naturelle, etc.
INDICATEUR
Les enjeux liés à la conception en lumière naturelle sont rappelés mais aucun indicateur pertinent n'a été relevé.
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Los S. (2009), Carlo Scarpa, Berlin, Taschen
Virtuose des effets de lumière, maître du détail, fin connaisseur en matériaux: Carlo Scarpa a été tout cela. L'interprétation qu'il nous a laissée de l'art moderne sur le plan architectural a fait de lui une des personnalités les plus importantes du XXe siècle.
Français Bibliothèque de l'ENSAPVS
p.19, Lumière et espace: "Ce n'est pas un hasard si la fenêtre assume un rôle remarquable dans l'interprétation de l'architecture pour ce qui est du contexte et des particularités régionales. Si l'on fixe son attention sur la fenêtre, on peut alors observer comment les ouvertures des façades conçues comme "chapelles", "loggias" ou "porches", se transforment en ouvertures prévues comme "bay windows". Au cours d'une autre phase d'évolution, qui conduisit Scarpa au nouveau sens de l'espace, les ouvertures conçues comme "bay windows" se transforment en fenêtre d'angle. Cete deuxième phase - encore plus décisive que la première - est en même temps l'étape allant de la Sécession au Néo-plasticisme, tel que l'incarnait Frank Lloyd Wright. Comme Scarpa, Neutra et Schindler ont également repris cette découverte, tout en conservant le sens des constructions artisanalement solideds. Je ne veux naturellement pas dire que l'architecture de Scarpa doit être comparée à celle de Schindler et de Neutra, il me semble toutefois intéressant de comprendre ce nouveau sens de l'espace qui avait déjà influencé Mies van Der Rohe et avant lui les Hollandais, qui devaient par la suite développer l'architecture du mouvement De Stijl. Cette nouvelle conception de l'espace fut décrite de manière frappante par Wright dans une justification périodique: la desctruction de la boîte. Scarpa reprit cet espace qu'il obtint en défaisant els coins traditionnels, mais en garnissant les surfaces ainsi dissociées de charnières. On a montré à juste titre que le mouvement De Stijl représente la codification systématique du langage architectonique moderne/si l'on acccepte aussi les surfaces courbes et les dispositions non rectangulaires, le système néo-plastique et le programme en cinq points de Le Corbusier représentent ensemble la déformation la plus répandue de la grammaire architectonique.
Je veux maintenant reprendre et examiner de plus près le paradigme de l'espace comme "abat-jour renversé", c'est-à-dire comment on parvient de l'espace composé du système architectonique classique à l'espace composé de l'architecture de la Sécession afin de pouvoir décrire ensuite le passage au langage architectonique du mouvement De Stijl. Pour comprendre l'importance de ces observations, il faut rappeler les paramètres de la construction/description de l'espace éclairé: les sources lumineuses et les diffuseurs de lumière. Les pièces pourvues de fenêtres sont des combinaisons spécifiques de sources lumineuses et de diffuseurs de lumière. Nous avons d'une part les espaces presque entièrement en verre de l'architecture gothique, d'autre part les espaces de l'architecture classique avec leurs ouvertures régulières fournies par les chapelles et les porches. De même, il y a d'un côté les espaces des pays nordiques, aui sont pourvus de "bay windows" afin de pouvoir capteer la lumière grâce à de grande "surfaces de récéption", de l'autre les espaces protégés des pays méridionaux qui doivent se protéger contre la lumière. En tant qu'invention des temps modernes, la fenêtre d'angle a pour conséquence un espace dans lequel les sources lumineusees - les ouvertures en verre - et les difusseurs de lumière - les murs qui la reflètent - se rencontrent perpendiculairement. Cette solution évite l'effet de contre-jour que font naître les fenêtres quand elles Setrouvent au milieu du mur, où seuls les domaines éloignés de la source peuvent faire office de diffuseurs de lumière. Si l'on comprend que l'on peut modeler la lumière en disposant les surfaces lumineuses et les diffuseurs de lumière de manière appropriée, on peut également obtenir une nouvelle qualité de création architectonique. Dans ses bâtiments, Scarpa utilisait les surfaces colorées, les murs blanc ou l'eau comme diffuseurs de lumière et les combinait avec différentes sources lumineuses directes, indirectes ou artificielles. Comme Scarpa ordonnait les sources lumineuses et les surfaces distributrices de lumière perpendiculairement les unes par rapport aux autres, comme c'est le cas pour les fenêtres d'angle, les murs se transformaient en système d'illumination colorant la lumière grâce à leur structure concrète. Les techniques, grâce auxquelles Scarpa créait l'effet de clarté diffuse qui caractérise par exemple l'espace du musée de Possagno, sont ainsi compréhensibles et peuvent donc être répétées."
p.22: "...:la lumière créée par ces fenêtres d'angle devient une clarté lumineuse chromatique résultant de transparences, qui a le caractère typique des oeuvres plastiques de cette région (Venise) depuis des siècles.
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Hervé L. (2001), Architecture de vérité: l'abbaye cistercienne du Thoronet, Paris, Phaidon
Une critique picturale de l'abbaye du Thoronet, l'une des merveilles de l'architecture cistercienne du XIIe siècle, nichée au coeur d'une vallée boisée du Var, photographiée par Lucien Hervé au milieu des années 50. L'étude d'Hervé présente l'avvaye dans l'intervalle dune journée, saisissant les changements de lumière et le jeu des ombres, selon les heures canoniques de la prière.
Lucien Hervé (né en 1910 en Hongrie) est un photographe de réputation mondiale, célèbre en particulier pour ses travaux sur l'architecture du XXe siècle et sur les constructions du Corbusier. Les photos qui portent le livre sont magnifiques!
Français BPI Pompidou L'abbaye du Thoronet, l'une des merveilles de l'architecture cistercienne du XIIe siècle, se niche au coeur d'une vallée en Provence. Ce livre présente une approche picturale de l'abbaye, photographiée en noir et blanc par le photographe français Lucien Hervé au milieu des années 50 et préfacé par Le Corbusier. "Les photographies de ce livre sont autant de témoignages de la vérité.": c'est ainsi qu'il décrit les photographies d'Hervé. Hervé étudie l'édifice tout au long d'une journée et dépeint les jeux changeants d'ombre et de lumière sur sa façade de pierre voûtée et à l'intérieur du bâtiment. Souvent abstraites, les photographies traduisent l'intense spiritualité propre à l'ordre Cistercien.
Les photographies d'Hervé furent à l'origine publiées dans les années 50 dans un ouvrage intitulé "La Plus Grande Aventure du monde". "Architecture de Vérité", dont la mise en page est inédite, présente les célèbres photographies de Lucien Hervé accompagnées de textes. Ces photographies, qui suivent les heures canoniques de prière, sont accompagnées d'extrait de psaumes et de citations de saints, d'un texte sur l'ordre Cistercien et d'une postface de l'architecte John Pawson.
p.152: "La lumière aussi trouve ici un cadre idéal. Des tessons de lumière modèlent les espaces à l'intérieur, de vastes étangs lumineux se répandent sur les carrelages et des fils de lumière, plus fins mais tout aussi spectaculaires, se coulent dans les moulures, dessinant des arcs de cercle, sculptés en matière lumineuse. Cette lumière est plus qu'un effet esthétique. Elle symbolise la présence du divin en même temps qu'elle attire l'attention. Le matin, la lumière pénètre dans l'église, attirant le regard vers l'abside incurvée et l'autel. "L'esprit doit rechercher la lumière en la suivant", observait saint Bernard."
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Komendant, A. E. (2006), Dix-huit années avec Louis I. Kahn, Fermanville (Manche), Linteau
L'auteur, ingénieur, qui collabora avec L.Kahn dès 1953, montre que l'architecture de ce dernier, sous son apparente simplicité est en fait techniquement sophistiquée et témoigne du souci qu'il avait d'employer les matériaux au maximum de leurs possibilités. Son exigence, sa passion et sa dureté, parfois, à l'égard de ses collaborateurs, sont mis en lumière.
Français BPI Pompidou
Kahn et Komendant, l'architecte et l'ingénieur, l'un célèbre, l'autre pratiquement inconnu. Tout en disant son amertume d'être laissé dans l'ombre, Komendant exprime son amitié et son admiration pour le génie de Kahn.
Il témoigne du souci qu'avait Kahn d'employer les matériaux au maximum de leurs possibilités. Il met en lumière l'exigence de Kahn, sa passion et sa dureté à l'égard de ses collaborateurs et nous révèle combien cette architecture, sous son apparente simplicité, est en fait techniquement très élaborée. Il montre aussi, comme rarement on a l'occasion de le lire, ce que peut être la collaboration d'un architecte et d'un ingénieur, avec ses bonheurs mais aussi ses désaccords et ses ruptures.
Le livre contient des détails de conception de quelques'uns des projets les plus connus de Kahn, et des conversations pendant la conception ou le chantier avec Komendant, ingénieur de structure des projets et un des meilleurs collaborateurs de Kahn.
Il faudrait lire le texte en entier pour établir s'il y a présence d'indications.
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Henley S. (2007), L'architecture du parking, Marseille, Parenthèses
Ouvrage qui, à l'instar d'un parking, se déploie sur plusieurs niveaux. Il compte quatre séquences : lumière, matière, façade et programme. Chacune débute par un essai photographique. Les analyses des divers projets dévoilent les projets historiques ou récents les plus marquants et s'appuient sur des photographies, plans et schémas. Analyse les influences de la forme et de la fonction du parking.
Français BPI Pompidou
p.153: Lumière. "A l'intérieur d'un parking à étages, nous découvrons une architecture de la compression, de la clôture partielle, de l'horizon. La pression commerciale qui impose de minimiser les coûts à déterminé une hauteur sous plafond dépassant de peu celle d'un véhicule. Or, les niveau ayant une largeur habituelle de 16, 32, 48m, il s'ensuit des espaces d'une extrême profondeur et cela sur une superficie parfois proche de celle d'un terrain de football. Il n'est pas étonnant que nous ressentions dans ces franges d'espace a compression entre les strates en béton, sensation renforcée par l'éclairage fluorescent. En outre, le faible réfléchissement des surfaces en béton gris, associé à la bande de lumière vive visible à l'extérieur, souvent distante et située sur le périmètre, crée un contraste puissant pour l'oeil, un véritable aveuglement. L'esprit joue des tours à l'oeil handicapé."
"Dans la conception d'un parking, les variables essentielles qui affectent la quantité et la répartition de la lumière sont la profondeur du plan, le type ou le motif du revêtement de la façade et la distribution des ouvertures. Au milieu d'une construction en profondeur, le contraste entre l'obscurité implacable et les traits lumineux à l'horizon est si vig que l'oeil ne peut pas compenser, ce qui élimine du contexte la couleur et les tons. Si les revêtements constituent de simples bandes, cet état se traduit à l'intérieur par un système lumineux binaire. Un habillage plus sophistiqué, dont la disposition géométrique divise la source lumineuse, peut atténuer cet effet à laide de lignes verticales, de triangles ou de polygones."
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Lebovici D. & Y. (2005), Lumière subjective: une expérience pluridisciplinaire, Paris, Alternatives
Retrace la genèse de "Lumière subjective", la première édition d'Artélab, une expérience pluridisciplinaire qui invite des créateurs de tout horizon à travailler et échanger sur une même thématique. Pour la première édition, chaque participant (designer culinaire, ingénieur, architecte, musicien, artiste visuel, vidéaste...) a réalisé une oeuvre, expression, voire une traduction de la lumière.
Français BPI Pompidou
"Pour notre première expérience artélabienne, nous espérions voir se matérialiser ces associations entre différents métiers. Cette forme d'interdisciplinarité ne s'est pas produite, peut-être parce qu'après leur première réflexion chaque artélabiste avait déjà des idées très différentes et très précises. Nous pensons sincèrement au final que la juxtaposition de ces différents regards suffit à démontrer la richesse de cette expérience. C'est la rencontre qui fait l'interdisciplinarité."
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"Une fois à peu prés d'accord entre nous sur le fond d'Artélab, le sujet de notre première expérience s'imposait tout seul: "Lumière subjective". Lumière puisque c'est le thème du 15 square de Vergennes. Subjective, puisque la lumière qui nous intéresse dans cette volonté de pluridisciplinarité est intimement celle de chacun pour accentuer nos différences et ouvrir le débat.
p.15: "Olivier Dumont parle de la lumière au théâtre. "on essaie toujours de reproduire la lumière naturelle, mais elle est très complèxe et difficile à retranscrire". Il dit aimer surtout le mouvement de la lumière. Laure Blanchard évoque sa préférée, "la lumière zénithale, celle qui enlève les ombres",. Elle s'intéresse à "la lumière dans un espace sous vide". Stéphane Rémillet et Juliette Bailly-Maître expliquent l'utilisation de la lumière dans leur travail de paysagistes. "La lumière est matière (elle donne forme), elle est source de vie pour les plantes (différentes expositions selon les espèces), elle est la mise en évidence des espaces à vivre (soleil, ombre)." Ils parlent de la lumière qu'ils aiment "de la tombé de la nuit, qui ôte les repères" et aussi "la lumière de septembre, très particulière, grâce à son taux d'hygrométrie, qui rend très nets tous les éléments, avec une grande profondeur de champ".
Présence de nombreuses indications.
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Jodidio Ph. (2010), Richard Meier & partners: le blanc est lumière, Cologne, Taschen
La découverte de Richard Meier et de son oeuvre depuis ses premiers dessins jusqu'à ses constructions les plus récentes BPI Pompidou
"Entre l'océan de la conscience et la puissante matérialité de la terre court une ligne de blanc toujours changeant. Le blanc est la lumière, l'outil indispensable parce qu'il permet de mieux comprendre et de transformer." Richard Meier
Cet ouvrage transmet la philosophie qui génère les oeuvres de Meier, l'importance du blanc dans son oeuvre et ce que cela représente. Ensuite quelques uns parmi ses projets les plus connus y sont présentés.
Dans l'introduction et pendant les études de cas, le sujet de la lumière est traité plusieurs fois, mais de façon générale.
Il n'y a pas de présence d'indicateurs ou d'indications.
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Kawauchi R. (2011), Illuminance, Paris, Xavier Barrat
Cet album photographique très personnel, doublé d'une méditation sur les qualités miraculeuses de la lumière, présente une sélection d'oeuvres de la photographe japonaise, retraçant quinze ans de son travail
Français BPI Pompidou
Dans Illuminance, une expérience personnelle se démarque toutefois nettement, une expérience qui l'emporte sur les associations visuelles et l'iconographie entêtante avec toutes ses possibles métaphores: c'est l'évidence de la relation passionnée de la photographe avec la lumière. Page après page, Illuminance devient une longue méditation sur les qualités miraculeuses de la lumière et sur son pouvoir de révélation/elle nous rappelle que la lumière est la source de toute vision, et la matière première de la photographie. Encadrées par des images d'eclipse - le monde retourné aux ténèbres, privé de lumière et de vision -, les photographies de Rinko Kawauchi révèlent un époustouflant jaillissement d'éclat: clarté éblouissante du soleil au-dessus de l'océan ou collier de lanternes décorant le ciel nocturne, lueur orangée d'une cigarette ou somptueux spectacle cosmique.
Même dans une oeuvre aussi chargée d'émotion que celle de Rinko Kawauchi, les photos présentées dans Illuminance s'unissent pour créer une expérience visuelle intense, une expérience de crescendos fréquents. La lumière semble représenter un type particulier d'énergie pour l'artiste, à la fois sur le plan personnel -où elle est une impulsion inspirante dans sa vie et son travail - mais aussi à une échelle plus vaste, en tant que force universelle de connexion et d'interdépendance. en effet, si la lumière est liée à la visibilité, si elle confère aux choses matérielle leur forme et leur couleur, elle sert aussi à les atomiser. Sur de nombreuses photos de cet ouvrage, la lumière obscurcit autant qu'elle révèle/elle pénètre, elle dématérialise et rende les choses invisibles. Sur plusieurs clichés, il ne reste que la lumière.
La lumière et la clarté résonnent dans l'ensemble de l'oeuvre de Rinko Kawauchi. Ses photos évoquent fréquemment la transparence et l'apesanteur/elles sont emplies d'air, de grâce, de fragilité et d'insaisissabilité.
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Kahn L. (1996), Silence et lumière, Paris, Linteau
Vingt deux textes de l'architecte sont proposés ici et qui touchent au projet architectural, aux rapports qui unissent la forme, la structure, la lumière et la matière, à son oeuvre construite ...
Français Bibliothèque de l'ENSAPVS, Centre Pompidou
Bien que Kahn ait construit tous ses bâtiments en Amérique et en Asie, son oeuvre a aussi connu un grand retentissement en Europe/sans doute parce que, à côté des querelles d'école, il s'est façonné une architecture personnelle, qui allie les apports de l'architecture moderne aux formes élémentaires qui nous viennent du fond des âges. Silencieuse et lumineuse, elle préfigure certaines tendances majeures de la création artistique de la seconde moitié du siècle.
Il est en outre le dernier des grands théoriciens dans la mesure où il pose les questions fondamentales: qu'est-ce que le projet? Comment lier les différentes parties d'une oeuvre? Quelle est la substance et le rôle de l'espace? Quels rapports unissent la forme, la structure, la lumière et la matière?
p.8: "Les objets sont des êtres: la brique à qui l'on demande ce qu'elle veut être répond: "je veux être un arc" et la structure est un "donneur" de lumière."
p.15: "-room: pièce. Notion fondamentale: "l'architecutre commence avec la fabrication d'une pièce". Attention, si la room kahnienne n'est pas un lieu en général elle n'est pas pour autant la pièce pré-moderne enfermée entre ses quatre murs. On peut le voir par exemple au musée Kimbell à Fort Worth. Chaque pièèce est rigoureusement définie par sa structure (quatre poteaux et une coque en forme de voûte) et sa lumière, spécifique à cette structure et à la forme de la pièce, séparée de la pièce voisine par un interstice ou un espace servant, et pourtant l'espace est complètement transparent, ouvert et fluide. La force de l'identité de la pièce suffit à qualifier chaque lieu dans l'espace ouvert et permet d'en éviter le cloisonnement.
p.16: "- spent dans "material is spent light": dépensé. "La matière (ou plus concrètement le matériau) est de la lumière dépensée". L'usage du terme a une connotation archaïque en anglais, il évoque un épuisement (William Curtis). Il faut le comprendre ici comme dans une dépense d'énergie. Bien que "lumière dépensée" sonne étrangement en français, nous l'avons préféré à "consumé" ou refroidi", aux sens trop particuliers. La pensée de Kahn rejoint ici certains mythes antiques qui voient dans la lumière l'origine du monde et la théorie moderne de l'apparition de l'univers matériel qui situe cette origine dans une grande dépense d'énergie (le Big-Bang), phénomène réversible puisque l'univers se transforme progressivement en lumière. "Le monde est de la lumière dépensée et si vous connaissez les Ordres, le mouvement inverse peut être vrai, qui sait?"
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Lam W.M.C (1982), Eclairage et architecture: 55 exemples américains, Paris, Le Moniteur
Ce livre fournit des informations théoriques de base sur les objectifs environnementaux et le processus de la perception visuelle et des besoins humains reliés à la conception de l'éclairage. Les stratégies classiques sont analysés et de nouvelles méthodes expliqués, et les objectifs pratiques pour l'éclairage et leurs implications conceptuelles sont développées. Le thème de l'éclairage est entièrement couvert de la conception jusqu'aux évaluations après occupation, comprenant l'utilisation de modèles et de maquettes. Les économies de coûts et de l'énergie sont soulignés tout au long. Ce livre devrait être d'intérêt pour les architectes professionnels, architectes d'intérieur, architectes paysagistes, ingénieurs d'éclairage, étudiants en architecture. Bibliothèque de l'ENSAPVS, Cité de l'Architecture
Comment concevoir et réaliser un bon projet d'éclairage? Comment associer d'une façon cohérente le dispositif d'éclairage aux formes architecturales? W.Lam, architecte et ingénieur conseil, apporte une réponse à la fois théorique et pratique. En effet, 15 années de recherches, d'enseignement et de pratique et la participation à plus de 450 importants projets d'éclairage ont permis à l'auteur de définir une nouvelle méthodologie de conception fondée sur les véritables besoins des usagers.
Après une analyse du confort visuel et une étude approfondie des divers aspects de la perception et de l'environnement lumineux, Lam propose des règles pratiques pour élaborer, réaliser un projet... et critiquer l'installation: utilisation de maquettes lumineuses, de maquettes de simulation en vraie grandeur, de ballasts anti-puissance, organisation de schémas d'allumage, installation de luminaires interchangeables, prise en compte des ouvertures extérieures et de l'éclairage naturel...
Dans une deuxième partie très illustrée, 55 exemples de réalisations, dont l'auteur a personnellement assuré la conception, sont analysés et critiqués.
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Hoyet J.M. (1989), Architecture Ambiances et Energie: Prix 1989, Paris, Regirex
Présentation des 19 bâtiments primés pour leur confort acoustique, thermique, leur luminosité, leur qualité d'intégration et de conception architecturale (bâtiments scolaires essentiellement).
Français Bibliothèque de l'ENSAPVS, Cité de l'Architecture
Sommaire clair.
p.20. Lumière, par Jean-Jacques Deletre. Apect qualitatif: "Une prise de jour latérale a de multiples fonctions dont la principale est d'assurer un contact entre l'occupant du local et le monde extérieur. elle lui donne en effet des informations variables selon le type de prise de jour et la position de l'observateur et à différents niveaux de complexité (au minimum la notion de différence jour-nuit, des informations sur le temps qu'il fait, et jusqu'à une vision des déplacements de personnes et de véhicules à l'extérieur). Ces informations forment un ensemble complexe de sensations esthétiques, physiologiques et psychologiques qu'il est difficile de différencier".
Aspect quantitatif. "L'éclairement horizontal moyen recommandé par l'A.F.E sur le plan de travail dans un bureau ou dans une salle de classe est situé entre 300 et 500 Lux, or à l'extérieur des bâtiments une valeur de 10 000 Lux est couramment dépassée en France métropolitaine....". Definition FLJ.
Moyens de protection solaire et variation de l'éclairement par le Centre de recherche D.E.T.N-G.D.F à Saint-Denis.
Liaison entre éclairage naturel et éclairage électrique.
Méthodes de mesures de l'éclairage naturel: abaques, maquettes, simulation informatique.
p.28. Lumière naturelle abondante et contrôlée.
P.36. Des classes où règne une lumière d'atelier de peintre.
Commentaire de la façon dont les projets travaillent avec la lumière naturelle intéressant.
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Johnsen K., Dubois M-C., Grau K., (2006), Assessment of daylight quality in simple rooms, impact of three window configurations on daylight conditions, phase 2. SBI, Danish building research Institute.
Cette étude est une comparaison des performances de trois types de géométrie de fenêtre: ouverture verticale classique/lucarne (ou chien assis)/et fenêtre de toit. Les simulations sont réalisées à l'aide du logiciel Radiance pour trois orientations : Nord, Sud, Ouest et sous ciel couvert, intermédiaire et clair pour différentes périodes de l'année. Afin d'évaluer uniquement l'influence du type de fenêtre choisi, toutes les données définissant les pièces et leur environnement, sont identiques: dimensions/propriétés optiques des matériaux/surface vitrée...
La nécessité d'ajouter des protections solaires est ensuite évaluée pour les trois modèles dans les conditions climatiques annuelles de Copenhague.
Enfin la différence entre deux types de vitre est évaluée.
La qualité de l'ambiance lumineuse est définie par les indicateurs suivants:
Facteur de lumière du jour (FLJ) (daylight factor)
Eclairement horizontal (Horizontal illuminance)
Eclairement cylindrique (Cylindrical illuminance)
Rapport des éclairements verticaux et horizontaux (Vertical-to-horizontal illuminance)
étude des luminances (Luminance distribution)
Indice d'éblouissement (Daylight Glare Index ou DGI)
L'index de différence de luminance (Luminance difference index ou LD)
L'échelle des ombres (Scale of shadows) http://www.thedaylightsite.com
INDICATEURS:
Facteur de lumière du jour (FLJ) (daylight factor)
définition: rapport de l'éclairement intérieur (lux) en un point sur un plan horizontale à 0.7m au dessus du sol par l'éclairement horizontal extérieur en site dégagé sous ciel couvert.
Analyse: étude statistique (min/max/médiane...), fréquence de distribution, profil du FLJ suivant la profondeur (distance par rapport au mur avec la fenêtre) et largeur de la pièce, fréquence cumulée.
Un FLJ moyen est également défini par ciel clair pour évaluer l'évolution annuel de l'éclairement relatif.
Eclairement horizontal à 0.7m du sol
Calcul des éclairements (lux) pour les ciels couvert, intermédiaire et clair.
Analyse: étude statistique (min/max/médiane...), fréquence cumulé, évolution de la moyenne sur une année.
Eclairement cylindrique (Cylindrical illuminance)
étude des éclairements sur une sphère placée au centre de la pièce. Les mesures sont réalisées tout les 5 d'angle et projetées sur un plan horizontal puis un plan vertical. (cf p 33)
Rapport des éclairements verticaux et horizontaux (Vertical-to-horizontal illuminance) (non défini cf p 38). Cet indicateur ne doit pas excéder 2-3.
étude des luminances (Luminance distribution)
Indice d'éblouissement (Daylight Glare Index ou DGI)
Définition: Indice défini par les paramètres suivants:
La luminance de la source éblouissante. Dans le cas d'une fenêtre c'est la luminance du ciel vu à travers la vitre. Plus la source est lumineuse, plus la valeur de l'index est élevée.
L'angle solide de la source dans le champ de vision de l'observateur. Pour une fenêtre c'est donc l'angle de ciel visible à travers la vitre. Plus l'angle est grand plus la valeur de l'index est élevée.
La position de la source dans le champ de vision de l'observateur. (angles par rapport la ligne de vue.) Plus la source est proche du centre du champ de vision, plus la valeur de l'index est élevée.
La luminance moyenne de l'environnement visible (en excluant la source) pour prendre en compte le niveau d'adaptation lumineuse de l'oeil. Dans le cas d'une fenêtre, c'est la luminance moyenne de la pièce ( sans la part de ciel visible). Plus la pièce est lumineuse, moins la valeur de l'index est élevée.
La valeur obtenue est ensuite comparée avec une échelle allant de 16 (éblouissement juste perceptible) à plus de 28 (intolérable) disponible dans l'étude page 55.
Le DGI est calculé pour un observateur au centre de la pièce par le logiciel (Radiance lighting simulation system) et pour les trois types de ciel. Ce calcul n'est pas détaillé dans l'étude.
L'index de différence de luminance ( Luminance difference index ou LD)
Définition: indicateur développé dans: Parpairi K., Baker NV., Steemers KA., Compagnon R. (2001). The luminance difference index: a new indicator of users performances in daylit spaces. Lighting research and technology 34,1 (2002) pp 53-68.)
L'échelle des ombres (Scale of shadows)
Définition: Indicateur développé par Sophus Frandsen (1989)
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Hyde, R. A. and Pedrini, A. (2002). An energy conservation architectural design tool for warm climate (LTV): The tool development and testing. In: M.B. Ullah, Tropical Daylight and Buildings 2002. Tropical Daylight in Buildings, 2002, National University of Singapore, Singapore, (150). 29 January, 2002.
L'objectif de l'étude est de limiter la consommation énergétique de bâtiments situés en zone tropical et subtropical en prenant en compte les aspects de lumière, de thermique et de ventilation (LTV). Les postes énergivores considérés sont : l'éclairage et le refroidissement de l'ambiance. En fonction de ces deux variables l'opérateur cherche à trouver la profondeur optimale d'une pièce. http://www.thedaylightsite.com INDICATEURS:
window to wall ratio (WWR)
L'indicateur utilisé pour optimiser l'utilisation de la lumière naturelle est le pourcentage de surface vitrée appelé window to wall ratio (WWR) et défini simplement de la façon suivante : " that is the percentage of transparency to solidity ".
Un éclairement seuil (pas clairement défini) est imposé en dessous duquel l'éclairage artificiel est allumé. L'ouverture est une bande tout le long de la façade à 0.8m du sol dont seul la hauteur varie avec le WWR. Ce choix de configuration est fait afin de garantir l'homogénéité des apports en lumière naturelle dans la pièce. L'optimum varie entre 10% et 30%.
Les meilleures performances énergétiques sont attentes pour 8m de profondeur et un WWR de 10% et une pièce de 10m de profondeur avec un WWR de 20% .
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K.S. Konis (2011), Effective Daylighting:Evaluating Daylighting Performance in the San Francisco Federal Building from the Perspective of Building Occupants, Doctoral Dissertation, University of California, Berkeley
Cette thèse de doctorat analyse le comportement des usagers d'un bâtiment de bureau à San Francisco et compare les observations aux indicateurs usuels utilisés pour caractériser le confort lumineux.
L'analyse des résultats montre que les indicateurs surévaluent le niveau d'éclairement à partir duquel les utilisateurs ont recours à l'éclairage électrique. L'étude montre aussi que la modélisation de l'utilisation des stores surestime la fréquence d'utilisation des stores et sous-estime le niveau d'occultation des façades.
L'étude montre que l'accès à la lumière du jour a un impact marqué sur l'utilisation de l'éclairage électrique pour les bureaux situés en périphérie du bâtiment mais est sans effet pour les bureaux au coeur du bâtiment. -
Inspection du Travail et des Mines (Luxembourg, octobre 1997) - Eclairage des lieux de travail - Prescriptions de sécurité et de santé types ITM-CL55.2, pp. 3-4
L'art.5 donne des exigences sur les dimensions de baies.
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Leslie RP et al. (2012), Conceptual design metrics for daylighting, Lighting Research and Technology, 2012, 44:277-290
Article très intéressant qui détaille la nouvelle méthodologie du "daylighting dashboard". Ce nouveau tableau de bord multicritères est un indicateur de la qualité de l'éclairage naturel dans un local qui tient compte de 8 paramètres dont chacun a un objectif spécifique:
Eclairement moyen (Average illuminance) : disposer de suffisamment de lumière naturelle pour effectuer une tâche donnée
Couverture (Coverage) : éviter les zones sous-éclairées en fournissant un éclairage ambiant dans l'espace
Lumière naturelle diffuse (Diffuse daylight) : contrôler l'éblouissement en minimisant le rayonnement solaire direct dans tous les espaces à tâches visuelles critiques
Autonomie en lumière naturelle (Daylight autonomy) : réaliser des économies d'énergie en minimisant l'utilisation de l'éclairage naturel
Stimuli circadien (circadian stimulus - CS) : disposer de suffisamment de lumière pour activer les cycles circadiens
Surface de vitrage (glazing area) : contrôler les coûts de gros oeuvre en minimisant les surfaces de vitrage
Vue (view) : disposer d'une vue sur l'extérieur
Surchauffes (solar heat gains) : réduire les besoins énergétiques du bâtiment et améliorer le confort en contrôlant les surchauffes dues à la pénétration du rayonnement solaire direct à travers le vitrage -
Johnsen K. (2006), Assessment of daylight quality in simple rooms, Impact of three window configurations on daylight conditions, Phase 2, DBRI, Rapport
Le document présente les résultats de simulations (Radiance) de conditions d'éclairage naturel dans 3 pièces avec 3 configurations de fenêtres différentes (voir p15 pour schémas).
Divers indicateurs de la qualité de l'éclairage naturel ont été analysés :
- Eclairement horizontal et FLJ
- Eclairement cylindrique (au centre de la pièce, horizontal et vertical)
- Eclairement sur un cube (au centre de la pièce) : Ratio éclairement vertical/horizontal (?)
- Répartition des luminances
- Rapports de luminances, vue vers l'extérieur
- Luminance moyenne dans le champ de vision dans une bande de 40
- Daylight Glare Index
- Luminance Difference Index (LD Index)
- Echelle d'ombres
Par ailleurs, l'étude a évalué la nécessité d'une protection solaire pour les 3 configurations ainsi que l'impact du type de vitrage. -
M'SELLEM H., ALKAMA D. (2009). Le confort thermique entre perception et évaluation par les techniques d'analyse bioclimatique - Cas des lieux de travail dans les milieux arides à climat chaud et sec in Revue des Energies Renouvelables, vol. 12 N3, p.471-488
Cet article met en évidence les outils et les méthodologies partagés par les recherches sur la thermique et sur la lumière avec la présence dans les deux cas d'un vocabulaire récurent dans ces disciplines notamment la notion de confort. Internet
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LURCAT André (1955). " La lumière " in Formes, composition et lois d'harmonie. Eléments d'une science de l'esthétique architecturale. Tome III. Paris, France : Editions Vincent, Fréal & Cie, p. 221-265
Dans ce chapitre est décortiqué le phénomène lumineux dans son interaction à la matière, à la couleur et à son modelé. Il décrit à travers des exemples d'éléments de base de l'architecture l'influence de la relation de la forme à la lumière pour démontrer à quel point elle joue un rôle prépondérant dans la lecture d'une architecture en opposant des éléments d'architecture stable et animée. Il parle de puissance d'expression et de vie plastique. Il note que le phénomène d'irradiation tend à " grignoter " la matière. A travers cet exemple surgit le dialogue qui s'exerce entre phénomène lumineux et phénomène optique. A partir de la page 248 l'auteur pose la question de la lumière naturelle intérieur en commençant par précisé que " l'artiste est maître de sa lumière " et qu'il existe, de par les jeux de réflexion, une diversité bien plus grande de gradation lumineuse décomposé en trois classes : les rayons direct, diffus et réfléchis. Après une description des jeux de lumière dans les cathédrales gothiques un article page 255 est consacré à la coloration de la lumière naturelle en insistant sur la portée culturelle et symbolique de cette dernière.
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HEYNE Pamela (1982). Today's architectural mirror, interiors, buildings, and solar designs. New-York, USA : Van Nostrand Reinhold Company, 175p.
ISBN 0-442-23424-4Ce livre traite de l'utilisation des miroirs dans l'architecture moderne et plus largement de la question de la réflexion solaire. Il est abordé à la fois des questions de confort mais aussi des questions esthétique et optique. Plusieurs partie de l'ouvrage met en avant des dispositifs " low-tech " qui utilise la lumière naturelle comme ressource pour le confort et pour l'énergie. Cet ouvrage montre notamment des méthodes de protection solaire par réfraction de la lumière plutôt que par obturation tout en ayant un discours centré sur les qualités architecturales générés par les différents dispositifs présenté. Il n'est question de mesure que pour les miroirs solaires. On peut trouver quelques indicateurs pour caractériser les types de verres. Leurs pourcentages de transmission de la lumière naturelle et de réflexion. Bibliothèque TH1 - Villien
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Fuchs R. (1992), Jan Dibbets, lumière intérieure: Oeuvres sur l'architecture 1969-1990, Paris, Cercle d'art
La présente étude rétrospective met l'accent sur les architectures intérieures de Dibbets, des séquences photographiques étroitement serties dans de larges modulations colorées/les sols et les plafonds, principalement hollandais et italiens, représentés sur ces photos, l'atmosphère et la texture des fonds colorés distillent l'expression d'un espace intérieur recréé.
Simultanément Dibbets s'intéresse à la nature fragmentée de toute représentation, à la part d'abstraction inévitable dans toutes tentatives, par l'utilisation de documents rendus abstraits par leur déplacement.
Français BPI Pompidou
Ce livre a été construit par l'artiste lui-même en collaboration avec Rudi Fuchs, qui a fait suite à son exposition de Barcelone, organisée par la Gloria Moure en 1990, et qui reçut un accueil formidable de la critique. L'intérêt que Dibbets porta très tôt à des artifices techniques aussi divers que les intérieurs lumineux de Vermeer et Saenredam, les ponts à l'architecture compliquée de la période victorienne ou les structures ténues de Mondrian, ressurgissent dans l'expression lyrique de ces intérieurs.
Nous voyons une photographie réaliste de l'atelier de Dibbets: sol, mur et fenêtres/à la surface de cette vue intérieure apparaît un carré qui ne devrait pas, semble-t-il, s'y trouver. La forme "corrigée" qui permet la mise au point de l'image est réelle en tant que surface, tandis que le fond illusoire de l'intérieur est paradoxalement réel. Dans les Perspective Corrections, la photographie est utilisée avec simplicité, un peu comme si elle fixait le moment où l'oeil, dans une position déterminée, pourrait saisir la transformation. Mais la photographie intensifie ce moment. Elle élimine les distractions de la perception et supprime l'environnement visuel. Contrairement à l'oeil sans cesse en action, la photographie fige. ainsi, la Perspective Correction photographique est aussi un fragment de la perception, intervenant en tant que tel, comme élément de construction et de reconstitution du processus global de perception.
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Garde A. (2008), Extralight, Paris, Verlhac
En photographiant des lieux de mémoire qui ont perdu leur sens premier, A. Garde cherche à prendre acte d'architectures dans l'architecture, par le choix de visions et de positions, par la couleur et la lumière. Regard sur la base sous-marine de Bordeaux, le pont et le bassin à Bacalan, le port de Bayonne, le Palais de Tokyo, celui de Chaillot, des usines en Lorraine, etc.
Entièrement porté par des photos.
Français/Anglais BPI Pompidou
"Dans ce lieux de vague mémoire qui ont perdu leur sens premier, Anne Garde saisit avec Extralight l'instant vertigineux qui lui permet dans une liberté secrète et absolue, de prendre acte d'architectures dans l'architecture, par le choix de vision et de positions, par la couleur et la lumière. Par la couleur même de la lumière."
Laure Vernière
"Mais il ne suffit pas à la photographe de constater: il lui faut aussi s'approprier le lieu par un geste artistique: y introduire une couleur arbitraire, un bleu pur et serein (celui qui obscurcissait les fenêtres, imposé par la Défense passive durant l'Occupation, celui du sulfate de cuivre sur les vignes du Bordelais), y allumer de modestes feux qui raniment l'espace jadis habité par l'acier en fusion."
"Je ne trouve pas d'autre moyen que de dire: c'est une lumière lumineuse." Roland Barthes
"La photographe extrait de l'ombre un inconscient photographique par la couleur même de la lumière."
"Le feu redessine une usine de Lorraine, une fumée rose baigne les cestiaires de l'usine Renault, le bleu fait vibrer la gris du béton armé. Et le rouge symbolise bien sûr la passion, la guerre, la création brute..."
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Gaumnitz M. (1997), Claude Monet, Peintre, [CD-ROM 25'], Paris, Lapsus
Introduction à l'oeuvre de Claude Monet depuis ses débuts où avec, Eugène Boudin, il apprend à regarder jusqu'à sa création majeure "Les Nympheas". Plus le peintre avance dans son art, moins le sujet l'intéresse. Il préfère étudier les variations de la lumière autour de celui-ci. Le film montre ses principales toiles et leurs modèles : les fleurs de Giverny, la mer de Belle-Ile, l'eau calme d'un étang. Le peintre apparaît dans un extrait du film de Sacha Guitry "Ceux de chez nous".
Français, 25' BPI Pompidou
Début de sa vie au Havre, rencontre avec Eugène Boudin qui l'invite peindre avec lui.
Jongkind, études en plain air, c'est à lui qu'il doit l'éducation définitive de son oeil.
Rencontrer avec Sisley, Pisarro, Basil, Renoir etc quand il s'installe à Paris.
Les regards e le bruite de Paris le font fuir, il s'installe à Argenteuil.
Normandie: Etreatat, Belle Ile en Mer
Il s'intalle ensuite à Vétheuil et plus tard à Giverny.
Les personnages quittent peu à peu ses tableaux. Ce qu'il intéresse ce ne sont pas les sujets, mais les variations de la lumière.
C'est le début des séries.
"Je suis la nature sans pouvoir la saisir".
Paysage derrière son jardin. 20 toiles.
Travail avec la cathédrale de Rouen.
Il travaille du lever de soleil jusqu'au coucher, faisant de nombreuses series ou il étudiait la lumière.
Pas d'indications.
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Gallo C., Sala M. et al. (1998), Architecture: Comfort and energy, Oxford, Pergamon
Les auteurs de ce texte cherchent à approcher la combinaison architecture-énergie et sa relation au confort humain et à l'environnement. Il y a des chapitres sur le confort thermique, l'architecture basse consommation d'énergie qui traite des critères différents pour le confort dans différentes parties du monde.
Anglais Bibliothèque du centre Pompidou
Le livre cherche entre autre à comprendre comment les générations précédentes vivaient dans des climats rudes et sans d'abondantes sources d'énergie, mais ont réussi à concevoir et à construire des logements appropriés offrant à la fois confort et harmonie avec l'environnement. D'autres chapitres traitent la notion bioclimatique dans l'architecture vernaculaire, le rôle majeur que joue le climat à différents endroits et comment cela peut dicter la forme des bâtiments et faire des économies d'énergie/l'importance du micro-climat, ses éléments et utilisations/la ventilation et son importance dans le bâtiment et la technologie de l'architecture moderne.
Un chapitre est dédié à la lumière naturelle, montrant son importance pour conserver et reduire le gain thermique d'un bâtiment. Il y sont expliqué les type de ciel, des principes physiques basiques concernant la lumière, la physiologie de la vision, et ensuite l'utilisation de la lumière naturelle en architecture pour améliorer la conception du bâtiment.
Le chapitre traite le confort lumineux, l'éblouissement et donne aussi les seuils d'éclairement en fonction de différentes activités (p.129) ainsi que d'autres données quantitatives. Les sources n'y sont pas montionnés.
INDICATEURS:
Indice de rendue des couleurs (IRC) (the colour rendering index)
L'indice de rendue des couleurs (IRC) nommé " colour rendering index " ou R dans la littérature anglophone défini l'aptitude d'une lumière à rendre fidèlement la couleur de l'objet qu'elle éclaire.
La bonne reproduction chromatique d'un objet nécessite une lumière composée de toutes les longueurs d'onde comme la lumière naturelle du soleil. L'IRC est exprimé sous forme de pourcentage, par définition l'IRC de la lumière du soleil est de 100%. Cet indice permet essentiellement de caractériser un éclairage artificiel, cependant l'utilisation de vitres teintées ou de stores colorés modifie le spectre de la lumière naturelle entrante dans la pièce et donc la perception des couleurs pas l'utilisateur.
La température de couleur (Tc) permet de déterminer la température (effective ou " virtuelle ") d'une source de lumière à partir de sa couleur. Elle se mesure en kelvin (K)
Lors de l'utilisation de lumière naturelle, la couleur de la lumière n'a qu'une petite influence sur la qualité de l'éclairage puisque ses caractéristiques chromatiques sont définies comme étant l'idéal théorique. Cependant, même si la température de la lumière naturelle est haute (environ 6500 K), dans le cas de faible niveaux d'éclairement l'ambiance lumineuse peut paraitre froide et du coup peu agréable. Dans ces cas les caractéristiques optiques des matériaux de construction peuvent, par transmission/réflexion déplacer le spectre de la lumière vers des zones plus chaudes, améliorant ainsi le confort visuel des occupants.
Indicateurs qualitatifs :
L'auteur parle de lumière cachée lorsque la lumière est visible mais pas les ouvertures (p 141)
La lumière est souvent considérée comme un fluide, un gaz ou un liquide qui occupe tout l'espace extérieur et qui coule ou s'expand (suivant la métaphore utilisée) dans l'espace intérieur par les ouvertures dans la façade. (p 142)
Lumière utilisée comme un jeu impressionniste. (p 142)
Rayon ou faisceau lumineux (p 142)
L'indice d'éblouissement (glare index)
La sensation d'éblouissement augmente avec la valeur de la variable g. Comme l'inconfort dû à l'éblouissement suit subjectivement et de façon approximative une loi logarithmique, l'indice d'éblouissement G est défini tel que :
(équation word)
Lorsque la valeur de l'index G dépasse 10, l'éblouissement devient visible, de 16 à 22 il est supportable, de 22 à 28 inconfortable, au dessus de 28 intolérable.
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Fraudreau M. (2001), Guimet, chronique d'une renaissance, [DVD - 52'], Paris, Gedeon
Film montrant la rénovation du Musée Guimet pendant le chantier, la préparation de l'exposition et l'inauguration.
Français BPI Pompidou
Après quatre ans de travaux de rénovation, le Musée National des Arts asiatiques Guimet, vient de réouvrir ses portes le 20 janvier 2001 à Paris. Ce musée est considéré aujourd'hui comme un véritable musée de civilisation doté d'un patrimoine exceptionnel. Lieu de dialogue entre l'Europe et le continent asiatique, il tisse un lien symbolique avec cette partie du monde. Sa réouverture est un geste fort en direction de l'Asie.
1 DVD, 52 mn, couleur
La période de tournage s'étale entre les travaux de chantier jusqu'à l'inauguration.
Employé d'accueil: "avant c'était plus sombre, mais plus familial".
Interview avec Henri Gaudin, architecte. Expressions qualitatives de sa part mais pas concernant la lumière.
Interview avec tous les conservateurs en charge. Conservatrice en charge de la partie Japon: "Il faut guider le spectateur par la lumière, mais sans qu'il ait l'impression d'être guidé. Suggérer des parcours, des rapprochements."
Parle de lumière à partir de la minute 30.
George Berne, scénographe de la lumière: "Il faut maintenant concilier architecture et lumière", "Avoir une impulsion dynamique qui fait qu'il y ait un appel d'air."
Un autre personnage: "L'architecture n'a pas pu tout stabiliser. La lumière nous aide à restabiliser, toutes les orientations ne sont pas bonnes. On ne peut pas tout éclairer, il faut accepter qu'il y a des choses majeures et d'autres mineures. Il y a des choses vers lesquelles on va naturellement et puis d'autres ou il faut faire un effort parce qu'elles ne sont pas en pleine lumière, mais c'est comme ça..."
"Le problème est de savoir comment sont disposés les choses, comment elles se développent dans l'espace, comment elle s'expansent justement, comment se dilatent et non pas de rester à une sorte de littéralité épuisante. L'important est d'exposer ce fil de la science, de la culture et au même temps que le visiteur puisSetrouver son chemin parmi les formes. C'est ça un musée, faut qu'il puisse établir des liens associatifs, des lien du visible, du regard entre les choses".
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Gaillard M. (2008), L'énergie du soleil: construire aujourd'hui l'environnement de demain, Paris, Le cherche Midi
Les technologies pour convertir la lumière et la chaleur du soleil en énergie utilisable dans les maisons, les écoles et les bureaux, sont devenues accessibles à tous. Associée à un bâti bien conçu utilisant des matériaux respectant la nature, l'énergie solaire apporte des réponses concrètes à l'un des principaux défis écologiques actuels : vivre le plus possible en accord avec l'environnement.
Français Bibliothèque du centre Pompidou
Le livre traite la question de l'énergie, panneaux solaires et photovoltaïques, ambiances thermiques.
Le seul passage parlant de la lumière A la clé, un confort lumineux agréable et des économies d'électricité certaines."
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Garnier A. (2011), Le bâtiment à énergie positive: comment maîtriser l'énergie dans l'habitat, Paris, Eyrolles
Toute une gamme complète de systèmes d'économie d'énergie pour les locaux d'habitation dans le cadre de l'application progressive à la construction des bâtiments neufs, des rénovations et des réhabilitations du bâtiment ancien face à la réglementation européenne.
Français BPI Pompidou
Dans le neuf comme dans la rénovation , la réglementation européenne s'imposera progressivement aux propriétaires pour que tous les bâtiments d'habitation, individuels ou collectifs, soient moins "énergivores".
Toutefois, les objectifs visés par les réglementations thermiques en cours et à venir (RT2012 et 2020) ne pourront être atteints qu'à la condition de modifier non seulement notre façon de concevoir et de construire nos maisons mais aussi notre façon d'y vivre.
Dans cette perspective, l'auteur à conçu une gamme complète de systèmes d'économie d'énergie pour les locaux d'habitation. Elle va du BBC (bâtiment à basse consommation) au BEPOS (bâtiment à énergie positive), en passant par le BEPAS (bâtiment à énergie passive). Point par point, exemples à l'appui, il expose ici leur mise en oeuvre. On verra comment, repartant des fondamentaux pour formuler les questions, Alain Garnier propose des solutions à la fois ambitieuses et raisonnables.
p.187, Point 16: Priorité à l'éclairage naturel. 13 pages sont consacrés à l'éclairage, traitant le naturel, l'artificiel et le mixte.
"L'éclairage naturel sera la principale source d'éclairage, elle viendra diminuer la consommation d'éclairage artificiel. Le gain à réaliser sur l'éclairage artificiel est tel qu'il faudra avoir recours à des puits de lumière et à des détecteurs de présence."
Ensuite ça traite le FLJ, les solutions envisageables pour optimiser l'éclairage naturel (Tableau des surfaces vitrées en fonction de la profondeur des locaux/réfraction de la lumière pour puits profond/solution par réflexion directe de la lumière/éclairage par puits ou conduit de lumière/éclairage par transfert de lumière/éclairage par fibre optique.
La partie sur l'éclairage est abordées de façon très technique et s'intéresse principalement aux systèmes de redirection de la lumière naturelle. Le tableau de la surface vitré optimale en fonction de la profondeur de la pièce ne me parait pas logique (plus la pièce est profonde plus on préconise une surface faible...)
INDICATEUR:
FLJ
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Furuyama M. (2006), Tadao Ando *1941, Géométrie de l'espace humain, Cologne, Taschen
Une introduction au travail de Tadao Ando, à travers ses meilleures réalisations, privées ou publiques, japonaises ou étrangères. Son approche mêle la tradition japonaise avec le modernisme. Présentation d'une esthétique architecturale novatrice utilisant le bois, l'eau, la lumière, l'espace et la nature.
Français Bibliothèque du centre Pompidou
Le texte est construit autour des projets les plus connus de Ando. Toutes les dimensions du projets y sont décrites, qu'il s'aggise de la forme architecturale et de la symbolique qui en fait partie, de la présence de la nature, vent, eau, lumière.
Toutefois, pour établir s'il y a une présence d'indicateurs ou indications concernant la lumière, il faut prendre du temps pour analyser le texte car il n'est pas structuré en fonction des thèmes.
Sommaire
6Introduction
18 Row House
22Immeubles d'appartements Rokko I, II, III, IV
26Maison Koshino
30 Maison Kidosaki
34Eglise sur l'eau
36Eglise de lumière
40Musée d'art contemporain de Naoshima
46Temple de l'eau Hompuku-ji
50Pavillon japonais, Expo '92
54Temple Komyo-ji
58Musée historique de Chikatsu-Asuka
60Musée du bois
62Pulitzer Foundation for the Arts
66Fabrica
70Espace de méditation, UNESCO
74Fondation Langen
78Musée d'art moderne de Fort Worth
82Musée d'art Chichu et Projet de maison des arts
86Maison 4x4
90 Vie et oeuvre
92Carte du monde
96Bibliographie/Crédits photographiques/L'auteur
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Futagawa Y. (1994), Light & Space: Modern Architecture, Tokyo, Ada
Livre porté principalement par des photos.
Le traitement de la lumière dans l'architecture moderne, des serres des jardins botaniques de la fin du 19ème siècle aux puits de lumière de Le Corbusier, Scarpa, Van Eyck...en passant par les verrières des passages couverts du 19ème siècle, des vitraux de l'art nouveau, des murs de pavés de verre et des percements variés de Tadao Ando, Nervi, Saarinen, Kahn etc. Analyse des différentes réponses apportées. Un deuxième volume poursuit la réflexion.
Anglais/Japonais Bibliothèque de l'ENSAPVS
Livre à caractère historique.
Beaucoup de projets y sont cités est commentés, accompagnés de magnifiques photos.
L'introduction est faite par Paolo Portoghesi. Il retrace le parcours vers la lumière des grands architectes de l'histoire de l'architecture, commencant par le désir de l'architecture gothique à s'ouvrir plus et focalisant après sur l'architecture de Le Corbusier, C. Scarpa etc...Tabelau complet et bien structuré.
p. 94. Light and shadow in the fin de siècle. Utilisation du puit de lumière dans la fin du 19ème par
Fenêtres sur les entrailles (Windows to the womb). Chapitre concentré sur l'oeuvre de Gaudi.
La texture de la transparence (The texture of transparency). Chapitre concentré sur l'utilisation des briques de verre. Commentaire de la Maison de Verre (P.Chareau).
Lumière metaphisiqye (Metaphysical light). Chapitre interessant, à revenir dessus.
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Guzowski M. (2010), Towards Zero Energy Architecture: New solar design, Londres, Laurence King
Ce livre explore les théories, les pratiques et les principes de nouvelles approches de l'architecture solaire/les auteurs analysent dix bâtiments primés dans le monde, en se concentrant sur les détails de conception, l'impact du climat local et l'importance des variations saisonnières, de la lumière du soleil et de la force du vent. Anglais Bibliothèque de l'ENSAPVS, Cité de l'Architecture
Livre concentré sur l'architecture durable et bioclimatique. 406 illustrations.
Chacun des 10 projets étudiés est accompagné par une vue d'ensemble des intentions architecturales, des donnés climatiques et du site, stratégies par rapport à la lumière naturelle et à l'ambiance thermique et systèmes d'énergie.
Des analyses solaires basiques sont fournies pour chaque exemple, utilisant Ecotect Solar Tool pour illustrer les variations journalières et saisonnières de l'accès au soleil.
Explications sur la répartition de la lumière et la protection également.
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Gueudet Ph. (1999), Eclairages et liturgies/propos sur Alquin, Chroniques d'art sacré, no 60
Numéro consacré à la lumière dans l'architecture religieuses et au sculpteur Nicolas Alquin. Synthèse faite avec la collaboration de spécialistes de l'éclairage, de liturgistes, d'architectes et de plasticiens pour pousser les responsables des églises à se lancer dans des rénovations souvent aussi coûteuses qu'indispensables. études de cas. Bibliothèque de l'ENSAPVS
La première partie sur Alquin ne concerne par la lumière.
Citation de Emil Steffann au début de l'éditorial "...lumière brisée, non directe".
- Eglises, instruments de lumière (Duthilleul J.M.) : Description très poétique de la lumière dans cet article. A revenir dessus (p.6).
- De la lumière naturelle à l'éclairage d'une église aujourd'hui (Cosse J.): Présence de la lumière dans les églises. Différence de l'importance des surfaces vitrés en fonction du climat (beaucoup plus de surface vitrée dans les églises parisiennes que dans celles du sud). Quelques photos, dessins et détails.
- Liturgie et lumières: Que demande la liturgie à la lumière? Texte court sur les 3 types de lumière présents dans une église: la lumière naturelle, électrique et la lumière des cierges.
- Faire un programme d'éclairage pour une église. Texte concentré sur les les effets et les émotions crées avec la lumière artificielle.
- A l'église du Sacré-Coeur de Vesoul. étude de cas. "...harmoniser l'éclairage diurne et l'éclairage nocturne/accompagner les moments importants de l'action liturgique/exprimer la paix, le recueillement, l'adoration, la joie, la ferveur. Donc éviter l'"effet-théâtre" et le bombardement des kilowatts". "Car, par-delà son rôle utilitaire d'assurer un confort usuel ou de favoriser la communication, la lumière maîtrisée, transcendée, devenue "l'éclat visible de l'invisible", devrait nous faire pressentir la présence de Dieu dans un espace qu'elle aura magnifié." Jacques Prioleau, architecte.
- Fiche technique: petit vocabulaire de l'éclairage. Définition de l'éclairement, de la luminance, température des couleurs, types de lampes éléctriques.
- La basilique Saint-Sernin de Toulouse. étude de cas qui traite la lumière artificielle.
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Gochenour SJ. & Andersen M., (2009), Circadian effects of daylighting in residential environment. In Proceedings LuxEuropa 2009, Istanbul
La perturbation du rythme circadien, par l'utilisation inappropriée de lumière (quantité insuffisante le jour ou trop intense la nuit) peut provoquer du stress. A l'inverse certaines recherches ont démontré que le respect de ce rythme améliore le rétablissement des malades dans les hôpitaux.
Cette étude est menée à Boston dans le Massachusetts où la majorité des bâtiments résidentiels est constituée de maisons mitoyennes construites courant 19ème.
Dans un premier temps l'objectif est d'évaluer l'impact sur le rythme circadien de l'éclairage naturel dans ces constructions types, puis de déterminer les facteurs influant sur ce rythme biologique, en tenant compte du déplacement des utilisateurs, enfin de proposer des solutions de rénovation pour garantir un meilleur confort de ces habitations.
http://www.thedaylightsite.com
INDICATEURS :
Autonomie lumineuse (daylight autonomy)
Définition : Non défini dans l'article. Calculé par l'application Daysim
Analyse : traçage de carte de répartition de l'autonomie lumineuse (en %) dans la pièce ou l'appartement considéré. Une carte est tracée pour des capteurs horizontaux situés à 1,60 m du sol (hauteur des yeux), une autre pour la répartition verticale au centre de la pièce face à la fenêtre.
Timing of daylight
Le cycle circadien est influencé principalement par la lumière du jour. Afin de prendre en compte les effets de la lumière sur le cycle du sommeil, l'étude propose d'ajuster l'orientation des pièces dans les habitations en privilégiant par exemple la lumière matinale dans les zones de réveil (chambre, cuisine) Le réveil psychologique et physique s'observe après 1 à 3 heures d'exposition à la lumière (stop la sécrétion de mélatonine)
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German Energy Saving Ordinance (EnEV 2009) non-official translation, Requirements for residential and commercial buildings Appendix 1-2, pp.42-43
La EnEv est un texte générique présentant les principes généraux, les References et les seuils pour divers critères notamment pour les facteurs solaires et les facteurs de transmissions lumineuses. Pour les méthodes de calcul, la EnEv renvoie à des normes DIN.
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Ginthner D.A. (2004) Lighting: its effects on people and spaces, Implications (newsletter by InformeDesign), Vol 02 Issue 02, 2004
Cette newsletter traite des aspects non quantitatifs de la lumière et donne quelques conseils pour créer des ambiances lumineuses données.
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GIE Enjeu Energie Positive (2011), Livre Blanc Confort & santé dans les immeubles de bureaux énergétiquement performants, Rapport
Ce document analyse les enjeux liés au confort des usagers sur divers paramètres (éco, conso, bien-être, etc). Une caractérisation du confort en 3 niveaux y est détaillée (modèle de Vishers). En synthèse du document : Peu d'éléments relatifs au confort visuel en éclairage naturel. Idées d'indicateurs qui ressortent du document: le degré de contrôlabilité de l'éclairage naturel (classe 3), présence d'un éclairage dynamique gradable en niveau et TK (classe 3)
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HAUSLADEN G., DE SALDANHA M., LIEDL P., SAGER C. (2005). Climate Design. Solution for buildings that can do more with less technology. Bâle, Suisse : Birkhäuser, 200p. ISBN 978-3-7643-7244-6
Cet ouvrage regroupe des References de dispositifs dont les objectifs tendent vers une augmentation des performances énergétiques et de confort d'un bâtiment tout en évitant les champs technologiques qui s'est imposé dans la mise en oeuvre des bâtiments à hautes qualités environnementales. L'échelle de Reference de la conception climatique est l'être humain. La question de la lumière naturelle est abordée à la fois dans une notion de confort visuel et de confort thermique. La façade est traitée comme une interface qui entretient le rapport entre l'intérieur et l'extérieur sur le plan thermique, visuel, sonore, de l'air et du vent. Cette classification est intéressante car elle procède à un découpage par sens. Sont aussi présenté trois classes de processus de conception pour la lumière naturelle (p184-193) : la simulation, les mesures in situ et l'utilisation de ciel artificiel. Bibliothèque TH1 - Villien
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GUZOWSKI M. (2010). Towards zero energy architecture. New solar design. Londres, Angleterre : Editions Laurence KING, 206p.
Ce livre détail un certains nombres de projets architecturaux contemporains emblématiques de la conception durable en opérant une analyse systématique de chaque cas. Tout d'abord un texte sur les intentions du projet architectural suivi des documents descriptifs en plan et en coupe. La dernière partie est consacré à mettre en évidence le rapport de l'opération à son environnement grâce à trois critères : son exposition au vent, sa position sur la courbe du soleil et enfin les données climatiques du lieu : les températures moyennes de jour, les températures sèches, les radiations directes et le taux d'humidité relative. Bibliothèque TH1 - Villien
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HEGGER M., STARK T., FUCHS M., ZEUMER M. (2007). Construction et énergie. Architecture et développement durable. Lausanne, Suisse : Presses polytechniques et universitaires romandes, 279p. ISBN 978-2-88074-796-1
Ce livre regroupe un ensemble d'outils techniques de conception et de mise en oeuvre des bâtiments énergétiques. La lumière naturelle est traitée dans le chapitre sur l'enveloppe des bâtiments (p 103-109). La lumière est évaluée via le Facteur de Lumière Jour. Les solutions proposées sont d'ordre spatial par un travail géométrique et d'ordre matériel en insistant sur le choix et la mise en oeuvre des types de vitrages. Une série de schéma comparent des données relative à la lumière naturelle dans différentes configuration ce qui à pour effet de révéler l'impact d'un choix architectural sur la qualité lumineuse d'un espace. Bibliothèque TH1 - Villien
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GONZALO Roberto, HABERMANN J. Karl (2008). Architecture et éfficacité énergétique, principes de conception et de construction. Allemagne : Birkhauser, 221p. ISBN 978-3-7643-8451-7
Cet ouvrage présente, projet à l'appui, une série de dispositifs architecturaux qui permettent un contrôle de l'environnement énergétique d'un bâtiment. La question de la lumière naturelle est abordée par le prisme de la question thermique. Il est question au début de l'ouvrage de l'aide à la conception sur l'urbanisme énergétique. La lumière naturelle est d'abord évoqué en tant que médiateur entre l'intérieur et l'extérieur puis comme une ressource énergétique. Il est mis en évidence la nécessité que la conception de la lumière naturelle doit être mise en jeu dès les premières phases de conception et s'affiner tout au long du processus de projet. Dans cet ouvrage est mis en avant l'importance des conditions du site et la difficulté à les prendre en compte dans leurs dynamiques et temporalités malgré l'assistance de logiciel de CAO qui se limite à mesurer ces conditions qu'à certains moments et de manière assez peu précise. La précision des mesures notamment celle du bilan énergétique d'un bâtiment ne pouvant être obtenue que dans des phases de conception avancées où il est bien souvent trop tard pour effectuer des modifications. La gestion de la lumière naturelle est évoqué pour le confort visuel sur la question des usages et des programmes. Il est spécifié que pour un même espace courant on pourra modifier la qualité de la lumière par des dispositifs de guidage ou de protection sans en augmenter la profondeur d'éclairement.
p 26-43 /p 109-112 /p 146-151 Bibliothèque TH1 - Villien -
Gaudin H. (2003), Lumière et Dualisme, Considérations sur l'espace, Le Rocher, pp. 174-190
Approche philosophique sur l'impact de la lumière/ombre sur l'image de la ville.
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Dourgnon J. (1953), Introduction générale aux études d'éclairage naturel, Annales de l'institut technique du bâtiment et des travaux publics, n 69, Septembre 1953, Paris, Institut technique du bâtiment et des travaux publics
Centre d'études supérieurs, séance du 6 mai 1953
Sous la présidence de M. André CLAUDE,
Président de l'Association Française des éclairagistes.
Journée d'éclairage naturel - 6 mai 1953 BNF Tolbiac
Introduction générale aux études d'éclairage naturel
Par M. J. Dourgnon
Secrétaire du Comité Français de l'Eclairage et du Chauffage, Ingénieur E.S.E., licensié ès sciences.
Etudes Anglaises, Suédoises et allemandes d'clairage naturel
par M.R.G.Hopkinson, Ingénieur à la Building Reserach Station
M.G. Pleijel, Architecte chargé de recherches au Statens Kommitte för byggnadsforskning.
M.W. Arndt, Professeur, Docteur-Ingénieur
p.853: "Tout d'abord, séparation complète de la lumière provenant du soleil et de celle provenant de l'ensemble de la voûte du ciel (bien que cette dernière provienne, elle aussi du soleil, mais indirectement). On admet que la voûte du ciel seule servirait à nous éclairer dans le sens restrictif du mot, c'est-à-dire qu'elle seule permettrait les perceptions visuelles et qu'elle ne servirait qu'à cela. La lumière directe du soleil n'aurait pas pour fonction de nous éclairer, ni d'améliorer notre vision, mais elle seule provoquerait des phénomènes biologiques ou psychiques d'ordre général. Cette séparation n'est pas toujours affirmée avec autant de rigeur, mais on peut dure qu'elle Nous devons donc distinguer, d'une part l'ensoleillement, d'autre part l'éclairage naturel par la voûte du ciel ou l'éclairage naturel proprement dit.
L'éclairage par la voûte du ciel (luminance uniforme à 5000 Blondels).
Etudes anglaises d'éclairage naturel
Graphique: Echelle de facteur de jour pour de longues ouvertures vitrées à 30 d'inclinaison;
Rapporteur auxiliaire de facteur de jour pour vitrage incliné à 30;
Facteurs de correction pour les fenêtres sous tendant un angle de moins de 180 en plan.
L'éclairage naturel des salles de classes, étude sur maquette utilisant un ciel artificiel.
Graphique: Distribution de la luminance d'un ciel artificiel et du sol comparée avec celle d'un ciel naturel couvert et avec le ciel empirique de Moon et Spencer.
Influence de la hauteur sous plafond.
Influence de la réflectance des murs.
Influence de la réflectance du plancher
Methodes de calcul pour le facteur de jour total (accompagné d'un graphique: Facteurs de jour calculés pour des conditions "standard" et une hauteur sous plafond de 3M. Les facteurs de jours indirects calculés sont supposés égaux en tous les points de la pièce.
Etude de l'éclairage naturel des hôpitaux.
Etude de la lumière solaire réfléchie.
Les indicateurs présents restent vieux et retrouvables ailleurs (CSTB 2011 et autres...)
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Fontanille J. (1995), Sémiotique du visible: des mondes de lumière, Paris, P.U.F.
La "sémiotique du visible" s'efforce de caractériser les "états" de la lumière: éclat, chromatisme, éclairage, matière. Loin d'être seulement, comme le suggère la tradition, de simples propriétés de l'image, ils apparaissent ici comme des états en compétition, qui se disputent le devant de la scène perceptive, notamment au voisinage des deux seuils d'intensité que sont l'éblouissement et l'obscurcissement. L'auteur réaffirme avec force l'unité du sensible, de la perception et de la signification dans les univers de discours, et explore pour cela aussi bien le texte poétique que le tableau et le film.
Français BPI Pompidou
Aborder la sémiotique du monde visible en passant par la configuration de la lumière, c'est en quelque sorte se faire un devoir de l'articuler sur la perception et le sentir/choisir un corpus multiculturel (Godard, Eluard, Ciurlionis, Tanizaki), c'est en outre se préparer à suivre les déformations du visible d'une culture à l'autre, en une série d'appropriations et de reconfigurations perceptives et axiologiques/rechercher enfin la dimension passionnelle dans une configuration où rien ne permet a priori de l'y attendre, c'est s'engager à montrer la valeur heuristique des articulation de l'"espace tensif", indépendamment de la manifestation lexicale des passions.
La lumière s'impose, pour commencer, comme un phénomène physique et une prégnance biologique, dont la diffusion dans l'environnement semble interdire une interprétation directe en termes sémiotiques: quel serait en effet le sens d'un "signe" qui mettrait au monde la totalité du visible, et ne contrasterait qu'avec le néant?
Invoquer les saillances figuratives qui, en localisant les effets de la prégnance, permettraient au sujet humain d'y projeter des significations, n'est guère plus satisfaisant. De fait, cela reviendrait à prendre la question pour une réponse, car le problème reste entier de savoir comment les morphologies constitutives des mondes de lumière se transforment en univers sémiotiques où peuvent apparaître des saillances signifiantes. C'est là que Quant à l'enjeu méthodologique, il apparaît clairement dans le choix du corpus: un recueil de poèmes (Capitale de la douleur, de Paul Eluard), un film (Passion, de Jean-Luc Godard), un essai littéraire (l'Eloge de l'ombre, de Jun'ichiro Tanizaki) et quelques tableaux (dont les Sonates peintes, de M.Konstantinas Ciurlionis). La diversité des support signifiants et des matières de l'expression dit ssez qu'il ne s'agit pas de se substituer à une psychologie cognitive qui nous expliquerait comment un lecteur ou un spectateur réels voient le texte, le film ou le tableau/au contraire, le projet est strictement sémiotique, dans la mesure où il vise à reconnaître dans les organisations signifiantes ce qu'elles doivent à l'activité perceptive et au sentir. Enfin, le souci de développer une méthode commune l'ensemble du corpus interdit de se reposer sur les effets de sens lexicalisés et oblige à reprendre les choses en profondeur.
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Fleischer A. (2011), Sept fois plus à l'ouest: Yann Kersalé, Paris, Archibooks - Fondation EDF
La lumière est l'un des enjeux essentiels de l'oeuvre de Y. Kersalé, la création se situant dans la relation entre le sujet qui doit être éclairé et la lumière que va rendre visible le sujet. Cet ouvrage retrace et explique sept installations éphémères réalisées en Bretagne durant l'été 2011. Son travail de fiction lumineuse transforme sept sites atypiques à la lumière du crépuscule.
Français BPI Pompidou
Contient le texte d'un entretien de Yann Kersalé avec Anne de Vandière réalisé au château de Keriolet à Concarneau, août 2011
Publ. à l'occasion de l'exposition éponyme, Paris, Espace Fondation EDF, 3 novembre 2011-4 mars 2012
"Sept échos d'un moment capté dans le temps passsé, sept mises en abyme d'installations disparues, sept amitiés de la forme en pleine figure...." C'est l'ambitieuse démarche de Yann Kersalé pour ce projet de transformation de paysages par son travail de lumières-matières et ses expérimentations de nouvelle lecture des architectures et paysages. Il diffuse la lumière dans la "matière noire" qu'est la nuit. Il provoque ainsi une redécouverte des formes, jouant sur la mémoire et la reconnaissance: l'objet connu révèle autre, les présences absentes sous le soleil émergent.
Cet ouvrage retrace et explique les 7 installations éphémères réalisées en Bretagne durant l'été 2011, son travail de fiction lumineuse, de transformations de sites atypiques tels que le Chaos du Diable à Huelgoat, la ZAC de Courrouze à Rennes et la Radôme de la cité des Télécoms à Pleumeur-Boudou qui par leur éclairage spécifique délivrent un sens nouveau. Cette expérience est menée sous la forme d'expéditions et toujours à l'heure bleue, lumière des crépuscules d'été. L'exposition à l'Espace Fondation EDF pérennise ces captations grâce à une série d'installations visuelles et sonores, un lieu de sensations, entre ombres et lumières, au travers de "blacks boxes" que l'artiste a souhaité agencer librement, sans ininéraire imposé. On y retrouve les trois thèmes qui apparaissent invariablement dans l'oeuvre de l'artiste: l'eau, la nature et l'urbain.
p.5: "L'architecture elle-même doit composer avec la lumière du jours, en prévoir l'arrivée, l'incidence, l'utiliser, la maîtriser: on pourrait parcourir l'histoire de l'architecture en suivant la façon dont les bâtiments des diverses époques se sont protéfés de la lumière ou se sont efforcés de l'accueillir, en s'ouvrant de fenêtres ou de verrières zénithales, jusqu'aux parois vitrées des tours de la modernité. A cela s'ajoute l'histoire des sources de lumière créées par l'homme et destinées à éclairer les espaces intérieurs - mais aussi les abords, les façades, les accès -, depuis les blambeaux ou les plafonniers de chandelles jusqu'aux écrands LED en passant par les gaz, les filaments de tungstène incandescents, le néon."
"Ainsi, en peinture, la lumière est-elle faite de la même matière - les pigments- que les sujets éclairés représentés: matière et lumière sont indissolublement onfondues dans une même réalité physique appartenant au même espace. Au contraire, dans les art de la scène, puis ne photographie et en cinéma, il y a d'un coté les personnages, les décors et les accessoires, et de l'autre les sources lumineuses dont ces derniers vont recevoir les rayons: la scène, le sujet sont face à la lumière, les personnages vont prendre la lumière, et metteur en scène, scénographe et décorateur doivent dialogues avec l'éclairagiste, le directeur de la photographie, les électriciens."
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Faivre J.-L. (1975), Paul Valéry et le thème de la lumière, Paris, Lettres modernes Minard
Etude qui montre qu'il y a chez Valéry une symbolique de la lumière dont le divers éléments se groupent, s'organisent et se combinent pour donner naissance à ce qui est appelé dans le texte "drame de la lumière". Il s'agit en réalité d'un conflit intérieur organisé sous forme de symboles en une thématique fort cohérente et dont le développement constitue l'un des principales sources de la poésie valéryenne.
Français BPI Pompidou
p.18: "La lumière est à la source du dilemme décoilé tout à l'heure/elle enfante et durcit jusqu'à l'extreme l'opposition de l'infini et du fini. Illimitée, elle se déploie en immensité sur les eaux qui la reflètent sans fin/elle s'impose alors comme l'image dune éternelle clarté, dun absolu lumineux. Mais elle révèle aussi les objets dont elle démontre l'indiscutable réalité/elle accuse toute présence. Immuable, elle donne vie à l'éphémère, insaisissable, elle découpe les formes de toute substance/immatérielle, elle fait voir toute matière. Elle est une et pourtant multiple/elle n'existe que grâce aux extrêmes/une contradiction l'anime, celle -là même du drame valéryen qui se joue sur le théâtre de l'esprit.
p.25: "A peine je sors de mon lit, avant le jour, au petit jour, entre la lampe et le soleil, heure pure et profonde, j'ai coutume d'écrire ce qui s'invente de soi-même". Valéry eprouve une prédilection particulère pour les premiers instants du matin. "De toutes les heures du jours, l'aubre est (sa) préférée".
p.26: "L'aurore exerce une profonde influence, un "charme" tant sur ses facultés intellectuelles que sur sa sensibilité poétique. Chaque matin les premiers feux du soleil recontruisent l'univers/la lumière, au fur et à mesure qu'elle développe ses conjugaisons de clarté, semble créer l'architecture du monde.
p.27: "Le soleil levant ne fait pas autre chose/il dissipe pei à peu les ténèbres et du chaos façonne un cosmos. C'est le même mouvement qui anime l'artiste à l'instant de la création/il lui faut transformer en ordre le désordre de sa sensibilité générale/il se doit de métamorphoser le hasard et la chance en véritable pouvoir poétique.
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Doisneau R. (1993), Question de lumières: Robert Doisneau, Henri Alekan, Paris, Stratem
Un débat entre deux spécialistes de la lumière ... filmé ... Ce livre propose la transcription intégrale de cet entretien , illustré de photos choisies par les deux protagonistes.
Français BPI Pompidou Ce livre est le livre d'une passion. Une passion commune à robert Doisneau et Henri Alekan: La lumière.
Ces deux grands maîtres se sont réunis pour la première fois, le 8 juillet 1992, au Théâtre du Ranelagh. Cette rencontre a fait l'objet d'un film. Nous vous proposons la transcription intégrale de cet entretien, illustré de photos choisies par ces deux protagonistes.
p.5, R.D: "Il y a aussi la lumière épousant le sens des formes, sorte de caresse amoureuse en opposition avec la méchante lumière du contre-jour - c'est comme le chat que l'on caresse à rebrousse-poil-, qui montre et souligne les défauts de l'épiderme. Quelquefois, on s'en sert quand on veut faire une critique du décor ou du sujet que l'on essaie d'immobiliser. Rechercher la complicité de la lumière, c'est un jeu auquel je ne gagne pas à tous les coups.
Le texte est intéressant, remplis de passages montrant la sensibilité des deux artistes vis à vis de la lumière.
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Dubois-Petroff M.-P. (2004), Lumière naturelle, Paris, Massin
Propose des conseils techniques et des idées de réalisation pour mettre en valeur les volumes d'un intérieur grâce à la lumière naturelle, percer des ouvertures en assurant l'isolation de son habitation, prendre en compte les variations de la lumière du jour, la destination des pièce, l'environnement extérieur, choisir la forme et l'orientation des ouvertures, etc.
Français BPI Pompidou, BNF Tolbiac
p.4: "Indispensable et changeante, la lumière naturelle modèle nos intérieurs au gré des saisons et de la course du soleil. Pâles rayons d'hiver, soleil d'été, clarté matinale ou rougeoiement de fin de journée ne sont que quelques facettes d'une lumière qui offre une multitude de variations de tonalités, de couleurs ou d'intensité. Confidentielle ou généreuse, elle forme avec l'ombre un duo indissociable, révélateur de relief et d'architecture."
"D'autre part, on a constaté que l'uniformité de la lumière artificielle générait vite l'ennui alors que les variations de la lumière du jour sollicitent sans cesse notre organisme et le stimulent. Une vue sur l'extérieur, outre le plaisir esthétique que l'on peut y trouver, est aussi une pause pour le travail de nos yeux. En effet, notre confort visuel nécessite que nous puissions périodiquement porter notre regard au-delà de nos murs afin de permettre le relâchement de l'accommodation de l'oeil. On comprend dans ces conditions la vertu libératoire d'une fenêtre dans une petite pièce close, et le sentiment de claustrophobie que peut provoquer un séjour dans une pièce aveugle."
"La lumière est changeante et c'est là l'une de ses plus belles qualités. Elle change au cours de la journée, au cours des saisons, mais aussi selon son orientation. Rien à voir en effet entre la constance d'une lumière du nord et la fougue de celle du sud."
"La qualité ainsi que la quantité de lumière nécessaire à chacune sont dictées par sa fonction. Ainsi, la cuisine et les pièces de travail ont besoin de lumière claire et directe alors que les chambres et le séjour s'adaptent bien à une luminosité plus diffuse. Il est important d'en tenir compte au moment de distribuer les différentes pièces d'une maison. Lumière du matin, lumière du soir, chacune a son attrait susceptible de sacraliser des moments de la journée, le lever et le petit-déjeuner pour l'une, la détente et la fin d'une journée de travail pour l'autre. A chacun de faire ses choix en fonction de son rythme de vie et de ses affinités.
p.10: "Le soleil étant bas su l'horizon, il est important d'équiper les ouvertures avec des protections ou des stores pour éviter l'éblouissement et les risques de surchauffe, en particulier dans le cas de l'orientation à l'ouest puisque la température de fin d'après-midi est forcément plus élevée. Il convient donc de réfléchir à l'emplacement des fenêtres mais aussi à leur dimensionnement. Celui-ci est essentiel pour garantir le bon éclairement d'une pièce et l'on considère que ces dernières doivent représenter de l'ordre de 35 à 50% de la surface de la façade. Toutefois, une surface vitrée n'apporte pas le même éclairement selon son positionnement sur le mur. Ainsi, on recherche de pReference des implantations hautes car elles permettent d'éclairer le fond de la pièce."
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Dubois-Petroff M.-P. (2004), Eclairages, Paris, Massin
Propose des conseils techniques et des idées pour choisir un type d'éclairage artificiel en fonction de la pièce, son intensité, son emplacement, son orientation, pour mettre en valeur des volumes et des couleurs de l'aménagement intérieur, créer une ambiance lumineuse, éclairer l'extérieur, etc.
Français BPI Pompidou
"S'ils permettent de voir ce que la disparition du jour nous dissimule, les éclairage artificiels ont aussi la faculté de modeler les volumes, valoriser les objets, les matériaux et déterminer l'atmosphère de la pièce. éléments décoratifs à part entière ils disposent aujourd'hui de nombreuses sources lumineuses leur permettant de varier leurs effets."
"Recréer artificiellement la lumière du jour est un petit miracle auquel nous sommes habitués pour avoir toujours vécu ainsi. Nos ancêtres (pas si lointains) n'avaient pas cette chance et devaient se contenter de la lumière confidentielle des bougies, des lapes à huile ou à pétrole, vivant dans la pénombre dés la tombée du jour. Aujourd'hui, la lumière apparaît sur commande, fournie par toutes sortes de sources et d'appareils. Blanche, jaune, directe ou indirecte, diffuse ou ponctuelle. elle multiplie les subtilités pour offrir des éclairages adaptés aux besoins de chacun.
Difficile d'être plus changeante et instable que la lumière du jour. L'heure, la saison, l'orientation et la localisation géographique sont autant d'éléments qui la font varier et avec elle la perception que nous avons des couleurs. Inutile d'imaginer recréer la lumière naturelle grâce à l'éclairage artificiel. Seulement peut-on espérer restituer au mieux les couleurs telles que le jour nous les offre, à condition de faire abstraction de ses multiples nuances."
"Il n'y a pas d'éclairage universel car la perception visuelle individuelle est très subjective. Les besoins de chacun diffèrent en fonction de l'activité, de l'âge, du lieu géographique. De même, les critères esthétiques varient en fonction de la personnalité, du lilieu social ou de la culture. Ainsi, la culture japonaise favorise les jeux d'ombre subtils et les Orientaux cultivent l'intimité à travers des lanternes ouvragées quand les Occidentaux traquent le mondre coin sombre. Il n'existe pas un schéma type d'éclairage susceptible de satisfaire le plus grand nombre. Chaque projet doit être personnalisé et individualisé, chaque cas étant un cas particulier. Ainsi, il est incohérent d'imaginer concevoir une mise en lumière identique pour une série d'appartements situés les uns au-dessus des autres. D'une part, leur niveau d'éclairement naturel augment avec leuur hauteur, réduisant en partie leur besoin d'éclairage artificiel. D'autre part, chacun d'eux devra répondre aux désirs et besoins de ses habitants, les uns préférant la pénombre quand d'autres recherchent la pleine lumière.
"Pour qu'une mise en lumière soit réussie, elle doit obéir à certains critères. En premier lieu, elle doit garantir le confort des usagers en s'adaptant à leurs besoins. Elle évite les contrastes forts fatiguants pour les yeux et les éblouissements désagréables. Elle doit assumer trois fonctions: éclairage fonctionnel, d'ambiance et mise en valeur. Chacune de ses fonctions prenant en considération trois aspects: la qualité, la quantité et la direction de la lumière. Un bon éclairage est un éclairage de réponse globale possible tant l'offre des appareils et des sources est vaste. Sachez cependant que la même source peut produire des effets très différents et que même si certains luminaires sont de très beaux objets, il est indispensable de les allumer dans le magasin avant de faire son choix.
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Exposition. Marseille, MAC, galeries contemporaines des musées de Marseille (2004), Ann Veronica Janssens: 8'26", Marseille: MAC, Paris: ENSBA
A.V. Janssens réalise des installations in situ en utilisant la lumière et le son. Elle emploie également un vocabulaire architectural qui implique des interventions dans l'espace urbain ou muséal. Ses oeuvres invitent le spectateur à réfléchir sur la perception de l'espace, la matière chimique et la lumière
Français BPI Pompidou
Ce catalogue d'exposition présente les oeuvres de A.V. Janssens, artiste qui travaille avec la lumière.
Les oeuvres qui y sont présentés sont très intéressantes, mais il n'y a pas de présence d'indications dans le texte qui les accompagne.
Quelques extraits d'oeuvres intéressantes:
p.52: "Des projecteurs stroboscopiques de forte intensité, assemblés par paires, pulsent alternativement de la lumière colore rouge ou bleue et rouge ou verte. Dans l'espace flotte une vibration intense. Le visiteur éprouve une sensation brûlante de blancheur colorée. En se rapprochant des parois blanches de la salle, la perception rétinienne de l'expérimentation laisse apparaître sur les murs des motifs géométriques colorés et lumineux agités de mouvements effervescents."
p.56: " Le projet se présente comme un habitacle baignant dans une couleur vibrante, fugitive et insaisissable, alternant entre le bleu et le rouge qui fusionnent pour donner un blanc incandescent, une pulsation irradiante portant l'oeil au seuil de l'éblouissement."
p.62: "L'Aerogel est le matériau le plus léger qui ait jamais été créé. Il est constitué d'une proportion d'air qui oscille entre 99,5 et 99,9%. Il est transparent comme un brouillard. Il est bleu car le ciel est bleu. Les fines particules qui le composent rendent une lumière semblable à celle de l'atmosphère. De la même manière, la lumière peut apparaître teintée de bleu ou de jaune - comme un lever ou un coucher de soleil - lorsqu'on la voit au travers de l'Aerogel."
p.66: "Deux grandes salles, complètement blanches et contiguës, baignées par une source de lumière naturelle, contient un brouillard blanc et dense qui se maintient en suspension dans tout l'espace. Ce brouillard donne de la densité à la lumière et modifie la perception de l'espace. Les angles s'estompent, les différences entre sol, mur et plafond s'annulent, des nuances de couleur bleu-violet, jaune-rose flottent dans la blancheur. Un micro placé à l'extérieur du musée capte les sons urbains, et les diffuse, légèrement amplifiés, à l'intérieur des salles."
p.74: "Lorsque le brouillard est pulvérisé, selon les zones, les couleurs se combinent. Ainsi, lorsque l'on s'approche de la face jaune on peut également traverser une zone orange et une autre verte. Lorsque le brouillard dense envahit l'espace, on expérimente la sensation de marcher dans la couleur matérialisée tel un zoom dans la peinture. La couleur est autonome en suspension, surface et profondeur disparaissent."
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Fischer J. (2009), Licht | Lumière | Light, Cologne, Ullmann
La lumière est un élément majeur de tout aménagement intérieur et extérieur. Les développements industriels de ces dernières années ont permis la création de lampes et autres sources de lumière au design impressionnant. Cet ouvrage passe en revue toutes les possibilités d'utilisation de la lumière dans notre vie.
Anglais/Allemand/Français BPI Pompidou
La lumière est un élément pluriel. Dans ce volume, des ouvrages et des édifices montrent combien cet élément est particulièrement important en architecture. Il s'agit d'ensembles qui associent lumière du jour et lumière artificielle et en font, grâce à leurs caractéristiques tridimensionnelles (quantité, qualité et expression), un élément clé de l'architecture. Le travail sur l'éclairage est une remarquable mise en scène des formes, de l'espace et des matériaux.
Cet ouvrage présente d'ambitieuses réalisations dont les techniques varient d'une création à l'autre. Associant lumière naturelle et artificielle, elles séduisent tant par leur fonctionnalité et leur esthétique que par la prise en compte des critères économiques, écologiques et ergonomiques. Ces réalisations sont le fruit d'une rencontre constructive entre l'art, le design, l'architecture et l'élément "lumière".
p.77, Centre Dürrenmatt. Très beau projet.
"Une ouverture étroite parcourant le mure arrondi laisse pénétrer une lumière zénithale et crée un jeu de lumière apaisant sur les parois de béton brut."
Les textes présentant les projets sont court, la présence d'indications ne parait pas évidente. Cependant, les projets qui y sont présentés sont très intéressants.
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Exposition. Lyon, Le Rectangle-Centre d'art contemporain (2002), Georges Adilon: architecture, peinture, 6 octobre 2001-6 janvier 2002, Lyon, Réunion des musées nationaux
Présente le double travail de peintre et d'architecte, aux réalisations à fois humbles et audacieuses, marquées par l'influence de la lumière naturelle.
Français BPI Pompidou
Ce catalogue d'exposition présente la personne et l'oeuvre de Georges Adilon, peintre "naturalisé" architecte DPLG.
p.2 "La lumière plein Nord est violente"
p.2: "Ce moment est celui de la première maison, la maison personnelle, maison très modeste mais où déjà, il me semble, ses intentions se révèlent: faire entrer la lumière, travailler de l'intérieur et non de l'extérieur, respecter les exigences de ceux pour qui l'on construit."
p.14. La façade. "Murs aveugles qui dissimulent quelques fentes, maisons secrètes, percées d'ouvertures, jeu ininterrompu des modulations de la lumière, qui s'infiltre par des fentes, tombe dans des puits, se laisse piéger par l'agencement des différents volumes - qui la récupèrent au sud pour éclairer un séjour exposé au nord - ou se diffuse par des néons jetés au plafond comme dans un jeu de mikado...Dans toutes ses misons, dans tous ses bâtiments, le dialogue avec l'extérieur est permanent, l'harmonie vient de la certitude de ne pas être enfermé."
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"Loin de répondre une fois pour toutes au cliché de la maison "fonctionnelle" dont il souligne qu'être fonctionnelle signifie répondre à une seule fonction, Georges Adilon traite l'espace en fonction de l'usage que l'on peut en avoir aux différents moments de la journée et selon les saisons."
p.16 "On aime la faille qui déchire le mur sur toute sa hauteur à côté du tableau noir. Rappel discret de la lumière".
p.26 "Pour l'architecture proprement dite, Adilon préfère utiliser la vie de la lumière naturelle jouant au fil des heures sur les volumes qu'il a imaginés. Le refus de la stricte symétrie, de l'angle droit, interroge, force le regard et crée des recoins propices à devenir des lieux d'intimité
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Fermat A. (2011), Le livre de Chou: Traité égyptien de la lumière, Paris, MdV
Inscrits à l'intérieur des sarcophages, ces textes évoquent la lumière comme processus de création et mettent en scène le feu secret de Chou qui anime toute chose.
Français/égyptien ancien BPI Pompidou
Inscrits à l'intérieur des sarcophages, ces textes évoquent la lumière comme processus de création à laquelle la conscience de l'initié aux formules de connaissance peut s'incorporer.
Dépassant le cadre culturel et historique de l'égypte ancienne pour atteindre une dimension universelle, ils nous révèlent la fonction du dieu Chou, le dieu de la lumière, qui sépare le ciel de la terre afin d'assurer en permanence la circulation de la vie.
Pour l'égypte, la plus important est de connaître la vie dans sa totalité globale, et non la seule existence terrestre qui n'est qu'un passage/c'est pourquoi le sarcophage dont le véritable nom est "le possesseur de vie, le maître de vie", pourvoit à la vie de celui qui explore l'autre monde.
Ce livre nous offre une lecture continue du texte et en transmet la saveur originale par une traduction littérale accompagnée du texte hiéroglyphique et de sa translittération.
Pas de présence d'indicateurs ou d'indications.
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Exposition. Paris, Jeu de Paume (2004). Eblouissement, 24 juin-12 septembre 2004, Paris, Ed. du Jeu de Paume
Rend compte d'une exposition collective de photographies sur le thème de la lumière. Le champ d'investigation est large : une quarantaine d'artistes de la fin du XIXe siècle à l'époque contemporaine, explorant toutes les disciplines (photo, vidéo, cinéma...). Ces oeuvres explorent les diverses expériences liées à l'éblouissement : trouble de la vue, vertige, apparition, etc.
Français BPI Pompidou
L'exposition "éblouissement", que cet ouvrage accompagne, pose la question centrale de la lumière, matière vive qui fait ou défait la photographie, irradie ou efface, modèle ou détruit/qui tour à tour fascine, émerveille, plonge dans l'extase comme dans l'angoisse ou le vertige. Un choix d'oeuvres, allant du dernier tiers du XIXe siècle aux avant-gardes des années 1920 (Constatin Brancusi, André Kertész, Man Ray, LÁszló Moholy-Nagy...) jusqu'aux créations les plus contemporaines (Jean-Marc Bustamante, Stan Douglas, Michel François, Felix Gonzalez-Torres, Jean -Luc Moulène, Eric Rondepierre, Xavier Veilhan) témoigne des diverses expériences liées à l'"éblouissement", mot qui exprime aussi bien le trouble de la vue frappée par l'éclat trop brutal de la lumière, que la jouissance, le vertige et la perte de conscience, ou encore l'apparition - et son double inquiétant, le spectral, le fantomatique - et la disparition.
p.10: "Car l'éblouissement renvoie le monde au chaos, à son indétermination et à son invisibilité premières*. C'est un bouleversement fort, qui conduit aux confins de la folie, dans la mesure où il affecte radicalement notre perception du monde." , plus bas: "L'éblouissement, c'est donc une des formes et un des noms de la dissociation ou de la défiguration dans l'oeuvre. Regarder en face la source lumineuse, la photographier, s'y brûler les yeux, y perdre ses repères ou sa raison, c'est faire le choix de l'informe."
p.11: "Car le terme, dans ses définitions même (en français, mais aussi dans beaucoup d'autres langues) est chargé d'intensités fortes. Le Robert dit d'abord: "état de la vue frappé par l'éclat trop brutal de la lumière", et par extension "trouble de la vue provoqué par quelque cause internent (faiblesse, congestion), ou externe (choc), et généralement accompagné de vertige", et ajoute, comme sens figuré: "émerveillement/sujet d'émerveillement". La source de ce trouble (lueur, éclair, tourbillon) attire et repousse à la fois, le regard s'en détourne ou s'y perd, se retourne sur lui-même, s'approche des bords, invente des stratégies de biais, des "pare-intensités", reflets, ersatz, substituts..."
Le livre ne suit pas un cheminement chronologique, mais s'organise en grands ensembles associant oeuvres anciennes et contemporaines, et qui reprennent les principaux moments du récit théorique. Un premier temps marque la libération (relative) de la représentation et de son imagerie, au bénéfice d'un libération fascinée de l'énergie: effusion, jaillissement, brûlure. Un second moment met en scène des phases de renversement, de révulsion, de retournement/un troisième, la plongée dans l'indéterminé, le chaos, un état indistinct de la matière/un dernier, enfin concerne le vertige, la disparition, A l'amenuisement.
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Ebner P., Ito T. (2007), Kazuhiro Kojima/CAt, 2G, Juillet 2007, no 43
Ce numéro de 2G présente les travaux de l'architecte japonais Kazuhiro Kojima réalisés entre 1995 et 2007. Trois futures réalisations sont aussi présentées : le centre religieux de Muramaya à Tokyo, le Campus de Naryn, université d'Asie centrale qui associe l3 pays : Kyrgystan, Kazakhstan et Tajikistan ainsi qu'une résidence à Tainan (Taïwan).
Anglais/Espagnol Bibliothèque de l'ENSAPVS
Le premier article, Eloge à la lumière (In Praise of Light), commence avec un commentaire de l'oeuvre de Tanizaki, Eloge de l'Ombre, et des propos tenus dans cet ouvrage. Modernisation du Japon et certains liens rempus avec la tradition. Rapide tracé historique sur l'architecture japonaise.
La suite est constituée de projets et de commentaires les accompagnant.
Dans l'article "fluid direction", K.Kojima explique les paramètres qu'il place en priorité tels que le vent, la lumière, le bruit, l'eau, le mouvement des utilisateurs et la flexibilité même des programmes, qui en lien avec l'environnement physique doit prendre finalement une forme matérielle. Travaux et projets : Habitat, Bloc Kamishinjo, Osaka, 1995-98/Lycée Hakuo, Kurihara, 1997-2001/Maison Himuro, Hirakata, 2001-02/Clinique vétérinaire de Tsuda, Hirakata, 2002-03/Habitat, Hanoï, 1999-2000/Villas de SOHO, Pékin, 2001-03/Centre de recherche pour la Science et la technologie avançées, Tokyo, 2000-03/Université des Sciences et des lettres, Doha, 2001-04/Musée de la maison Ota, Ota, 2002-04/Ecole de Gunma Kokusai, Ota, 2003-05/Habitat : Bloc Nozawa, Tokyo, 2003-05/école primaire de Mihama Utase, Chiba, 2003-06/Cabine de la jetée, Fujisawa, 2005-07/Logement, Tianjin/Projet Murayama, Tokyo/Université de l'Asie centrale, campus de Naryn/Habitat/Tainan/Université d'architecture, Ho Chi Minh
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Doutriaux E. (1991), Lumières de l'époque, l'Architecture d'Aujourd'hui, Sept 1991, no 276, pp. 57-135
Dossier intéressant permettant de connaître le discours des architectes concernant la lumière et les ambiances lumineuses en termes qualitatifs. 6 articles illustrant 6 points de vue différents: J.Nouvel, N.Foster, D.Perrault, Chaix et Morel, I.Ritchie, F.Deslaugiers. Bibliothèque de l'ENSAPVS, ENSAPV, ENSAPB, ESA, Cité de l'architecture
Article par Jean Nouvel. Notre temps nous a appris d'autres lumières que celle du soleil. Malheur à qui ne veut pas les voir!
Il illustre son point de vue à travers un commentaire de ses réalisations: Opéra de Tokyo, institut du monde arabe, l'Opera de Lyon (collaboration avec Yann Kersalé), Galeries Lafayette à Berlin, Mediapark à Cologne.
Norman Foster. Ossature, membranes et fluides. Interview.
"Foster associates n'a pas de théorie d'ensemble sur la lumière. Chaque bâtiment est différent, et nous cherchons chaque fois à fournir une solution mathématique simple à un problème particulier." Aéroport de Stansted, Sainsbury Center (projet intéressant), Atrium à Londres,
D.Perrault. Lumière tamisée et liberté d'usage d'une architecture radicale. Interview.
Discussion autour de la BNF, Centre de conférences à Saint Germain, 36 duplex à Saint-Quentin,
Philipe Chaix anticipe dans cet entretien sur un parcours d'ombre et de lumière au sein d'une oeuvre en cours. Musée de Saint-Romain. Ecole des Ponts et de Géographie.
Ian Ritchie. Spéculations sur les états du verre, et ses lumières induites. Interview.
Musée Reina Sofia, Galerie d'écologie au Musée national d'histoire naturelle de Londres, The Meridian Planetarium à Greenwich.
François Deslaugiers. Forme et matière, réflexions constructives.
Centre de Congrès à Toulouse, le Funiculaire de Montmartre.
Commentaire de projets: Couverture du Musée d'Histoire à Hambourg, Pavillon de la Video à Groningue, Halle à Klagenfurt etc.
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Fontoynont M., Perraudeau M., Avouac P. (2011) Construire avec la lumière naturelle, CSTB édition.
Les consommations d'éclairage électrique seront prises en compte de manière beaucoup plus précise dans la RT2012 et il va devenir important d'assurer un bon éclairage naturel et de réduire l'utilisation de l'éclairage électrique. L'éclairage va donc devenir l'un des principaux leviers pour réaliser de substantielle économie d'énergie dans les bâtiments. Le guide " construire avec la lumière naturelle " a pour objet d'accompagner un travail d'optimisation optique qu'il importe de conduire tant pour les constructions neuves que pour les opérations de rénovation. Le guide " construire avec la lumière naturelle " présente le contexte réglementaire et normatif ainsi que les labels et les recommandations en France et en Europe, des principes de cahier des charges pour les maitres d'ouvrage et apporte des réponses détaillées à une série de questions :
Comment caractériser la qualité des espaces éclairés ?
Comment organiser un bâtiment en fonction de la lumière naturelle ?
Comment concevoir les ouvertures en façade et en toiture ?
Comment choisir les protections solaires ? BPI
INDICATEURS
Les exigences et recommandations de diverse norme et label y sont synthétisées :
* RT2005 RT2012, éclairement intérieur naturel défini par une série d'équation en page 8
* Label HPE (Haute Performance Energétique), axé sur la consommation énergétique
* Référentiel HQE (Haute Qualité Environnementale)
* Code du travail et de l'urbanisme : exigence indicative et non quantifiable/recommandations d'ordre général.
* Diverses normes
* Divers autres indicateurs concernant l'environnement lumineux extérieur proches, ...
Le document contient également un protocole de prise de mesures d'éclairement et de luminances en lumière du jour.
Facteur de lumière du jour moyen
Formule proposée par Crisp et Littlefair (cf p 20)
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Energy Design Resources, (2008) Design Brief, Understanding daylight metrics, disponible sur internet:
Ce guide de conception décrit les termes couramment utilisés, les méthodes différentes, et les indicateurs utilisés pour caractériser la lumière du jour. Il offre la possibilité au lecteur averti de comprendre les multiples facettes impliquées dans l'équilibre de la quantité et de la qualité de la lumière naturelle en entrant dans un espace donné. L'étude de l'éclairage naturel d'une salle de classe est traitée comme exemple concret. En outre, les outils de calcul qui permettent aux concepteurs d'évaluer efficacement l'impact de leurs choix constructifs sur l'éclairage naturel et électrique sont brièvement décrits.
Les recommendations des systèmes de certification LEED (United States Green Building Council Leadership in Energy and Environmental Design) et CHPS (Collaborative for High Performance Schools ) sont synthétisées. http://www.energydesignresources.com/media/1702/EDR_DesignBriefs_daylightmetrics.pdf?tracked=true -
Edwards, L. and Torcellini, P.,(juillet 2002) "A Literature Review of the Effects of Natural Light on Building Occupants." National Renewable Energy Laboratory, Department of Energy.
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Eclairage des locaux de travail - Aide-mémoire juridique - C. Soudry (INRS, 2009)
Ce document synthétise les exigences et recommandations du Code du Travail.
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DUBOIS C. (2006). Confort et diversité des ambiances lumineuses en architecture. L'influence de l'éclairage naturel sur les occupants. Thèse en sciences de l'Architecture. Québec : Faculté d'aménagement, d'architecture et des arts visuels, université Laval, 210p.
A travers une approche théorique et expérimentale cette thèse à pour enjeux de comprendre l'influence de la lumière naturelle sur les usages de lieux sur la base de l'interrelation des domaines sensorielles et du concept de diversité des ambiances lumineuses. Internet
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DUMORTIER D., JOST S. (2012). Indicateurs du confort visuel en lumière naturelle. Proposition de Thèse en Ingénierie des travaux publics. Lyon : ENTPE, 2p.
Cette proposition de thèse pour l'année en cours soulève des questions intéressantes sur la question de l'évaluation des propriétés de la lumière naturelle. Internet
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Dieuzaide J. (2001), D'autres images, Cognac, Le temps qu'il fait
Jean Dieuzaide lutte contre le quotidien en photographiant tous les sujets qui lui sont prétexte à images. Ampleur de regards et homme dans sa diversité retiennent le photographe au croisement des thèmes: expression d'un visage, situation cocasse, voire surréaliste, intérieur d'église sous une lumière fervente, scène de marché ordinaire prêtant à la critique sociale... BPI Pompidou
p.26: "On pense trop souvent qu'il est nécessaire d'aller au bout du monde pour faire "oeuvre de photographe". Mais photographier n'est pas nécessairement synonyme de dépaysement/c'est aussi redécouvrir le quotidien que nous ne savons plus voir, que nous ne prenons plus le temps de voir: fleurs, feuilles, pierres et tous ces mille et un objets que nous avons choisis pour accompagner notre intimité. Ils jouent avec la lumière pour solliciter notre attention et regrettent notre indifférence alors qu'ils sont partie de nous-mêmes."
p.32: "J'aime en effet la lumière lorsqu'elle traverse de part en part une image et lui donne sa troisième dimension. Complice elle s'impose à la photographie. Photographier, c'est "écrire avec la lumière" et j'ajoute: à condition de jouer subtilement avec elle et de ne l'utiliser qu'à bon escient. Lumière et vision sont très intimement liées. C'est pourquoi j'affirme aussi qu'au-delà d'un art, la photographie est une approche philisophique du monde. Qu'elle soit physique ou intérieure, la lumière est aussi le "révélateur" de la totalité de la perfection ou de l'imperfection du sujet.
L'authenticité du photographe est à ce prix... et chaque image reste un instant de vie qui se prolonge/la feuille n'est point figée, la fleur et le fruit persistent dans leur saveur, le corps tressaille dans sa chair, le paysage s'endort sous la chaleur, la palette devient celle de la confidence, faisant se confondre la délicatesse des clairs obscurs et le ravissement nuancé des demi-teintes intérieures.
Sans lumière rien n'existe et la liverté n'est plus. Avec elle tout est présent, simple, précis, matière à réfléchir."
p.120: "Le moindre du commun des mortels, arrivant en pleine nuit dans un site réputé magnifique, n'en soupçonne rien, ni la beauté, ni la couleur. Le lendemain, au lever du jour, toute cette réalité s'offre à lui par tous ses sens.
Dans les religieons, la notion de lumière est très profonde/elle est la transposition sur le plan surnaturel de ce qui se passe sur le plan naturel. Chez le chrétien en particulier, le mot "révélation" est plein de force et lui donne l'impression, voire même la certitude, que tout devient compréhensible quand la lumière l'éclaire. De plus, s'il est photographe, il sait que tout prend vie et devient précis, dés que la lumière solaire vient dispenser sa clarté et fait naître le relief sur le sujet choisi: cette lumière est son seul moyen de restituer la troisième dimension dans une image qui n'en a que deux. C'est pourquoi je dis toujours aux étudiant: "Vous ne pouvez et ne devez photographier raisonnablement un monument que dans les seuls moments où la lumière vous invite à le faire: elle seule décide du moment précis et pas vous." C'est ce rendu très précis du relief, grâce à la lumière, ce rendu du "grain de chais" qui agit sur la sensibilité de ceux qui regardent nos images."
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Conran T. (1999), Un certain style de vie, Paris, Gründ
Analyse ici les principaux critères de création d'un intérieur (espace, couleur, lumière et matières), définit les principales caractéristiques du confort (la détente, le toucher, le sommeil et le bain) et donne quelques conseils qui facilitent la vie (pour ranger, cuisiner, manger et travailler).
Français BPI Pompidou p.36: "Un soleil éclatant n'est toutefois pas la seule forme de lumière naturelle agréable. Si vous restez dans le jardin un certain temps, en particulier dans un endroit abrité, vous remarquerez une série de variations mineures de la luminosité. Vous observerez des ombres cassantes lorsque le soleil est à la verticale, des ombres aux lignes douces en fin de journée, des motifs tachetés lorsque le soleil brille à travers les feuilles d'un arbre, et une lumière dorée au moment où le soleil couchant capture dans l'air de minuscules particules de poussière. Ce sont ces variations, tout autant que la présence du soleil, qui font notre bonheur."
"La lumière naturelle change constamment de couleur, d'orientation et d'intensité, allant d'un ciel orageux spectaculaire à la douce lumière rosée de l'aube"
p.40: "Aujourd'hui, pour la plupart d'entre nous, la lumière est indissociable de l'espace. Nous avons besoin d'espace autour de nous pour apprécier les effets de la lumière, et nous avons besoin de lumière pour révéler l'espace. Voyager sous des climats très divers nous a également donné le goût des lumières éclatantes, d'où un désir de tirer le meilleur parti de l'éclairage dans une maison. Un moyen très simple est de veiller à l'orientation et d'installer les activités nécessitant la lumière du jours dans les pièces qui en jouissent le plus. Agrandir ou créer de nouvelles fenêtres et ne pas obstruer celles-ci permettra de laisser pénétrer le maximum de lumière. Il suffira ensuite de choisir des coloris et des finitions qui la diffusent et la reflètent au mieux.
p.42: " En matière d'éclairage, l'esthétique n'est jamais très éloignée de l'aspect pratique. Un bon éclairage fonctionnel est souvent orientable et n'est jamais aveuglant. Il éclaire sans éblouir ni provoquer de reflets gênants. Il est assez vif, mais sans excès. Et comme toute forme d'équipement, il vaut ce que vaut son infrastructure. LA flexibilité dépend du nombre de prises de courant et d'interrupteurs judicieusement placés. "
p.44: "Les pièces où la lumière naturelle provient de différents points ont un sens inné de la vitalité. L'effet est particulièrement prononcé lorsque les fenêtres sont situées sur des murs adjacents plutôt qu'opposés. Le niveau et l'orientation de la lumière varient avec les déplacements du soleil."
p.45: "La réussite d'un éclairage dépend du nombre de sources de lumière et des contrastes qui guident notre regard d'un point à un autre. Nul besoin que chaque source soit très vive pour que le résultat final soit réussi et crée une atmosphère."
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Corrodi M., Spechtenhauser K. (2008), Illuminating: Natural light in residential architecture, Basel, Birkhäuser
étude sur l'éclairage naturel dans l'architecture résidentielle : histoire, principes (orientation du bâtiment, composition de la façade, disposition et proportion des pièces) et exemples (réalisations de Barragan, Aalto, Ando, Le Corbusier, MVRDV, Spencer, Wright, etc)
Anglais Bibliothèque de l'ENSAPVS, Cité de l'architecture
p.9, traduit: "...des études précédentes sur le thème de la lumière naturelle se sont toujours limités aux monde de l'éducation et du travail et adressaient principalement des questions concernant l'ergonomie et les conditions hygiéniques au travail. Mais la question de la lumière naturelle dans l'habitat ne s'est jamais vue donner l'importance qu'elle a en relation avec l'espace du travail en dehors de la maison"
Les trois premiers chapitres font de la lumière sur divers aspects essentiels concernant le thème de la lumière naturelle et de la vie moderne.
Le quatrième chapitre présente le fondamentaux de la technologie de l'éclairage et montre comment ça peut influencer la conception pour obtenir de bonnes et diverses conditions d'éclairage dans les espaces de vie.
Le cinquième chapitre traite des catégories telles que l'agrément, le confort et l'expérience de l'espace contre la toile de fond de la question de l'éclairage.
Le sixième chapitre présente 11 architectes qui partagent une grande conscience de la lumière de façon à donner plus de sens à de différentes approches à la lumière naturelle.
Chapitre intéressant car la lumière est qualifié en fonction de l'usage qu'en a fait l'architecte.
Le Corbusier: Lumière purifiante/R. Neutra: Lumière revigorante/F.Ll.Wright: Lumière vitalisante/
A. Aalto: Lumière éphémère/L. Kahn: Lumière puriste/L.Barragan: lumière meditative/
T. Ando: Lumière spirituelle/J.Nouvel: Lumière illusioniste/T.Ito: Lumière atmosphèrique
Sanaa: Lumière suggestive/S.Holl: Lumière animatrice
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Coudsi M-R. (2011), Ambiances chez soi, Paris, Autrement
Chacun est aujourd'hui soucieux de créer dans son habitation une ambiance qui suscite le bien-être, le plaisir, voire qui influe d'un point de vue physiologique sur la santé (Feng shui,...). Architectes (Pascal Gontier,..), acousticiens, tendanceurs, mais aussi médecins ou sociologues (Monique Eleb)...sans oublier des habitants eux-mêmes, explorent ce qui met les sens à l'honneur dans nos maisons et contribuent à créer un lieu unique en son genre.
Français Bibliothèque de l'ENSAPVS
Numéro conçu avec le concours des enseignants, professionnels et chercheurs engagés dans Leroy Merlin Source. Sommaire clair. Vivre: chapitre autour des ambiances dans les espaces intérieurs, concentré sur les objets et la déco.
Chapitre Ressentir: Et la Lumière fut (pp. 42-47). Article en 3 parties: 1. François Torrecilla, Architecte/2. François Migeon, concepteur lumière/3. Séverine Dessajan, Anthropologue.
1. Un bref parcours historique: Lumière sacrée/Lumière symbolique/Lumière hygiéniste/Lumière thérapeutique/Lumière, apprentissage empirique et scientifique - petit paragraphe sur la simulation informatique, masques, apports, énergie. Lumière comme outil intrinsèque à la conception/Lumière et environnement - "la lumière relève, entre autres, du confort physiologique et psychologique que, elle appartient au domaine du sensible, peut rendre l'espace agréable, ludique, émouvant, poétique..."
2. La bonne lumière - "une "bonne lumière" ne fait pas appel à la subjectivité de chacun, mais répond à différentes règles"/Des observations de bon sens - "A l'intérieur, nous pouvons supporter +/- 2000 lux de lumière naturelle si la pièce est grande, plutôt haute sous plafond. Si le volume est restreint, nous ressentirons un mal-être, serons agressés par une lumière trop forte". *INDICATION
Rythme circadien. "Aux états-Unis, des études (?) montrent qu'un cinquième de la population présente des symptômes dépressifs entre octobre et mars" (Seasonal affective disorder). "Associée à la "couleur lumière" (blanc chaud et blanc froid), la quantité de lumière est primordiale. Lumière chaude, lumière "où l'on se sent bien". "Si la lumière blafarde de ce qui nous appelons le "néon" (qui est en réalité de la fluorescence de mauvaise qualité) est désagréable, l'idée d'un lumière généreuse et diffuse dans une cuisine est un réponse adaptée à l'activité. Nous pourrons privilégier la lumière indirecte qui permettra de donner de l'ampleur à la pièce et de supprimer les ombres portées. Si cette même source est modulable, nous pouvons la diminuer au moment du repas et trouver un autre apport plus localisé qui permettra de se recentrer sur cet instant de convivialité". Lumière naturelle: Impalpable et imprévisible.
3. La lumière comme source de discussion, de négociations et de construction identitaire. Concentrée surtout sur la lumière artificielle. Point de vue intéressant.
Page 57, P.G: "Un architecte, ça travaille toujours sur cette question de la relation entre l'intérieur et l'extérieur. S'il n'y a pas de fenêtre, il n'y a plus de relation! La lumière, ça sert à se repérer dans un bâtiment. Ou alors ça s'appelle un labyrinthe. Ce qui relève de l'expérience architecturale, pas de l'habitat."
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Dir. Mostafavi M., DOHERTY G. (2011). Ecological urbanism. Baden, Suisse : Lars Müller Publishers, p476-481 /p548-553. ISBN 978-3-03778-189-0
Cet ouvrage est recueil pratique et théorique sur l'urbanisme écologique dans lequel deux projets ont un intérêt pour notre sujet. Le premier s'intéresse aux contextes urbains denses qui sont étudiés par le biais de la perception du ciel (sky view factor) qui devient un indice pour la conception en milieu urbain dense. Le deuxième projet est à l'échelle de l'enveloppe d'un bâtiment. Il s'appuie sur la capacité de matériaux naturels à s'adapter à leur environnement à l'image de la pomme de pin qui s'ouvre et se ferme au gré des fluctuations climatiques. Sur ce principe l'enveloppe du bâtiment viendrai offrir plus de porosité et donc de ventilation proportionnellement à l'augmentation du taux d'humidité dans l'air.
P 476-481 /p 548-553 Bibliothèque TH1 - Villien -
Datta A. (2001), Daylighting in cambridge libraries : shifting focus over time, College of Architecture and Environmental Design, Arizona State University
Cet article observe les différentes transformations au cours du temps des nombreuses bibliothèques de Cambridge en s'intéressant particulièrement au rôle changeant de l'usage de la lumière naturelle dans leur conception. Les bibliothèques ont été triées en quatre groupes chronologiques : les bibliothèques médiévales, celles construites entre le 16ème et le 17ème, entre le 17ème et le 19ème, et les bibliothèques modernes. L'étude montre l'évolution des innovations en termes de conception avec la lumière naturelle, de l'époque classique à aujourd'hui.
L'analyse architecturale est essentiellement réalisée sur la base de mesure de FLJ.
INDICATEUR
FL facteur de lumière du jour : ils ne précisent pas avoir réalisé les mesures sous ciel couvert.
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Clearvision lighting limited, Sustainable lighting: 50 Q&A.
Ce document est un petit guide présenté sous forme de question/réponse qui fourni quelques repères élémentaires sur les problématiques liées à l'éclairage et aux économies d'énergie. L'essentiel du document est axé sur l'éclairage artificiel. Seul la section E traite de l'éclairage naturel de façon assez simple et sans trop de détail. Ce guide est édité par Clearvision, certainement à l'intension des clients et des commerciaux. http://clearvisionlighting.co.uk INDICATEURS:
Daylight autonomy
Définition: c'est la proportion de temps durant laquelle seul l'éclairage naturel est suffisant pour produire un éclairement au dessus d'une valeur préalablement définie.
FLJ (daylight factor) facteur de lumière du jour
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Daylighting and Human Performance, ASHRAE journal
Amélioration des notes des élèves de 7-18% si bonnes conditions d'éclairage naturel.
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Department for Communities and Local Government (2008), National Calculation Methodology (NCM) modelling guide (for buildings other than dwellings in England and Wales), Solar and daylight transmittance, pp. 9-10
Le NCM est l'équivalent de la RT. Des seuils et des valeurs de Reference sont spécifiées pour la transmission lumineuse et les facteurs solaires.
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CSTB (2012), Réglementation thermique 2012, Méthode de calcul Th-BCE 2012, chapitre IX Eclairage, pp. 477-501
Principe identique à la RT 2005 mais la méthode calcule directement un éclairement intérieur. Pour l'évaluation des consommations électriques, la méthode a été détaillée pour mieux prendre en compte les systèmes de régulations d'éclairage électrique.
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CSTB (2007), Réglementation thermique 2005, Méthode de calcul Th-CE chapitre IX Eclairage, pp. 22-25
La méthode calcule un équivalent de FLJ. L'éclairement intérieur est estimé et permet de déduire un coefficient qui module la consommation électrique d'éclairage. Les caractéristiques de vitrages (transmission lumineuse) et les protections solaires sont prises en compte. http://www.rt-batiment.fr/fileadmin/documents/RT2005/pdf/Methode_Th_CE.pdf
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CSTB (2011), Construire avec la lumière naturelle, CSTB Editions, 163p
Guide de Reference sur la conception environnementale de bâtiment pour intégrer l'éclairage naturel dès les premiers stades de la phase de conception. Consultable chez Le Sommer Environnement
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COCHET Y., DUPUY J-P., GEORGE S., LATOUCHE S. (2012). Où va le monde ? 2012-2022. Paris, France : coll. Folio actuel, éditions Gallimard, 205p.
De manière très engagé ce livre dresse à travers l'avis de trois auteurs de domaine différent une esquisse pour une prospective énergétique à court terme. Bibliothèque TH1 - Villien
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Dir. Mostafavi M., DOHERTY G. (2011). Ecological urbanism. Baden, Suisse : Lars Müller Publishers, p476-481 ; p548-553. ISBN 978-3-03778-189-0
Cet ouvrage est recueil pratique et théorique sur l'urbanisme écologique dans lequel deux projets ont un intérêt pour notre sujet. Le premier s'intéresse aux contextes urbains denses qui sont étudiés par le biais de la perception du ciel (sky view factor) qui devient un indice pour la conception en milieu urbain dense. Le deuxième projet est à l'échelle de l'enveloppe d'un bâtiment. Il s'appuie sur la capacité de matériaux naturels à s'adapter à leur environnement à l'image de la pomme de pin qui s'ouvre et se ferme au gré des fluctuations climatiques. Sur ce principe l'enveloppe du bâtiment viendrai offrir plus de porosité et donc de ventilation proportionnellement à l'augmentation du taux d'humidité dans l'air.
P 476-481 ; p 548-553 Bibliothèque TH1 - Villien -
Dir. BOCQUET J-L., PIERRE-ADOLPHE P.(1999). Henri ALEKAN, Le vécu et l'imaginaire. Chroniques d'un homme d'images. France : Source publishing-La Sirène, 135p. ISBN 288461-151-7
Cet ouvrage retrace le parcours cinématographique d'Henri Alekan qui fut le directeur photographique sur de nombreux films qui ont marqué l'histoire du cinéma. On peut comprendre une partie de son approche de la lumière de manière transversale mais deux documents retiennent spécialement l'attention. Tout d'abord à la page 78 apparaît un croquis préparatoire d'Henri Alekan, un dessin de valeur duquel tout trait est absent. Il conçoit là un décor naturel dont on imagine qu'il en a interprété en partie les effets de lumière avant même d'en concevoir la réalisation. Le deuxième document se rapproche d'une phase plus opérationnelle dans laquelle Alekan part d'un panorama photographique sur laquelle il indique ses sources de lumière avec comme indicateur leurs positions, leurs orientations et leurs intensités avec comme seul repère la ligne de travelling de la caméra qui est le récepteur autour duquel toute la scène est organisé. Bibliothèque TH1 - Villien
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COEUDEVEZ Claire-Sophie, DEOUX Suzanne (2011). Bâtiments, santé, le tour des labels. Ajouter l'humain aux performances environnementales et énergétiques. Andorre : Médieco Editions, 173p. ISBN 978-99920-1-800-2
Ce livre présente des fiches de synthèse des référentiels de 50 labels développement durable pour le bâtiment au regard des impacts sur le bien être physique, psychique et social. La question sous jacente de cet ouvrage est de comprendre si ces questions sont intégrées dans la labellisation des bâtiments. Il est à noter que la question de la lumière naturelle est sans doute la thématique la plus abordée mais connaît de grandes différences en termes d'unité de mesure et de seuil. Elle est principalement mesurée par le facteur lumière jour ensuite on trouve les mesures par température de couleur et enfin dans très peu de cas est intégré un coefficient de réflexion des surfaces.
P 168-169 (conclusion sur la lumière naturelle) Bibliothèque TH1 - Villien -
Dir. CZECHOWSKI Nicole (1991). Lumière. Depuis la nuit des temps. Paris, France : Série " mutations " n125, Autrement, 206p. ISBN 286260-338-4
P78-138 Dans ces pages on trouve cinq articles qui sont des interviews de personnes dont la lumière fait partie intégrante de leur profession et qui repose fondamentalement sur le concept de clair/obscur dont trois retiennent notre attention.
Le premier entretien, " Des reflets au plafond " est celui avec Christian Germanaz, architecte d'intérieur, qui insiste sur le sens de la lumière et sa capacité à magnifier les espaces les plus simples. (p 78-95)
Ensuite " l'espace clos du studio " sont les propos d'Henri Alekan, directeur de la photographie, dans lesquels il compare la conception d'éclairage à la musique qui s'enrichissant de notes obtient des modulations proches des émotions que peuvent procurer les variations de la lumière naturelle. Cette volonté de reconstitution de la lumière naturelle par une partition de lumières artificielles peut s'apparenter à un processus analytique de déconstruction du phénomène lumineux. (p 96-103)
Enfin le troisième entretient, " Moucharabieh " est avec Jean Nouvel, architecte, sur la conception de la façade de l'institut du monde arabe qui propose un dispositif cinétique qui répond à des besoins de régulation thermique du bâtiment dont la façade se compose uniquement de surfaces vitrées. (p 118-124) Bibliothèque TH1 - Villien> -
Dir. BHATIA Neeraj, MAYER H. Jürgen (2010). -ARIUM, weather+architecture. Allemagne : Hatje Cantz Verlag, 313p. ISBN 978-3-7757-2540-8
" Le suffixe " -arium " est associé à un environnement artificiellement contrôlé pour un système particulier, qu'il soit question de plantes d'animaux ou de planètes ". Ce livre présente de manière thématique l'influence du climat sur les sociétés humaines contemporaines.
L'ouvrage présente aussi une série de projets qui s'appuient sur l'intéraction climat/architecture pour générer des espaces symbiotiques qui proposent de contrôler les environnements en réintégrant la notion de porosité, parfois à l'extrême, en architecture. Cette démarche est à l'opposé de la production architecturale des sociétés industrielles qui ont façonnés les villes.
Dans la dernière partie un ensemble de textes revient sur le cadre théorique de la nécessité de modifier l'approche de la conception des villes et des architectures au regard des dynamiques historiques, économiques, climatiques et sociétales. On comprend à travers ce livre l'importance de la relation entre la programmation architecturale ou urbaine et son milieu nécessairement préalable à la conception d'un espace durable et économe.
Anglais Bibliothèque TH1 - Villien -
COURGEY Samuel, OLIVA Jean-Pierre (2006). La conception bioclimatique, des maisons confortables et économes en neuf et en réhabilitation. Mens, France : Terre vivante, l'écologie pratique, 239 p. ISBN 2914717210
Dans cet ouvrage les auteurs font une synthèse des types de dispositifs bioclimatiques pouvant être mis en oeuvre à l'échelle de la maison en insistant sur le rôle de l'habitant, à la fois sur sa capacité à être actif sur son habitat mais aussi sur l'aspect culturel de la notion de confort. La question de la lumière naturelle y est traitée par le biais des questions thermiques. On constate que ces questions impliquent nécessairement la connaissance et la maîtrise de ce type de lumière. Les différents éléments d'une architecture bioclimatique sont indissociables et clairement font systèmes à l'inverse " de l'approche monocritère qui s'exprime par l'addition d'intervention de spécialistes ". Ce livre illustré et plutôt accessible met aussi l'accent sur certains indicateurs et données techniques. Il met en évidence, par ses représentations, la nécessité d'intégrer la lumière naturelle au centre de la conception de l'habitat et la prise ne compte de son environnement.
P33-36 /P44/P47-50 /P51-54 /P60-68 /P72-74 /P113-128 /P147-162 Paris : Marne la vallée BU, cité des sciences BSI, Ponts Paris tech bibliothèque " Le postulat de départ étant que l'énergie sans conteste la plus écologique de toutes est celle que l'on ne consomme pas ", p9
" Les machines destinées à assurer notre confort thermique ont été conçues [...] pour pouvoir assurer une température constante en tous lieux et en tous moments. Reposant sur une approche strictement mécaniste du confort, cette uniformité est non seulement très onéreuse à maintenir, mais elle nous prive en outre d'une dimension importante de la vie : celle du plaisir des sens. " p34
" La prise en compte des rythmes naturels incite à un certains nomadisme journalier et saisonnier dans les espaces intérieurs en fonction des conditions extérieurs. " p34 -
Crunelle M. La lumière des villes
Ce texte est en fait une collection des impressions et confessions concernant la lumière dans des différents endroits en Europe. Avant la série des descriptions, l'auteur fait une brève comparaison entre l'éclairage solaire unidirectionnel et l'éclairage diffus (par la multiplicité de ses flux).
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Campo Baeza A. (2012), La musique c'est l'air, l'architecture la lumière/Au coeur de la lumière, le silence, l'Architecture d'Aujourd'hui, Mai-Juin 2012, no.389, pp.18-43
Alberto Campo Baeza est un lettré, corps et âme engagé dans son art. Entre gravité et légèreté, transparence et translucidité, structure lumineuse et lumière structurante, il tente de "bâtir des poèmes" à vivre et où vivre. Ses maîtres: Mies van der Rohe, Le Corbusier, Barragan, mais aussi Goya, Rembrandt, génies de la lumière, de la matière. AA l'a rencontré dans son agence à Madrid et l'a suivi dans son atelier de projet à l'Ecole d'architecture de Madrid (ETSAM).
Français/Anglais Bibliothèque de l'ENSAPVS
p.25: "Quand j'entre dans la banque de Grenade, j'ai à chaque fois une émotion. L'un des thèmes de cet édifice et de percer la translucidité. La lumière construit le temps, la gravité construit l'espace. Sans lumière, l'architecture n'est rien, et encore moins que rien."
p.36: "Tel le Tintoret saissant l'instant, précédant l'explosion aurifère qui remplit l'espace, où la pluie d'or jupitérien effleure et caresse la peau d'albâtre de Danaé, Alberto Campo Baeza crée une architecture où la lumière et les tâches de lumière, qu'il fait pénétrer par les ouvertures travaillées de ses espaces, s'infiltrent en frôlant la peau blanche de ses oeuvres.
Il libère son architecture de tout superflu, élimine toute trace de bruit visuel pour que rien n'interfère, afin que les relations entre ses éléments, très simples, contrôlent l'espace. Il instaure un silence, un calme tendu, qui à peine obtenu, est brisé par l'élément le plus primaire de la nature, la lumière. Celle-ci fait irruption, touche, caresse et se faufile, lente et vive. Elle transforme tous les objets, identifie les éléments en les signalant, l'un après l'autre, avec des formes homothétiques qui se transforment à mesure qu'elles se déplacent sur les murs ou le sol.
Une pluie de lumière, comme celle du Tintoret, sur la peau d'albâtre de la banque de Grenade. Une apothéose crépusculaire, quand, au soleil couchant, les rais dorés venus de l'ouest traversent à l'horizontale ses façades extérieures, jusqu'à inonder le patio d'or transparent. Des tâches lumineuses que se déplacent, blanc rayonnant sur blanc solide, altérant l'architecture. Comme le temps qui glisse sur l'espace, l'énergie sur la masse, la lumière, qui construit le temps, glisse sur la gravité construisant l'architecture, qui renferme le temps.
Des lumières qui pénètrent telles les étoiles abstraites de la coupole d'un hammam dans les projets de la fondation Elsa Peretti ou de la maison de Tom Ford, et qui se retrouvent dans la crèche Benetton, le bâtiment administratif de Zamora ou la Porta de Milano. Qui permettront aux enfants d'écrire: "aujourd'hui j'ai touché la lumière", car Campo Baeza leur aura permis de la regarder et de la toucher, dans une oeuvre où cette constante, si omniprésente que nous ne la voyons pas, devient le personnage principal.
Dans le deuxième article, "Au coeur de la lumière, le silence", Manuel Blanco (Professeur de composition architecturale à t'ETSAM) décrit la spatialité des oeuvres de Campo Baeza.
p.37 :
Des lumières qui pénètrent telles les étoiles abstraites de la coupole d'un hammam dans les projets de la fondation Eisa Peretti ou de la maison de Tom Ford, et qui se retrouvent dans la crèche Benetton, le bâtiment administratif de Zamora ou la Porta de Milano. Qui permettront aux enfants d'écrire: "aujourd'hui j'ai touché la lumière", car Campo Baeza leur aura permis de la regarder et de la toucher, dans une oeuvre où cette constante, si omniprésente que nous ne la voyons pas, devient le personnage principal.
p.41 (suite Reference à la maison de Tom Ford)
Ce coeur de lumière se matérialise comme un vide primordial, que l'on retrouve dans toutes ses maisons. Comme l'enchaînement d'espaces en diagonal dans les projets Turégano, Asencio ou celui de Ford, que tend la triple lumière, à l'horizontale, au zénith, puis en diagonale, lumière rasante du crépuscule. Ou comme cet espace entre deux mondes, flottant dans le halo brumeux de lumières qui se reflètent entre les deux patios, dans les maisons Guerrero et Gaspar. Les sections sont mesurées et pondérées pour créer une tension maximale dans les volumes et provoquer un rythme de contraction et dilatation, à travers des espaces intermédiaires, entre intérieur et extérieur.
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Boudier J.-P. (2005), Habiter un monde: architectures de l'Afrique de l'Ouest, Paris, Alternatives
Présente les conceptions et pratiques de construction de différentes ethnies de l'Afrique de l'Ouest, au sud du Sahara (habitats soninké, kassena, moba ou dogon). Cette étude apprend à tenir compte des éléments constitutifs de base de l'architecture et de l'habiter, tels que lumière, espace, fonction, forme, proportion, orientation, organisations sociales et systèmes symboliques.
Français BPI Pompidou
Cet ouvrage traite l'architecture vernaculaire de l'Afrique de l'Ouest, chaque élément à la fois, suivi d'etudes de cas.
Il y a un chapitre qui traite la lumière :
p.43, La maison comme poterie d'ombre et de lumière.
"Ce n'est ni le soleil ni la terre, ni la lumière ni l'obscurité qui constituent la vie, mais le mouvement interactif des forces multiples. La maison comme la matrice de la terre vit et est prête à produire la vie quand sa force converse avec celle du soleil. On dit que si la lumière est la vie d'un espace, l'obscurité peut être son âme. Plus une ouverture est petite, plus la lumière est forte et précise. Plus l'espace est sombre, plus la lumière perçue est brillante. Dans beaucoup de maisons africaines, le placement des sources de lumière (si elles existent) dans la structure du toit est crucial à l'habitation. Les ouvertures, qui sont façonnées par l'installation de pots en terre à fond cassé insérés dans l'épaisseur de la toiture en terrasse au moment de la construction, ou modelées au sommet des toits en dôme comme dans les anciennes maisons mousgoum (au Cameroun), servent à la fois de lucarnes et de cheminées. Une lumière indirecte provenant d'une grande ouverture sur le mur est beaucoup moins contrastée que celle qui vient d'un petit orifice sur le toit quand les rayons du soleil traversent l'intérieur de la maison selon diverses incidences à différents moments de la journée. L'obscurité émet une intense qualité lumineuse dans un espace ainsi éclairé par un seul ou plusieurs puits de lumière. Un tel trait de lumière produit un effet dramatique quand la lumière se reflète dans la fumée du foyer de la cuisine, s'échappant par cette même ouverture à certains moments de la journée. Quand on pénètre dans l'intérieur frais et sombre de la maison, cette lumière peut inspirer un sentiment immédiat de quiétude ou de calme, car à nouveau, c'est une manifestation des forces vitales de la nature qui descendent sur la communauté."
p.44 "L'art de la poterie, comme celui de modeler la maison, est un art mythique de la création. "La poterie est comme un être sur une natte. En pétrissant la glaise, la femme imite le travail de Dieu lorsqu'il a modelé la terre et le couple...quand la flaise n'est pas encore mise au feu, l'ouverture de la poterie rappelle le pourtour de la lune/après cuisson, elle est l'image du pourtour ddu soleil." (Griaule, 1948: 108-109). Il n'est pas exceptionnel de rencontrer des maisons qui sont bâties précisément pour incorporer les mouvements quotidiens du soleil dans sa course à travers le ciel. Sa trajectoire dans la maison est un facteur communément important en architecture. L'impluvium de Joolas (au Sénégal) que l'on verra en détail plus loin en est un exemple parmi bien d'autres. Construit comme en hommage à la lumière diurne et nocturne, avec un système de toit en forme d'entonnoir donnant sur une cour intérieure, l'espace impluvium remplit des fonctions multiples, y compris celle d'une horloge dont le temps est réglé d'après la marche du soleil et l'intensité de la lune dans ses cycles. On dit aussi que les Batammalibas (au Togo) construisent leur maison comme un sanctuaire dédié au soleil (kouiye). Ainsi, chaque maison est-elle orientée veres le couchant de façon à ce qu'à l'aube, l'astre puisse commencer son voyage en touchant la pièce centrale de la femme au premier étage. A midi, les rayons solaires passent par le kabuoté ou "trou de la maison", situé sur la toiture en terrasse au-dessus de l'espace pour le bétail. Et, avant le crépuscule, il passe par l'entrée pour converser avec les ancêtres dont les autels, faisant face à cette seule entrée, orientée à l'ouest et en accord avec la disposition générale du village, sont alors baignés de lumière.
L'ouverture du kabuoté, centre de la vie et de vitalité de la maison est, comme le disent les Batammalibas, "ainsi fait que le Soleil.... regarde les ancêtre par ce trou et communique avec eux". Ce contact journalier est nécessaire car, comme toujours, les ancêtres "demandent la santé au soleil". Les femmes, dont les pièces à coucher, situées sur la terrasse, sont aussi orientées vers l'ouest, descendent dans l'étable directement en dessous du kabuoté pour obtenir la bénédiction du soleil au moment où elles vont accoucher et donner une nouvelle vie au 'sanctuaire' (Blier, 1981, 128-133)."
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Claux P., Gilles R. et al. (1982), Atlas solaire français: énergie transmise et calcul de l'effet de masque, Paris, Pyc
38000 donnés climatiques. Français BPI Pompidou Extrait de la préface qui résume très bien:
Attendre 1982 pour que soit publié un atlas climatique peut surprendre. N'existait-il rien avant, ou cet ouvrage est-il d'une utilité réduite? Autre sujet d'étonnement, l'ampleur du volume: 38000 donnés climatiques selon les auteurs!
N'est-ce pas trop pour en faire un document opérationnel? Mais encore, ce document ne constitue-t-il pas qu'une compilation de données météorologiques aussi aléatoires que le temps?
Les auteurs de cet atlas, Messieurs Claux, Pesso, Raoust et Gilles sont praticiens du bâtiment, leur métier est de concevoir et d'évaluer au mieux des solutions thermiques performantes.
Cet atlas n'est pas la finalité ultime de leurs travaux, mais que l'expression d'un manque d'outils précis face aux problèmes que pose une bonne utilisation des apports solaire. L'utilité de l'ouvrage, son opérationnalité, mais aussi sa rigueur scientifique en font sa qualité.
L'utilité de ce document est double.
Structurellement aucun travail analogue n'avait été fait de façon aussi exhaustive sur l'ensemble du territoire français.
Or les données mensuelles, sur 39 sites, de l'ensoleillement selon les orientations et inclinaisons différentes, accompagnées des degrès-jours à base variable, sont des informations précieuses pour des calculs thermiques fins de solutions solaires.
Conjoncturellement, la nouvelle réglementation thermique des logements neufs imposera dès 1982 la prise en compte des apports solaires dans le bilan thermique des constructions. La publication de cet atlas climatique au moment où l'ensemble des thermiciens se doivent d'apprendre à calculer solaire se passe de commentaires. L'opérationnalité des informations qu'il contient est tout aussi manifeste.
Cet atlas a été conçu comme la base de données de la méthode de calcul simplifiée du concours 5000 Maisons Solaires.
Il s'attache donc à fournir des informations utiles au thermicien du bâtiment:
- l'agrégation mensuelle des données climatiques pour évaluer les projets avec suffisamment de précisions mais sans trop alourdir le calcul;
- des flux solaires transmis à travers les vitrages, simples, doubles, les solutions solaires sous nos climats utilisant généralement l'effet de serre;
- des affaiblissements solaires précalculés pour les configurations les plus courantes de masque lointain ou proche, la situation réelle étant rarement idéale.
La qualité scientifique du travail est enfin à souligner.
L'ensemble des valeurs héliométriques fournies est le résultat de l'exploration de 97 fichiers météorologiques horaires répartis en 17 stations.
Les calculs des flux transmis ont été faits de façon très fine en distinguant en particulier le flux solaire diffus du direct.
La méthode simplifiée de calcul des affaiblissements a été validée par un modèle de simulation détaillée.
Une telle rigueur, que les auteurs ne manquent pas de mettre en avant en publiant le détail de leur démarche, est certainement la meilleure voie pour aboutir à une véritable science de la thermique du bâtiment.
Notre situation énergétique neuve nous contrait à mener une politique efficace d'économies d'énergie.
Pour la construction neuve les objectifs sont affichés: 50% d'économies d'énergie tout usage en 1985 par rapport à la situation 1980.
L'efficacité et la précision de nos outils de conception et d'évaluation thermique se doivent de suivre cette évolution.
Monsieur Perrin de Brichambaut avait en 1973 posé les bases d'un véritable travail scientifique sur les données météorologiques.
L'équipe Claux, Pesso, Raoust, Filles, dans le cadre d'un programme de recherches Plan Construction - Centre de Recherches sur l'Urbanisme - a transformé aujourd'hui ces travaux en outils opérationnels pour les thermiciens.
Nul doute que cet atlas contribuera à une meilleure intégration climatique de nos constructions.
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Charbonneaux A.-M., Hillaire N. (2000), Architectures de lumière: vitraux d'artistes contemporains, 1975-2000, Paris, Marval
Présente des vitraux créés depuis les années 70 et s'interroge sur le regard des artistes contemporains sur la lumière dans l'architecture sacrée, la nécessité de ses artistes de repenser les techniques mêmes du vitrail et du verre dans ce contexte (dialectique de l'opacité et de la transparence) et l'inscription de ce travail dans l'espace-temps d'une architecture patrimoniale.
Français BPI Pompidou
Certains ouvrages qui traitent du vitrail dont Reference à des artistes du XXe siècle. Mais, alors que, dans le champ de l'art contemporain, de nombreux artistes ont reçu des commandes de vitrail pour des sites majeurs, à l'exception de ceux de Raynaud et de Soulages, ces travaux n'ont fait l'objet d'aucune autre publication. Traitant du vitrail de 1975 à nos jours, notre livre veut combler cette lacune. Par leur diversité et la prodigieuse inventivité dont elles témoignent, la majorité des réalisations de ces artistes est en totale adéquation avec les architectures et renouvelle le questionnement très ancien sur la relation de l'esthétique et du sacré, et celle de l'architecture et de la lumière. Ce livre examine le regard porté par des artistes contemporains sur la lumière dans l'architecture sacrée ainsi que leur lecture de la lumière comme métaphore, la nécessité où ils se sont trouvés de repenser les techniques mêmes de vitrail et du verre, l'inscription du travail de ses artistes contemporains dans l'espace-temps d'une architecture patrimoniale et donc le dialogue qui en résulte entre art contemporain et patrimoine. D'autre part, si l'on considère la problématique centrale d l'in situ" dans l'art contemporain, et le traitement singulier de la question du temps dans l'espace même de l'oeuvre, il est intéressante de sacoir comment des artistes, aujourd'hui, se mesurent à une architecture (monastique ou séculière) inscrite dans la longue durée. C'est à de tels enjeux que cet ouvrage s'attache, en même temps qu'il se présente comme la scénographie éditoriale d'un ensemble d'oeuvres qu'il serait impossible de rassembler en vue d'une exposition. Il expore et met en scène des oeuvres réalisées dans une période récente, selon un point de vue à la fois philosophique, théologique, esthétique et technologique. Il fait aussi état de projets à l'étude et de certains non réalisés.
On parle de la lumière du début à la fin de l'ouvrage.
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Brent R. (2006), Nouvelle architecture de verre, Paris, Seuil
L'ouvrage montre qu'une esthétique de l'architecture de verre se développe dans les années 1990 en s'intéressant à la possibilité de construire avec la lumière. Retrace les moments décisifs de l'utilisation du verre dans l'architecture puis évoque l'importance des artistes du verre au cours du XXème siècle et les progrès accomplis par la technologie du verre. Propose une série d'exemples.
Français BPI Pompidou
"Le verre, substance changeante et spectaculaire qui permet à la lumière d'entrer dans les édifices, a de tout temps suscité une fascination presque mystique. L'architecture moderne y a fait appel afin d'élever des constructions minimalistes, exaltes les partis architecturaux privilégiant la légèreté et l'enveloppe polyvalente, et éclairer largement l'intérieur des bâtiments. Cependant, ce n'est qu'au cours des 15 dernières années que le potentiel de l'architecture de verre montre qu'une esthétique de l'architecture de verre se développe depuis les années 1990, esthétique qui s'intéresse à la possibilité de "construire avec la lumière" prônée par l'école moderne. Cultivant ses attributs d'opacité, de divulgation, de mystère et d'ombre, cette nouvelle architecture de verre, dont l'ambition trouverait son origine directe dans le Crystal Palace de 1851, s'affirme comme une expérience multisensorielle.
Un texte introductif retrace les moments décisifs se l'utilisation du verer dans l'architecture, puis évoque l'importance des artistes du verre dans la seconde moitié du XXe siècle et les progrès accomplis par la technologie du verre ces dernières années. Suivent 25 exemples récents d'architecture de verre, qu'accompagnent les photographies en couleurs commandées spécialement pour le livre à Dennis Gilbert, photographe d'architecture renommé. Parmi ces projets réalisés dans le monde entier figurent la Torre Agbar de J.Nouvel à Barcelone, la DZ Bank e F.Gehry à Berlin, le Centre Kursaal de R.Moneo à Saint-Sébastien, la Great Court du British Museum de Foster & Partners à Londre et le Kimmel Art Centre de Rafael Viñoly à Pholadelphie.
De très beaux projets y sont analyses, les textes des analyses ainsi que l'introduction sont très intéressant et ont du potentiel pour contenir des indications.
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Bouvier Y., Cousin Ch. (2005), Ronchamp: une chapelle de lumière, Besançon, Neo
Cet ouvrage, richement illustré par de nombreuses photographies originales, propose une découverte inédite de la chapelle de Ronchamp. Ce parcours visuel, destiné à un très large public, est utilement complété par une présentation du projet architectural et une brève biographie de Le Corbusier.
Français BPI Pompidou
Pèlerins, touristes ou amateurs d'architecture, tous les visiteurs quittent Ronchamp avec une émotion bien particulière, celle d'avoir rencontré un bâtiment hors du commun, véritable " vase de lumière ", selon les termes mêmes de Le Corbusier. C'est à l'exploration de cet édifice que s'attache cet ouvrage richement illustré et abondamment documenté. Yves Bouvier, plasticien, et Christophe Cousin, historien de l'art, ont conjugué leurs regards pour proposer une approche originale de la chapelle. Destiné à un très large public, ce livre la présente sous de multiples points de vue qu'une simple visite ne rend pas toujours apparents.
Composé de deux parties " Impressions " et " Intentions ", il permet de préparer une visite de la chapelle mais aussi d'en garder un souvenir à la fois complet et personnel grâce aux textes et aux nombreuses images.
p.23: "La voûte, d'un seul tenant de béton coffré, très présente, ne repose pourtant ni sur le mur sud ni sur le mur est. Un filet de lumière rasante rend sensible son épiderme gris-brun et granuleux, et lui donne une légèreté inattendue."
p.62: "Ce grain qui fait vibrer la lumière. Le corbusier fait vibrer la surface blanche par un grain de couleur en semis de points bleus. Cette vibration trouve un correspondance dans le grain du béton, dans la surface quillochée du bénitier, dans le lavis du verre..."
p.71: "Déviés par ces "brise-lumière", les rayons lumineux envahissent le sommet de la calotte et se répandent en une douce lueur tamisée sur les autels. Ce dispositif se retrouve également au-dessus des portes secondaire.
Par l'orientation qu'il donne aux ouvertures l'architecte maîtrise les modulations de la lumière. Il fait tomber au sud une lumière du nord, passive, neutre, toujours égale, sans chaleur, alors qu'à l'ouest, il réchauffe des derniers rais du soleil couchant le fond sombre de l'édifice. A l'est, la lumière vive du matin est absorbée par les murs rouges de la chapelle nord, qui semble alors brûler d'un feu intérieur, sans pour autant entrer en concurrence avec l'éclat des faisceaux qui traversent les "étoiles" du choeur.
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Campo Baeza A. (2010), La idea construida: Penser l'architecture, Montpellier, Editions de l'Espérou
Architecte et enseignant à l'école d'architecture de Madrid, l'auteur expose dans cet essai - comme il l'explique aussi à ses élèves - sa conception de l'architecture comme "idée construite". Il développe sa théorie en abordant les notions de lumière, de gravité, de temps...
Français BPI Pompidou, ENSAPVS
La idea construida réunit les textes les plus intéressants de Campo Baeza, dans lesquels il exprime sa conception de l'architecture. C'est à travers des plans et des textes que l'architecte dévoile les clés de son travail.
"Merci à Mies Van der Rohe ou à Le Corbusier pour leurs écrits passionnants qui éclairent leurs oeuvres. Je voudrais donc que l'on comprenne aujourd'hui ensemble tous ces textes.
Exprimer clairement ses intentions c'est aussi révéler le sens de l'architecture. Si les idées exprimées deviennent réalité construite c'est preuve qu'elles sont valables et que les mots ne sont pas vains."
p.15: "Quand, enfin, un architecte découvre que la lumière est le sujet central de l'architecture, alors il commence à percevoir le message et à être un vrai architecte.
La lumière n'est pas quelque chose de vague, de diffus, qui s'utilise naturellement grâce à son omniprésence. Ce n'est pas pour rien que le soleil brille pour tous, chaque jour.
La lumière, avec ou sans théorie corpusculaire, est une chose concrète, précise, continue. Une matière mesurable et quantifiable là où elle existe, comme les physiciens le savent fort bien alors que les architectes semblent l'ignorer.
Comme la gravité, la lumière est quelque chose d'inévitable. Heureusement inévitable, puisqu'en définitive, l'architecture s'inscrit au fil de l'histoire grâce à ces deux réalités primitives: la lumière et la gravité. Les architectes devraient toujours porter sur eux la boussole (la direction et l'inclination de la lumière) et le photomètre (la quantité de lumière), de la même manière qu'ils emportent un mètre, un niveau et un fil à plomb."
Ce texte contient de nombreuses indications, une grande partie de cet ouvrage est dédié à la lumière.
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Campo Baeza
Présentation d'une quizaine de réalisations de l'architecte espagnol, essentiellement en Espagne.
Anglais BPI Pompidou, ENSAPVS -
Brigand S. (2011), Installations solaires photovoltaïques, Paris, Le Moniteur
Ouvrage visant à donner une information pratique et complète sur les aspects techniques du fonctionnement, du dimensionnement et de la mise en oeuvre de tous les types d'installations solaires photovoltaïques. Il présente également les critères et conditions de choix des différents types de matériels et composants des systèmes. Les premiers chapitres expliquent simplement les mécanismes physiques de conversion de la lumière en électricité et décrivent les différents éléments d'une installation. Sont ensuite abordés la conception et le dimensionnement de projets photovoltaïques raccordés ou non au réseau. La pose et l'entretien des différents systèmes, garants d'un fonctionnement durable et d'une production constante, font l'objet d'un chapitre détaillé. [Ed.]
Français Bibliothèque de l'ENSAPVS, Centre Pompidou
Définitions du rayonnement solaire global (direct+diffus), sa répartition en fonction de la position et des saisons. Rayonnement étroit et dense/large et pas dense. Carte des valeurs du rayonnement solaire dans le monde, schémas expliquant l'influence des saisons.
p.42. les trois évènements optiques d'un rayon lumineux.
p.129 carte d'ensoleillement de la France (source: www.tecsol.fr)
p.130 carte variations du rayonnement global
p.131 carte influence de la latitude sur l'ensoleillement
p.132 les variations dépendantes de l'angle d'incidence
p.136 influence de la nebulosité sur l'intensité dy rayonnement
p.137 diagrame de masque d'ombre
p.138 Relation entre l'angle limite d'ombrage et la surface de l'image de l'ombre
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Ciriani H. (1991), Lumières de l'espace, l'Architecture d'Aujourd'hui, Avril 1991, no 274
Théorisation de la lumière par H.Ciriani, ainsi qu'un commentaire de projets par lui et Ch. Devillers. Il essaye de qualifier les différents types de lumière en: lumière émotion/lumière émouvante, lumière éclairage/lumière hygiène, lumière radieuse, lumière picturale. Définitions poétiques très intéressantes. Bibliothèque de l'ENSAPVS
"Disparaît alors la possibilité de vivre, parce que la qualité d'un espace, c'est celle de se soustraire à l'éxtérieur, de savoir fermer pour mieux ouvrir. Cela ne nécessite qu'une seule condition, mais une condition fondamentale: celle de la conscience de la lumière. L'opacité fixe l'espace par rapport au soleil. Il n'y a de fixe que ce qui est fixé par la lumière."
p.77, 1. "...lumière émouvante, la lumière-émotion. C'est celle qui agit sur les opacités sans lesquelles elle aurait du mal à exister. Elle a son fondement dans l'espace cryptique: c'est celle du rayon de soleil qui illumine un mur. C'est un invariant, au même titre que le plan horizontal ou la géométrie." p.79: "une des conditions importantes de cette lumière est qu'elle se manifeste d'autant plus qu'elle exlut l'extérieur"...quelques lignes plus bas "l'objectif de la lumière-émotion est de pater l'attention pour produire une concentration."
p.79, 2. La lumière-éclairage: "C'est une lumière aussi forte que la première, mais qui paradoxalement, ne se voit pas, parce qu'elle est partout"
p.81, 3. La lumière radieuse: "Elle représente trop de lumière. L'intérieur y a plus de lumière que nécessaire, et plus de lumière qu'il ne s'en trouve à l'extérieur."
Mettre en relation avec Coudsi M-R. (2011), Ambiances chez soi, Paris, Autrement. Extrait: "A l'intérieur, nous pouvons supporter +/- 2000 lux de lumière naturelle si la pièce est grande, plutôt haute sous plafond. Si le volume est restreint, nous ressentirons un mal-être, serons agressés par une lumière trop forte"
p.82, 4. "La lumière picturale exprime la volonté de construire la peinture". Celle ci implique l'utilisation de l'éclairage artificiel et de la couleur.
p. 83: "La lumière picturale essaye de se dégager de la source lumineuse, pour permettre à l'espace de se dégager de la gravité".
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CIE, (2002) New challenges in indoor lighting, CIE News N62,Vienna Austria
Ce document est le journal de la CIE numéro 62, édité en 2002. Il y est cité deux rapports sur l'indice d'éblouissement susceptibles d'être pertinents:
- CIE 146:2002 CIE Equations for Disability Glare
- CIE 147:2002 - Glare from Small, Large and Complex Sources
(CIE Collection on Glare 2002 ISBN 3 901 906 15 0)
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CERMA (2009), Indicateurs retenus pour la phase d'expérimentation, rapport interne, Projet PACIBA, Ministère de la Recherche.
Ce rapport du CERMA (Centre de recherche méthodologique d'architecture) datant de juillet 2009 concentre une série d'indicateurs applicables à différents stades de la conception architecturale, retenus après un premier travail de bibliographie. L'objectif est de tester ces indicateurs grâce au logiciel Pléïade-Comfie. Quatre indicateurs pertinents sont sélectionnés pour aider la conception de bâtiments énergétiquement performants. Un des indicateurs s'intéresse particulièrement à l'éclairage naturel, les autre sont en lien avec la thermique et les consommations énergétiques. Disponible chez De Luminae INDICATEUR :
Le potentiel d'éclairage naturel intérieur (Pei) source : Bernstein D., Champetier J., Hamayon L., Mudri L. (2007) Traité de construction durable, Paris, Le Moniteur.
Cet indicateur a été conçu pour donner des repères très tôt dans le processus de conception. Il permet d'évaluer le potentiel de distribution de la lumière naturelle dans le bâtiment en fonction de paramètres simples fixés au début du projet tels que : la taille des ouvertures, la profondeur des pièces... Le Pei est le croisement d'un indice de vitrage traduisant le rapport entre surface vitrée et surface au sol et d'un indice de profondeur traduisant le rapport entre la profondeur du local et la hauteur de la fenêtre sous linteau. Son utilisation simple permet de se passer d'une simulation sous logiciel incompatible souvent avec le stade d'avancement du projet en phase initiale.
L'indice de vitrage corrigé Ic: Ic est le rapport de la surface totale de vitrage, corrigé par le facteur de transmission des matériaux transparents, et la surface au sol.
Indice de profondeur Ip : Ip est le rapport entre la profondeur maximale de la pièce et la hauteur de la fenêtre sous linteau.
Un local est d'autant plus clair que sa valeur de Ip est petite et sa valeur de Ic grande
Ip Ic Combinaisons
Ip < 2 1/6 < Ic Local très clair
2 < Ip < 3 1/6 < Ic Local à la limite d'être clair dont l'éclairage n'est pas uniforme induisant un assombrissement du fond du local
3 < Ip - Fond du local sombre peu importe la valeur de Ic
Ip < 2 1/10 < Ic < 1/6 Local peu clair mais le fond n'est pas trop sombre
2 < Ip 1/10 < Ic < 1/7 Local insuffisamment éclairé
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çaki Ahmet E., Daylight for Health and Efficiency - A new career for an old friend, light symposium wismar 2008.
Cet article rassemble différentes études évaluant l'impact de la lumière naturelle sur la santé humaine. De 1950 à 1965, l'âge d'or de la lumière artificiel, considérée comme plus performante que la lumière naturelle, a poussé certains architectes à construire des bureaux ou des écoles sans accès à la lumière du jour. De nombreuses études ont démontré depuis les effets néfastes de telle construction. En Resume, l'éclairage naturel aurait une influence bénéfique sur la productivité des travailleurs, la santé physique et psychologique des occupants ou encore la progression des ventes dans les grands magasins.
Il n'est ici question que des effets sur la santé relevés dans la littérature (nombreuses References sur le sujet). Aucun indicateur permettant de caractériser une ambiance lumineuse n'est abordé dans ce document. http://www.thedaylightsite.com -
Bülow-Hübe H., (2008) Daylight in glazed office buildings, Report EBD-R--08/17,Lund University, Sweden
L'augmentation de la surface vitrée est souvent associée, dans l'esprit des concepteurs, à une meilleure distribution lumineuse et une ambiance plus agréable, cependant les risques d'éblouissement ne peuvent pas être négligés. La distribution lumineuse dans des immeubles de bureaux a été étudiée et simulée grâce aux logiciels Radiance et Daysim. L'objectif de l'étude est de comparer trois types de bâtiment dont les surfaces vitrées couvrent 30%, 60% ou 100% de la façade en termes de performance lumineuse/confort visuel et économie d'énergie. La qualité de l'éclairage naturel est jugée classiquement grâce à l'autonomie lumineuse, au facteur de lumière du jour et à l'étude des luminances. Internet
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C F Reinhart and D Weissman, "The Daylit Area - Correlating architectural student assessments with current and emerging daylight availability metrics", Building and Environment, 50, pp. 155-162, 2012. doi:10.1016/j.buildenv.2011.10.024
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BRE (2011), SBEM: Simplified Building Energy Model, chapter 4.4 Lighting energy use, pp. 74-81
SBEM est une méthode simplifiée de consommation des bâtiments. Les économies réalisées par l'utilisation de lumière naturelle sont évaluées par une estimation très simple d'un facteur de lumière du jour.
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Christoffersen J (2006), Light, health and wellbeing, Danish Building Research Institute, Présentation powerpoint
Diapositives intéressantes et très didactiques sur le lien entre la lumière, la santé et le bien-être.
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CHERQUI F. (2005). Methodologie d'évaluation d'un projet d'aménagement durable d'un quartier. Méthode ADEQUA. Thèse en génie civil. La Rochelle : Université de La Rochelle, 294p.
Cette thèse présente différents outils et une méthodologie de maîtrise des indicateurs pour l'aide à la conception de quartiers durables. La question de la lumière naturelle fait partie de la catégorie "ambiance ". Internet
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CHEVALIER J-M., DERDEVET M., GEOFFRON P. (2012). L'avenir énergétique cartes sur table. Paris, France : coll. Folio actuel, éditions Gallimard, 205p.
Ce livre très pointu présente les approches politiques européennes vis-à-vis des questions énergétiques et de l'avenir de la géopolitique en Europe. Bibliothèque TH1 - Villien
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Ciriani H. (1991), Lumières de l'espace, L'Architecture d'Aujourd'hui, 247, pp. 75-115
L'architecte H. Ciriani définit des grands types de lumière mis en oeuvre par différents architectes. L'auteur utilise des termes comme lumière émouvante, lumière-éclairage, lumière radieuse, lumière picturale, décrivant leur utilisation avec l'aide des exemples d'architecture.
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Aumont J. (2010), L'attrait de la lumière, Crisnée (Belgique), Yellow now
Essai sur la lumière au cinéma à travers ses possibilités figuratives et expressives : l'intensité, la couleur, le contraste, ses symbolismes et métaphores sans oublier la lumière du projecteur sans laquelle le film n'existerait pas. BPI Pompidou La lumière, qui nous permet de voir, n'est elle-même pas facile à voir ni à regarder. La faire voir, c'est le propre de certains films, qui en font un objet de contemplation ou un moyen d'expression/aussi la science de l'éclairage, l'art de maîtriser la lumière, a-t-il toujours caractérisé les grands cinéastes. On n'a privilégié ici aucune des possibilités figuratives ou expressives de la lumière au cinéma : l'intensité, la couleur, le contraste/les lumières solaires et les lumières étranges et inquiétantes/la lumière que l'on enregistre parce qu'elle est là, et celle qui agit sur le drame. Et, parce que nous baignons dans une culture pour laquelle le lumineux souvent équivaut au divin, on a donné toute leur place aux symbolismes et aux métaphores, divins ou diaboliques, dont l'histoire des films est prodigue. La lumière est du monde, elle est sur l'écran, elle est dans l'image : c'est en ce sens très large qu'on a voulu ici redonner sens au vieux terme de photogénie.
p.6: "Nous ne savons pas ce qu'est la lumière - ce qu'elle est vraiment, en dehors des modèles imaginés par la physique et aujourd'hui vulgarisés. Nous savons seulement que sans elle, nous peinerions à pénétrer le monde et nous comptons sur elle en permanence, même la nuit. Il y a la lumière naturelle, celle du doleil et de la lune/et en son absence nous devons "allumer la lumière" - expression merveilleusement redondante qui ne dit rien d'autre que "la lumière est (la lumière)". La lumière conditionne la visibilité du monde, et cependant, elle-même n'est pas visible. On ne voit pas plus la lumière que le vent, le courant électrique, l'influx nerveux/autant dire qu'on ne la voit que par certains de ses effets: rayons de soleil perçant les nuages ou traversant les arbres, scintillements sur l'eau."
Cet ouvrage, qui traite la lumière du point de vue cinématographique, a du potentiel pour contenir des indications.
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Beeh S. (2008), Capter la lumière: femmes artistes-verriers du XXIe siècle, Chartres, Centre international du vitrail
Les oeuvres de 19 femmes artistes-verriers originaires de 10 pays et réunies au sein d'un droupe de travail afin de se sensibiliser à des schémas de pensée inhabituels et de percevoir des cultures différentes. Elles renouvellent l'art du vitrail architectural par un développement du langage des couleurs et des formes où prime l'expression individuelle et par une évolution des techniques.
Français/Anglais BPI Pompidou
20 artistes-verriers qui travaillent en Europe, Amérique du Nord, Australie, Japon et Nouvelle-Zélande. Elle se sont étroitement soudées à Chartres, dès la fondation de leur groupe, à Brème, sous les auspices du Centre international du Vitrai. Elles reviennent 20 ans après (1988-2008) pour nous faire découvrir leurs oeuvres, issues de cette longue genèse, et toutes empreintes de vigueur, d'innovation et de force d'expressions!
Plusieurs sont diplômées d'architecture, ou de grandes et renommées écoles d'arts plastiques, françaises, allemandes, anglaises ou américaines/d'autres ont été lithographe et mosaïste. Une caractéristique leur est commune: l'excellence de leurs maîtres, eux-mêmes impliqués dans le renouveau de l'art monumental du vitrail et de la recherche sur la lumière. L'art millénaire du vitrail s'est transformé au sein de ce groupe de femmes, artistes-verriers, en un langage créatif nouveau, exigeant, précurseur.
Aujourd'hui, ces artistes forgent un nouveau langage du vitrail et de son indispensable complément, la lumière du jour. En notre temps d'interaction des sensibilités planétaires, elles ont su échanger leurs héritages culturels, du Japon à l'Islande, de la France aux êtats-Unis, et discerner, dans leur quotidien, et de rencontres en rencontres, un vocabulaire très nouveau, mis au service de l'art.
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Bailly J-Ch., Le Dantec J-P. (2001), Henri Gaudin, Paris, Norma
Présentation de cet architecte en trois parties : analyse du travail sur la lumière et de la justesse de son architecture, un texte par H. Gaudin accompagné de dessins, d'esquisses et d'aquarelles et une visite de ses principales réalisations, notamment le musée Guimet, le stade Charléty, l'université d'Amiens.
Français BPI Pompidou, ENSAPVS
Plus qu'une simple monographie, ce livre, dans lequel les dessins tiennent une place très importante, pose des questions primordiales sur le rôle de l'architecture aujourd'hui.
Une préface de Jean-Pierre Le Dantec analyse le travail sur la lumière, la justesse de cette architecture, alliance d'éthique et de forme, de mémoire et de modernité.
Henri Gaudin s'interroge sur la naissance de ses formes, parle de l'architecture de Rome et de celle des bateaux, des signes qu'il ne cesse de dessiner en marge de ses carnets. Mais il nous parle surtout d'hospitalité et de démocratie.
18 de ses projets sont présentés, illustrés de photos, de maquettes et de dessins. Jean-Christophe Bailly fait visiter ses principales réalisations, promenades visuelles et sensibles dans le musée Guimet, l'Ecole normale supérieure à Lyon et le stade Charléty.
Enfin, Anne de Staël trace le portrait de l'homme qui, dessinant sans cesse ce qu'il voit, "met toute son intelligence à reconnaître les choses".
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Boschi A. (2005), Maisons de verre, Paris, Actes Sud
Maisons de verre: ce rêve, partagé par de nombreux architectes avides d'inscrire la transparence dans leurs réalisations, révéla à partir des années 1950 une nouvelle typologie d'habitations offrant des liaisons fluides entre l'intérieur et l'extérieur. De l'air dans l'air, de la lumière dans la lumière, dit Wright, grâce à un matériau d'une " fragile dureté ", dont la transparence évolue aujourd'hui vers des opacités et des effets de miroir particulièrement riches.
Livre porté que par les photos, la seule présence de texte Français Bibliothèque du centre Pompidou
Sommaire
7Introduction
16Maison D'Alessandro
26Maison Morato
34Atelier à Currypark
44Maison Benthem
54Maison particulière
62Maison Aldeia de Serra
72Maison Ribeirãio Preto
82 Maison de Blas
90 Maison Romano/De Luca
100Pavillon de jardin dans le nord de Londres
108Maison Buoro
120Maison Doblin
136Maison Hauer King
144Maison au pays de Galles
154Maison Skywood
168Maison Weiss
178Maison au bord du fleuve Parana
186Maison bunny Lane
196Maison S.Kaufmann
204Maison Ponce
216Laminata
228All Glass Extension
236Maison Stein-Fleischmann
246Maison et atelier Lang-Kröll
254Maison à Knoblauchsland
264Maison SPS
274Maison DRA
286Maison
292Air House
300Picture Window House
310Une autre maison de verre entre ciel et mer
320Maison Crescent
328Leaming Residence
336Doma Gallery
346Parcel X
354Maison Cliff
362Maison à Shimogano
371Biographies
p.8. "L'idéal d'un lieu sans fenêtre, d'un espace consacrant le triophe absolu de la lumière - cette "lumière qui veut tout embrasser et trouve vie dans le cristal" selon la formule de Scheebart - avait précisément été réalisé par Taut au Werkbund, en 1914, mais, même scintillant de reflets et de couleurs, il s'agissait toujours d'un pavillon".
Boschi parle de la lumière brievement dans l'introduction, pas de présence d'indicateurs ou indications.
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Boudet D. (2009), Lumière-lighting: 42 projets, AMC hors série, Paris, AMC Le Moniteur Architecture
Numéro thématique sur la lumière divisé en 5 parties : façade, matière, intérieur, nappe, extérieur. 42 projets analysés. La majorité des projets présentés utilisent la lumière électrique, quelques uns jouent sur la lumière naturelle.
Français/Anglais Bibliothèque de l'ENSAPVS, Centre Pompidou
Ce numéro consacré à la lumière aborde notamment la mise en lumière des bâtiments, les ambiances lumineuses et les scénographies. Les descriptions et analyses sont accompagnés de plans, détails et photos.
Ce qui sert d'introduction est un entretien avec Roverto Ostinelli, architecte qui travaille aussi dans d'autres disciplines: l'éclairage, le graphisme, la muséographie. Il parle de ses projets.
42 projets internationaux dans lesquels la lumière et l'éclairage jouent un rôle déterminant classés par thème :
Façade :Musée d'Art Nelson Atkins ( Steven Holl - Kansas city), Mur lumineux interactif (James Carpenter - New York), Salle de concert (Jean Nouvel, Copenhague)...
Matière :Pavillon transformable (Rem Koolhaas, Séoul), Mémorial d'Atocha ( FAM - Madrid), Pavillon du thé (Kengo Kuma - Francfort), Siège du New York Times (Renzo Piano - New-York)...
Intérieur :Musée BMW (Atelier Brückner - Munich), Musée des Arts décoratifs (Sylvain Dubuisson - Paris), Tour Armani (Doriana et Massimilino Fuksas - Tokyo), Piscine Joséphine Baker ( Atelier Sequana - Paris)...
Nappe : Caixa Forum (Herzog et de Meuron - Madrid), Aéroport Changi (Skidmore Owings + - Singapour), Restaurant Neon (ten.two Architects - Vienne)...
Extérieur :Leutschenpark (Dipol - Zurich), Place Pey Berland (King Kong/Francisco Mangado - Bordeaux, Place Masséna (Bruno Fortier - Nice), Plaza Torico (B720 Arquitectos - Terruel)
p.37: "La nouvelle aile du musée d'art de Kansas City, qui s'étend en gradins le long du jardin de sculpture, se distingue par cinq puits de lumière, qualifiées de "lentilles de verre" par l'architecte."
La majorité des projets traitent principalement la lumière artificielle, mais il y a aussi des projets traitant la lumière naturelle ou on trouve du qualitatif dans le texte.
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Bouchier M. (2002), Lumières, Bruxelles, Ousia
Différentes approches de la lumière/scientifique, philosophique, esthétique, cinématographique, architecturale. Textes de Hans Blumenberg, Martine Bouchier, Françoise Ducros, Alain Fleischer, Catherine Ikam, Bernard Maitte, Caroline Maniaque, Philippe Nys, Michel Verjux.
"Tous les dispositifs présentés, démontés et interprétés dans cet ouvrage montrent que nous voyageons tous sans cesse, dans un va-et-vient du noir au blanc, de l'ombre à la lumière et que l'unicité des points de vue génère et appelle l'insurrection."
Français Bibliothèque de l'ENSAPVS, Centre Pompidou
p.10: "Ainsi, avec Bernard Maitte, physicien et historien, la science nous plonge droit dans l'evolution des théories de la lumière et du cosmos, avec Philippe Nys, herméneute des arts du lieu, et Hans Blumenberg, dont nous présentons ici la première traduction française d'un texte fondamental, la philisophie nous engage dans le récit d'une réinterprétation de la métaphysique de la lumière. Avec Martine Bouchier, la lumière comme concept et matière estompe la différence entre art et architecture, avec Françoise Ducros et Caroline Maniaque, le regard de l'historien décrit et tisse les liens étroits entre lumière et photographie et explicite le pouvoir de séduction qu'exerce sur nous le mariage de l'architecture, de la ville et de la lumière. Alain Fleischer, écrivain et cinéaste, nous immerge dans les mises en lumières muséales et la photogénie des lieux, Catherine Ikam, artiste de la lumière électronique présente ses environnements virtuels interactifs et Michel Verjux, artiste de "l'éclairage artificiel" en milieu architectural et urbain revisite pour s'en éloigner le mythe de la caverne."
Précision sur l'orientation du livre par l'auteur (p.13): "S'il existe un bon nombre d'ouvrages décryptant le rôle de la lumière dans les productions picturales, on peut constater une quasi-absence de synthèses - sauf en physique - rassemblant la diversité des points de vue sur la lumière et ses modalités de mise en oeuvre. On peut pourtant légitimement se demander quelle place occupe l'architecture dans ce type d'études. En tant que médium privilégié de "révélation" du rythme et de la profondeur de l'espace, médium de perception offrant des informations sur la forme des objets, la lumière entame pourtant bien son trajet dans un dispositif spatial en creux, mis en scène dans la caverne de Platon."..."Plus qu'à la peinture, c'est donc à l'architecture que revient alors le privilège d'incarner les avancées techniques et idéologiques d'une victoire sur les ténèbre et la métaphysique."...p14: "Si le XXe siècle semble avoir privilégié une artificialité croissante en accordant à la transparence et à l'ampoule électrique une valeur esthétique accrue, l'axe platonicien et sa lumière "cryptique" ont toutefois poursuivi leur trajet dans le retrait d'un arrière-plan dérobé que la fascination pour les deux nouvelles incarnations de la modernité a comme "plongé dans le noir" et rendu invisible.
Le champ de la lumière (par B.Maitte): Chapitre qui montre un tableau complet des découvertes scientifiques concernant la lumière. p.22: "La lumière est la première forme corporelle créée. elle n'est pas seulement ce qiu fait voir mais aussi ce par quoi Dieu se révèle et nous donne la connaissance. C'est une substance - le diaphane1 - que nous ne voyons pas mais à laquelle nous sommes sensibles et qui emplit l'univers et tous les corps."
L'allégorie de la caverne: enjeux d'un dispositif de lumière (par Ph. Nys), texte philosophique, on retrouve le terme lumière cryptique à la fin de la p.60.
La lumière ne savait pas ce qu'elle était...(par M.Bouchier). p.70: "Plus la matière est opaque, plus elle oppose une résistance aux flux. En revanche, plus elle est poreuse et donc, dans une certaine mesure, transparente, moins elle résiste à leur passage. Lumière et matière sont donc articulées dans une relation dynamique de nécessité et de dépendance, génératrice d'espace."..."De même que la lumière en tant qu'ombre et lumière, se donne à percevoir dans la complexité et dans l'équivoque d'un statut intermédiaire, l'espace, par essence continu, n'est jamais pure extériorité ou pure intériorité, il est le plus souvent passage subtil de l'un à l'autre. Déterminé par les jeux de lumière sur la matière, l'espace atteint un sommet de complexité quand les couples ombre-lumière et opacité-transparence se mêlent sans que l'on puisse différencier leurs propriétés respectives.". Revenir sur cet article
Chapitres suivants pas d'intérêt lié à la lumière naturelle.
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Alkistis-Zoi Skarlatou (2010), Thèse - Light Effects in the Design Process, Bartlett Faculty of the Built Environment, University College London
Une étude théorique sur les perceptions des concepteurs sur les effets de lumière et une étude empirique de la façon dont ils les utilisent dans la conception de l'éclairage architectural.
Dans la première partie, l'auteur présente la lumière comme quelque chose empirique, subjective et non-materielle et aussi le phénomène "effet de lumière". La thèse continue en posant une question: quels effets peut-on atteindre, compte tenu du déplacement de la source de lumière? (parlant de la lumière naturelle et aussi celui artificielle et présentant différentes classifications). Plus, l'auteur nous présente des avantages et des inconvénients tant pour l'éclairage naturel et artificiel.
Au final on trouve un exposé sur la classification des effets de lumière, fait par Richard Kelly, qui dit que on ne peut pas trouver plus de trois types élémentaires: lumière focalisée, éclairement ambiant et jeu de brillants. -
Architectural energy corporation, (2006), Daylight Autonomy Calculations in SPOT,CHPS Daylighting Committee Daylighting Forum NWEEA, Boulder Colorado.
Les aspects dynamiques et changeants de la lumière naturelle posent de nombreux problèmes pour choisir des grandeurs susceptibles de définir au mieux la qualité d'une conception en lumière naturelle. Ce rapport s'intéresse aux subtilités qui caractérisent une conception lumineuse et s'interroge sur les nombreuses facettes impliquées dans une bonne utilisation de la lumière naturelle. Le but est ensuite d'améliorer le programme de calcul SPOT (Sensor Placement Optimization Tool) mis au point par the Architectural Energy Corporation (AEC). SPOT permet d'aider les concepteurs à quantifier une ambiance lumineuse artificielle existante/évaluer le potentiel d'éclairement naturel en fonction du climat et aide à placer de façon optimal des capteurs photo électriques dans un but d'économie d'énergie. Ce rapport utilise les améliorations apportées au programme pour étudier plusieurs scénarios d'éclairage de salles de classes. Internet INDICATEURS
Connexion vers l'extérieur.
Définition : pour quantifier la possibilité des utilisateurs à avoir une vue vers l'extérieur on peut définir un indicateur qui serait le pourcentage de surface utile de laquelle un utilisateur peut voir l'environnement extérieur (par rapport à la surface utile totale). (Il n'est pas fourni de valeur seuil ou de repère dans le texte)
Autonomie lumineuse (daylight autonomy (DA)) p14
Indice de qualité : uniformisation de l'éclairage naturel :
Cet indice permet de quantifier la qualité d'une ambiance lumineuse en calculant la surface minimum dont l'autonomie lumineuse ne passe pas sous un certain seuil, ceci afin de garantir une meilleure homogénéisation de l'éclairage. (60% minimum de la surface du plan de travail d'après l'étude sur les salles de classes)
Indice de qualité : éclairage par la lumière directe. (Tache de soleil) p20
Un facteur d'autonomie lumineuse maximal (maxDA) est défini pour mettre en évidence des sources lumineuses intenses ou la lumière directe du soleil. Une tache est susceptible d'être éblouissante si l'éclairement calculé est strictement supérieur à 10 fois la valeur de l'éclairement moyen fixé, (correspond à la définition de l'indicateur de saturation lumineuse (daylight saturation) trouvée dans d'autres articles)
Deux méthodes basées sur un calcul heure par heure, permettent d'obtenir la valeur de DA. Dans les deux cas un seuil d'éclairement minimal est fixé. Dans la première méthode dés que la valeur de l'éclairement passe sous le seuil il n'est pas comptabilisé dans le calcul de DA, même pour des valeurs juste en dessous qui traduisent pourtant la participation non négligeable de la lumière naturelle dans l'éclairage de la pièce.
La seconde méthode calcul le pourcentage d'apport fourni par la lumière naturelle. Si le seuil est fixé à 300 lux, et que l'éclairement est de 250 lux, en suivant la méthode 1, le DA est de 0% (valeur sous le seuil), en suivant la méthode 2, le DA est de 250/300 soit 83%. La méthode 2 tient donc compte des valeurs d'éclairement en lumière naturelle sous le seuil, qui contribuent, parfois de façon non négligeable, à l'éclairage générale de la pièce.
(Concept intéressant si l'intensité de l'éclairage artificiel, et donc la consommation électrique qui en découle peut être ajusté et modulé soit par l'utilisateur, soit par un dispositif automatique. S'ajoute à cela les problèmes d'adaptation de la perception lumineuse. Il arrive parfois qu'une pièce paraisse plus sombre par temps couvert que la nuit lorsque la lumière est allumé, pourtant l'allumage complet de l'éclairage artificiel ne suffi pas forcement à créer une ambiance agréable ou confortable. Un utilisateur peut donc être tenté d'allumer toute les lampes pour son confort, même s'il n'en a pas forcement besoin en termes de quantité de lumière. Aucune économie d'énergie n'est alors réalisée)
Conclusion de l'étude et repères :
Si le DA est compris entre 80 et 100%, la conception est excellent/60 80%, Bonne/40 60% moyenne.
Le parfait DAmax est de 0%. Au-delà de 5% des problèmes d'éblouissement se posent. -
Association Française de l'Eclairage (1997), Eclairage et travail sur écrans de visualisation, Paris, Editions LUX.
Ce document présente des principes d'ergonomie dans les situations de travail sur écran de visualisation. Certains éléments peuvent paraître obsolètes car les écrans de visualisation ont considérablement évolué depuis 1997. La méthode de Blackwell qui permet de déterminer la luminance de voile maximale acceptable sur un écran y est détaillée. Consultable chez Le Sommer Environnement
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BELLIA L., IULIANO G.F., SPADA G.. (2011). A comparison between DGI obtained through different methods and perceived evaluation index DDG in International journal on architectural science,. Vol. 8 N1, p.28-36
Cet article est une comparaison entre deux indicateurs reconnu que sont le DGI (Daylight Glare Index) et le DDG (Degree of Disconfort Glare) en mettant l'accent sur l'aspect subjectif de l'appréciation du confort lumineux. Internet
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ANDERSEN M., BODART M., KLEINDIENST S. (2008). Graphical representation of climate-based daylight performance to support architectural design. Leukos, 28p.
Exemple d'une mise en application du logiciel Lightsolve. Internet
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ANDERSEN M., KLEINDIEST S., GAGNE J. (2010). Lightsolve tutorial. Building Technology program, MIT Departement of Architecture, 40p.
Tutorial du logiciel lightsolve développé par le MIT et qui permet de mesurer les niveaux d'éclairement et d'éblouissement en intégrant différents types d'indicateurs et permettant simultanément de visualiser les mesures à plusieurs endroits dans le bâtiment. Il incorpore un paramètre temporel qui permet une visualisation de l'ensemble des moments d'une journée. Plug-in sketchup. Internet
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ANDERSEN M., KLEINDIEST S., YI L., LEE J., BODART M., CUTLER B. (2008). An intuitive daylighting performance analysis and optimization approach. Building research and information vol. 36 N6, 15p.
Ce texte s'appuie sur la mise en application du logiciel lightsolve pour simuler et mesurer l'intensité lumineuse dans un espace intérieur à travers une méthodologie itérative qui permet de comprendre les enjeux entre la lumière et la géométrie de l'espace. Internet
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BODART M. (2002). Création d'un outil d'aide au choix optimisé du vitrage du bâtiment, selon des critères physiques, économiques et écologiques, pour un meilleur confort visuel et thermique. Thèse en sciences appliquées " architecture et climat ". Louvain : Université catholique de Louvain, 294p.
Cette thèse met en avant les possibilités de gestion de la lumière en mettant en avant le caractère spécifique de chaque cas dans l'équilibre entre lumière naturelle et lumière artificielle. Sont mis en adéquation les types d'usages, les configurations des ouvertures, l'orientation des pièces et les modes de gestion de la lumière pour développer un outil d'aide à la décision dans le choix des vitrages à mettre en oeuvre dans un espace précis. Deux logiciels sont exploités pour mettre en place cette méthode, Superlink qui est un programme de calcul en éclairage naturel et TRNSYS qui lui est un programme de thermique dynamique. Internet
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Association HQE(2009). Pour la réalisation d'opérations d'aménagement durable : La démarche HQE-Aménagement. France : Association HQE, 48p.
Ce document est un guide méthodologique de la mise en application et de l'évaluation des indicateurs du développement durable dans le projet urbain. Bibliothèque TH1 - Villien
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ADEME (2003). Qualité environnementale des bâtiments. Manuel à l'usage de la maîtrise d'ouvrage et des acteurs du bâtiment. France : ADEME, connaître pour agir, 294p. ISBN 2-86817-335-7
C'est un guide produit par l'Agence nationale de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie pour le management de projet à haute qualité environnementale. Il est présenté un ensemble de stratégies de conception classées par thème. Ce guide opérationnel aborde la question de la lumière naturelle à travers trois thèmes : la solarisation des bâtiments, le confort visuel et l'éclairage naturel. On trouve un grand nombre de référentiels et d'unités de mesure. La plupart des règlementations concerne les espaces tertiaires et prennent en compte les rythmes journaliers liés à ces espaces. Il est défini deux types d'éclairement pour un même espace, de tâche et de fond, correspondant respectivement à l'éclairement du plan de travail et à celui de l'ensemble de la pièce. Des recommandations sont faites sur l'importance de la couleur de la lumière qui est rapporté à une notion de confort psychologique.
P 139-142 /p 252-260 Bibliothèque TH1 - Villien -
BAEK PEDERSEN Poul (2009). Sustainable compact city, Danemark : Narayama Press, 144 p. ISBN 978-87-90979-23-2
Cet ouvrage présente une méthodologie de projet qui s'appuie sur trois critères : l'ensoleillement, le vent et l'énergie. Avec ces paramètres sont généré différents modèles dont est retenue la solution dont le ratio superficie de plancher/superficie du site est le plus important. Cette logique est appliquée à huit typologies urbaines. Pour analyser chaque résultat sont mis en place des indicateurs, notamment concernant la lumière naturelle qui est évalué par : le daylight factor qui correspond au pourcentage d'exposition des pièces de vie et qui est calculé par extrapolation des mesures de lumière sur la façade. Pour ce calcul sont pris en compte deux types de rayonnement solaire, direct et diffus. L'indicateur est défini par un score de 1 à 5. Dans la dernière partie de l'ouvrage est développé architecturalement la solution la plus performante dans le contexte de la ville Danoise.
Anglais Bibliothèque TH1 - Villien Mise en évidence d'un rapport ente le pourcentage de la surface d'ouverture et de la surface au sol de la pièce à éclairer. p64 -
Alkistis-Zoi Skarlatou (2010), Thèse - Light Effects in the Design Process, Bartlett Faculty of the Built Environment, University College London
Une étude théorique sur les perceptions des concepteurs sur les effets de lumière et une étude empirique de la façon dont ils les utilisent dans la conception de l'éclairage architectural.
Dans la première partie, l'auteur présente la lumière comme quelque chose empirique, subjective et non-materielle et aussi le phénomène "effet de lumière". La thèse continue en posant une question: quels effets peut-on atteindre, compte tenu du déplacement de la source de lumière? (parlant de la lumière naturelle et aussi celui artificielle et présentant différentes classifications). Plus, l'auteur nous présente des avantages et des inconvénients tant pour l'éclairage naturel et artificiel.
Au final on trouve un exposé sur la classification des effets de lumière, fait par Richard Kelly, qui dit que on ne peut pas trouver plus de trois types élémentaires: lumière focalisée, éclairement ambiant et jeu de brillants. -
Alekan H. (2001), Des lumières et des ombres, Collectionneur
Dans son livre, Henri Alekan présente différents types de lumière et les moyens comment chaque type de lumière influe sur l'environnement. Nous découvrons les différentes atmosphères créées par l'éclairage solaire unidirectionnel, l'éclairage direct ou multidirectionnel, l'éclairage fluctuant, la lumière hivernale, crépusculaire et par la lumière artificielle (mais plus sur les studios de films). Bibliothèque publique d'information - Centre Georges Pompidou
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Arkan Zeytinoglu (2011), Geometry of Light: The Architecture of Arkan Zeytinoglu
L'importance de la façade comme médiateur entre le dedans et le dehors, son rôle de protection, contre la chaleur, la lumière et les radiations solaires, mais aussi comme ouverture vers l'extérieur. La deuxième partie présente la façade comme un élément vivant, l'endroit où la technologie et la nature se mélangent. Bibliothèque Cité de l'Architecture et du Patrimoine
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Madsen M., Osterhaus W,(2005), Exploring simple assessment methods for lighting quality with architecture and design students, Fabricating Sustainability, proceedings of the 39th annual conference of the Australia and New Zealand Architectural Science Association
(ANZAScA),Wellington, Victoria University of Wellington.Les étudiants architectes sont souvent sollicités durant leurs études pour concevoir des ambiances lumineuses lors de leur projet, cependant ils se rendent vite compte que produire une ambiance lumineuse de qualité est plus compliqué qu'il n'y parait et ne relève pas de l'application d'une simple équation ou d'une série de règle de l'art. Trouver le compromis entre, qualité lumineuse et efficacité énergétique, souvent contradictoire, reste un exercice complexe, pas seulement pour les étudiants. Le travail présenté dans cet article est le résultat d'une collaboration entre une école d'architecte danoise et une université de nouvelle Zélande. Les auteurs présentent deux approches pour enseigner aux étudiants des méthodes simples d'évaluation d'un environnement lumineux. L'une concerne l'étude des contrastes d'une zone de travail équipée d'un écran d'ordinateur. Dans l'autre approche une méthode danoise pour l'évaluation de la distribution des luminances dans le champ visuel est discutée. http://www.thedaylightsite.com INDICATEURS
Contraste
Définition : rapport de deux luminances (cd/m2)
Recommandations : ce rapport ne doit pas excéder 1/3 entre l'objet et le fond directement aux abords de l'objet/et 1/10 entre l'objet et son environnement plus large.
Le standard Danois pour l'éclairage artificiel dans les environnements de travail [DS 700, 1997] préconise que la luminance du fond soit du même ordre de grandeur ou un peu plus sombre que la luminance de l'objet. De récentes études ont démontré que pour un écran lumineux d'ordinateur (objet), la luminance du fond devait être de 1/1,6 c'est-à-dire que le fond devrait être légèrement plus clair que l'écran. (Osterhaus and Bailey, 1992)
évaluation de la distribution des luminances dans le champ visuel.
Cette méthode a pour objectif de tenir compte de l'adaptation de l'oeil humain à un large éventail de luminance. L'éblouissement n'est pas forcement dû un une forte luminance dans le champ visuel mais plutôt d'une grande différence entre la luminance d'une tache de lumière et la luminance moyenne de l'environnement à laquelle s'est adapté l'oeil. Pour tenir compte de l'adaptation lumineuse un graphique a été développé par Sophus Frandsen.
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Madsen M.,Light-zone(s): as Concept and Tool,
La lumière naturelle joue un rôle essentiel dans la perception d'un espace architectural. Malgré le nombre de technique scientifique pour caractériser la lumière dans l'architecture, très peu considèrent la lumière comme outil pour créer des espaces et des formes. Cet article met l'accent sur la nécessité de considérer la lumière comme créatrice d'espace, pour étudier et analyser la lumière naturelle en architecture.
Les zones de lumière définissent des espaces de vie et les zones d'ombres, les limites des zones de lumière, ou des espaces de transition. Deux oeuvres architecturales sont analysées d'après ce concept : la bibliothèque municipale de Rovaneimi, d'Alvar Aalto, et un foyer parisien de Le Corbusier.
L'article conclu cependant en énonçant les limites de cette méthode d'analyse architecturale qui ne répond pas à la question de la qualité d'une ambiance lumineuse. disponible sur internet: http://www.thedaylightsite.com/filebank/Light-zones%20as%20Concept%20and%20Tool%20__EAAE%20paper.pdf NOTES EXTRAITES DU TEXTE:
" method that sees the daylight of a space as (forms of) bubbles, spheres or zones of light. "
" Light-zones create areas, places or zones to be in, whereas zones of darkness create thresholds and transition zones. "
" Furthermore, the daylight of alight-zone has the potential of 'revealing' space, form, and matter, whereas deep shadows and darkness conceal. "
" Together the light-zones (and the shadow-zone) create an overall composition, where the light-zones hold the 'functions' of the space and the transitional shadow-zones limits and define the light-zones. "
" However, the analytical use of light-zones doesn't provide any answers to the questions about 'lighting quality' as such, nor do different light-zones posses any independent qualities. "
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Mardaljevic J., Taking daylight modelling out of the dark ages, disponible sur internet
L'article présente trois nouvelles techniques d'évaluation de la lumière naturelle. http://www.thedaylightsite.com/filebank/Taking%20daylight%20modelling%20out%20of%20the%20dark%20ages.pdf
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Mardaljevic, J. Climate-Based Daylight Analysis for Residential Buildings, VELUX Daylight Symposium, Rotterdam, 13-14 May 2009
Cet article étudie l'influence de nombreux paramètres sur l'éclairage en lumière naturelle. Deux bâtiments résidentiels avec plusieurs configurations de fenêtre et d'obstruction sont modélisés. Les dix combinaisons sont analysées sous six climats différents et suivant huit orientations. 480 situations au total sont évaluées et comparées à l'aide de l'éclairement naturel utile (Useful daylight illuminance) http://www.thedaylightsite.com Cette étude se fonde sur le calcul des éclairements répartis sur le plan de travail. Approximativement 1000 points fond l'objet d'un calcul du UDI.
INDICATEUR
Eclairement naturel utile (Useful daylight illuminance (UDI))
Définition : proportion d'éclairement sur le plan de travail, compris dans un intervalle de valeur considéré comme utile par les utilisateurs, au cours d'une année (de 8h à 20h). L'intervalle " utile " est déterminé par une série de sondage réalisé dans des bureaux sur le comportement et les pReferences des utilisateurs.
Les éclairements compris entre 100 lux et 500 lux sont considérés comme efficace soit sous la source naturelle seule, soit allié avec un éclairage artificiel secondaire.
Les éclairements compris entre 500 lux et 2000 voir 2500 lux sont perçus comme désirables ou du mois tolérables par les occupants.
Il est intéressant de noter que ces études ont été menées avant l'usage massif des écrans LCD qui sont moins sujet aux reflets, et donc posent potentiellement moins de problèmes d'éblouissement, que les écrans à tube cathodiques.
L'indicateur UDI est divisé en plusieurs catégories :
UDI-supplementary (éclairement de 100 lux à 500 lux). Un éclairage artificiel supplémentaire peut être nécessaire pour la réalisation d'une tâche (comme la lecture par exemple).
UDI-autonomous (éclairement de 500 lux à 2500 lux). Un éclairage artificiel secondaire n'est surement pas nécessaire.
UDI-exceeded (éclairement supérieur à 2500 lux). Valeur susceptible de renseigner sur le risque d'éblouissement. Cette valeur serait donc à minimiser cependant, d'après une étude (Ann R. Webb. Considerations for lighting in the built environment: Non-visual e?ects of light. Energy and Buildings, 38(7):721-727, 2006.) L'exposition à de fort éclairement (2500 lux) en lumière naturelle quelques heures dans la journée pourrait être stimulante et bénéfique pour la santé. Aucun optimum n'a encore été défini à ce jour.
Tout les sondages disponibles actuellement ont été réalisés dans des bureaux cependant l'étude menée dans cette article s'intéresse à deux bâtiments résidentiels.
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Mardaljevic J., ( 2006) Examples of Climate-Based Daylight Modelling, CIBSE National Conference 2006: Engineering the Future, 21-22 March 2006, Oval Cricket Ground, London, UK
Le facteur de lumière du jour (FLJ) demeure l'indicateur dominant pour caractériser une ambiance lumineuse, plus du fait de sa simplicité que de sa capacité à décrire les phénomènes réels. Le FLJ est insensible à deux paramètres clés : le climat et l'orientation du bâtiment. La volonté actuelle de créer des bâtiments durables et économes en énergie impose une évaluation de plus en plus fine qui intervient le plus tôt possible dans le processus de conception. L'évolution des techniques de simulation de la lumière naturelle a démontré que les prédictions fondées sur des données climatiques horaires sont réalistes. La première partie de l'article propose une analyse de projets récents à New York et St. Petersburg. La seconde partie est une discussion sur la modélisation " traditionnelle " de la lumière naturelle dans le bâtiment.Les indicateurs traités sont : le FLJ et l'éclairement utile (usefull daylight illuminance).
INDICATEURS
FLJ (daylight factor)
Répère: The Leadership in Energy and Environmental Design (LEED)"Achieve a minimum Daylight Factor of 2% (excluding all direct sunlight penetration) in 75% of all space occupied for critical visual tasks" [USGBC 2005]. The U.S. Green Building Council. Leed: Leadership in energy and environmental design, 2005. http://www.usgbc.org/
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Kota S., Haberl J S. Historical Survey of Daylighting Calculations Methods and Their Use in Energy Performance Simulations, proceedings of the ninth international conference for enhanced building operations, Austin, Texas, November 2009
Cet article retrace le développement historique de différentes méthodes de calculs de l'éclairage naturel. Ces méthodes ont évoluées avec le temps. Les deux dernières décennies ont vu naître plusieurs nouvelles idées et techniques de calcul de l'éclairage naturel. Récemment certaines de ces méthodes ont intégré les aspects de performance énergétique liée à l'utilisation de la lumière naturelle pour l'éclairage. Ce document passe en revu certains outils de calcul en s'intéressant aux algorithmes utilisés et leurs différentes approches.
On y trouve les définitions du facteur de lumière du jour, de l'autonomie lumineuse, de l'éclairement naturel utile et de l'indice d'éblouissement. Internet
INDICATEURS (cf p3) :
Facteur de lumière du jour (daylight factor)
Définition : c'est le rapport entre l'éclairement en un point précis d'un plan horizontal intérieur, et l'éclairement horizontal extérieur en site dégagé. La lumière directe du soleil est exclue des valeurs d'éclairements intérieures et extérieures. Le facteur de lumière du jour se divise en trois composantes : la lumière émise par le ciel, la part de lumière réfléchie par l'environnement extérieur et la part de lumière réfléchie par les surfaces intérieures. (Sky Component (SC),External Reflected Component (ERC) and Internal Reflected Component (IRC)). La somme des trois permet de calculer le facteur de lumière du jour.
Limites : cet indicateur ne permet pas de tenir compte des variations de l'éclairement intérieur dû au changement permanent des conditions de ciel. L'orientation du bâtiment n'a aucune influence sur cet indicateur et il ne renseigne aucunement sur un possible éblouissement qui est pourtant un problème majeur à prendre en compte lors de la conception d'un environnement lumineux.
Autonomie lumineuse (daylight autonomy)
Définition : Indicateur exprimé comme la duré annuelle relative (exprimé en %) pour laquelle la lumière du jour seule fournie un éclairement sur le plan de travail d'au moins 500 lux.
Limites: Cet indicateur présente deux principales limites pour évaluer la performance d'une ambiance lumineuse. Il ne permet pas de tenir compte de la part de l'éclairage naturel lorsque celui-ci ne fourni qu'un éclairement juste inférieur au seuil (500 lux), dans ces cas pourtant rien n'indique que toute les lumières artificiels seront allumées par les occupants ou soient réellement nécessaires à l'accomplissement de la tâche. Il ne prend pas en considération les moments ou le seuil est largement dépassé par les apports naturels seuls, signe potentiel d'éblouissement ou de gain thermique non désiré.
Eclairement utile naturel (Useful Daylight Illuminance (UDI))
Définition : d'après le texte suivant : Nabil, A., Mardaljevic, J. 2006. Useful daylight illuminance: A replacement for daylight factors. Energy and Buildings. 38(4) 905-913.
Cet indicateur représente la répartition des éclairements intérieurs sur une année en fonction des variations de condition de ciel. UDI non seulement renseigne sur la performance de l'éclairage naturel, mais aussi sur le potentiel dépassement du seuil, associé aux problèmes d'éblouissement ou de trop forts gains thermiques. (la définition n'est pas plus détaillée)
Indice d'éblouissement (glare indices)
Définition : En 1950, Hopkins et Petherbridge développent l'équation d'éblouissement (BRS ou BGI) au Building Research Station en Angleterre. Malheureusement, l'équation est limitée et ne peut rendre compte que de l'éblouissement causé par de petites sources. Il ne tient pas compte de l'éblouissement causé par plusieurs grandes sources. En 1972, sur cette base est développé l'indice d'éblouissement (daylight glare index, DGI), qui est une modification du BGI pour prédire l'éblouissement causé par les grandes sources. Un autre indice d'éblouissement, le CGI (CIE glare index) est développé par la CIE et incorporé dans l'outil de simulation RADIANCE. Le CGI utilise l'équation proposée par Einhorn (1979) pour le calcul de l'éblouissement.
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Kalwall corporation , Daylight modeling
Ce document à l'intention de clients ou de commerciaux synthétise assez bien la technique de modélisation de l'utilisation de la lumière naturelle dans la construction. Un tableau de valeur seuil d'éclairement pour les lieux publics y est disponible ainsi que des repères de valeurs, déjà mentionnées dans d'autre Resume, concernant l'autonomie lumineuse. (Toutes les informations trouvées ont été relevées dans d'autre document mais cet article propose une synthèse) http://www.kalwall.com/
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B. Paule, F. Bouvier, G. Courret (février 2008), Eclairage Naturel, Techniques de l'Ingénieur C3315.
L'article propose une synthèse des réglementations françaises où la prise en compte de la lumière intervient. Les bases théoriques des sources de lumière et de sa diffusion sont ensuite exposées. Un chapitre est consacré aux exigences de lumière naturelle dans les locaux.
L'évaluation quantitative de la lumière naturelle est décrite par l'utilisation d'abaques permettant l'évaluation des FLJ. L'article se termine sur des considérations générales relatives à la qualité de l'éclairage (hétérogénéité, luminance, contraste). -
Productivity in the Built Environment - Evaluating the Cost-Benefits of High Performance Building and Community Design for Sustainability, Health and Productivity,
Décrit les coûts/bénéfices liés aux bâtiments performants. Un chapitre décrit l'impact de la lumière sur la productivité dans les bureaux. Des niveaux plus importants de lumière ou des éclairages type lumière du jour améliorent la productivité de 0.7 à 2%. Synthèse d'autres études, pas de niveaux d'éclairements précisés.
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circulaire du 11 avril 1984 relative au commentaire technique des décrets n os 83-721 et 83-722 du 2 août 1983 1 relatifs à l'éclairage des lieux de travail
Précise des articles du code du travail relatif à l'éclairement des tâches, les contrastes, la nécessité de vues sur l'extérieur, les surfaces de fenêtres.
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Document : CODE DU TRAVAIL (Nouvelle Partie Réglementaire - décret de mars 2008) : Titre 2 Obligations de l'employeur pour l'utilisation des lieux de travail - Chapitre 3 éclairage, ambiance thermique - Articles R4223-1 à R4223-15
Le Code du travail recense l'ensemble des dispositions constituant la réglementation du travail (lois, règlements et décrets). Il fixe les droits minimaux et les obligations maximales applicables à tous les salariés.
Le code précise les niveaux d'éclairage minimaux des lieux de travail. Il précise aussi l'obligation d'accès à la lumière naturel et -
NF EN 15193 (novembre 2007) : Performance énergétique des bâtiments - Exigences énergétiques pour l'éclairage (Indice de classement : X90-012)
Le présent document spécifie la méthodologie de calcul permettant d'évaluer la quantité d'énergie utilisée pour l'éclairage d'un bâtiment et fournit l'indicateur numérique pour les exigences énergétiques en matière d'éclairage appliquées en vue de la certification. Il peut être utilisé pour les bâtiments existants et pour la conception de bâtiments neufs ou rénovés. Il présente également des projets de Reference pour fixer les bases des cibles énergétiques affectées à l'éclairage. Il fournit une méthodologie pour le calcul de l'énergie dynamique d'éclairage permettant d'estimer la performance énergétique totale du bâtiment. Il fournit également une méthode d'évaluation de la lumière naturelle permettant de limiter les consommations électriques en cas d'utilisation de système de régulation de la lumière électrique en fonction de la lumière du jour.
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NF EN 14500 (juillet 2008) : Fermetures et stores - Confort thermique et lumineux - Méthodes d'essai et de calcul
Le présent document définit les méthodes d'essai et de calcul permettant la détermination des caractéristiques de réflexion et de transmission à utiliser pour déterminer les classes de performance de confort thermique et lumineux des stores extérieurs, des stores intérieurs et des fermetures pour baies équipées de fenêtres, telles que spécifiées dans l'EN 14501.
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NF EN 15251 (août 2007) : Critères d'ambiance intérieure pour la conception et évaluation de la performance énergétique des bâtiments couvrant la qualité de l'air intérieur, la thermique, l'éclairage et l'acoustique (Indice de classement : E51-762)
Le présent document spécifie la manière dont les critères de conception peuvent être établis et utilisés pour le dimensionnement des systèmes. Il donne le mode d'établissement et de définition des principaux paramètres à utiliser comme données d'entrée des méthodes de calcul énergétique des bâtiments et pour l'évaluation à long terme de l'ambiance intérieure.
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NF EN 12665 (septembre 2011) : Lumière et éclairage - Termes de base et critères pour la spécification des exigences en éclairage (Indice de classement : X90-002)
Le présent document définit les termes de base à utiliser dans toutes les applications d'éclairage. Il définit également un guide pour la spécification d'exigences en éclairage et fournit certains détails relatifs aux aspects à prendre en compte lors de l'établissement desdites exigences.
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NF ISO 16817 (mars 2012) : Conception de l'environnement des bâtiments - Environnement intérieur - Processus de conception de l'environnement visuel (Indice de classement : P01-044)
Le présent document établit un processus de conception intégré pour un environnement visuel intérieur de haute qualité, intégrant aussi bien les aspects architecturaux et d'ingénierie d'éclairage naturel et artificiel pour la satisfaction, le bien-être et la productivité des utilisateurs, que les aspects de performance énergétique et de développement durable des bâtiments.
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NF EN ISO 9241-6 (février 2000) : Exigences ergonomiques pour travail de bureau avec terminaux à écrans de visualisation (TEV) - Partie 6 : Guide général relatif à l'environnement de travail (Indice de classement : X35-122-6)
La présente partie de l'ISO 9241 est un guide général des principes de base de conception ergonomique de l'environnement et du poste de travail, prenant en considération l'éclairage, les effets du bruit et des vibrations mécaniques, les champs magnétiques et électriques et l'électricité statique, l'environnement thermique, l'organisation de l'espace et l'agencement du poste de travail.
Elle est applicable à l'environnement de travail et au poste de travail, dans les systèmes de travail utilisant des terminaux à écran de visualisation (TEV) pour le travail de bureau. -
NF EN 12464-1 (juillet 2011) : Lumière et éclairage - éclairage des lieux de travail - Partie 1 : lieux de travail intérieurs (Indice de classement : X90-003-1)
La norme spécifie les prescriptions pour les systèmes d'éclairage de la plupart des lieux de travail intérieurs et leurs zones associées en termes de quantité et de qualité de l'éclairage/prescrit les exigences d'éclairage pour les lieux de travail intérieurs en répondant aux besoins de confort visuels et de performance.
Cette norme donne des objectifs d'éclairement (en lux), d'éblouissement (UGR) et de rendu des couleurs (Ra). -
Norme suisse SIA 380/4 (2006), L'énergie électrique dans les bâtiments
Les caractéristiques des vitrages permettent de déterminer des coefficients qui permettent de réduire la consommation électrique d'éclairage. la SIA 380/4 donne des valeurs limites et des valeurs cibles pour les performances de luminaires et les consommations électriques d'éclairage. Principe de la norme dans l'aide du logiciel LESOSAI
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Règlement grand-ducal (5 mai 2012), Performance énergétique des bâtiments d'habitation et fonctionnels, pp. 31
Le règlement renvoie à la norme allemande DIN 18 599/4 pour les calculs de lumière.
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Tanizaki J. (1979), éloge de l'ombre, Publications orientalistes de France
étude sur le style de vie dans la maison traditionnelle japonaise. Description poétique sur l'image de l'espace intérieur et sur l'importance de l'ombre et de la pénombre, plutôt que de la lumière.